samedi 16 janvier 2016

Les terrains d'aviation

La préoccupation, dans ces premiers mois de 1935 semble être la création de terrains adaptés à recevoir ces appareils de plus en plus performants.

Cette revue "Art et Industrie" méritait d'être conservée: elle aussi me fait rêver, le Comité de lecture réunit des personnages de renom, un voyage en soi !!!

Louis Artus, Pierre Benoit, de l'Académie française, Jacques-Emile Blanche, Jean Cassou, Jean Cocteau, Henri Clouzot, Mme Delarue-Mardrus, Jean Giraudoux, C. Gronkowski; G.Janneau, Paul Locard, Charles Loupot, Camille Mauclair, Pierre Mille, Auguste Perret, Léon Riotor, Jean Sarment, André Thétive, Mme Marcelle Tinayre; MM Paul Valéry  de l'Académie française, et J J Vaudoyer.

Les couvertures, pour la plupart de Paule Max-Ingrand sont un régal d'Art Nouveau, pour ceux qui aiment.
Je ne manquerai pas de vous en faire profiter en les scannant  comme j'ai scanné pour vous les articles relevant de l'aviation et que voici :

 Je crains que vous n'arriviez pas à le lire, donc je m'y attelle. Je n'avais scanné que la première page de cet article signé Jacques Mortane.

   "L'Arc- en- Ciel, après trois traversées magnifiques de l'Atlantique Sud, exploit qu'il est le seul appareil à avoir accompli, a dû ajourner son retour pour la quatrième.
Tel est le fait.
Examinons les raisons de ce retard qui a déçu tous les admirateurs du trimoteur René Couzinet aux mains du grand Mermoz.
Il s'agit simplement d'impossibilités causées par le terrain de Natal.
Les fondrières, les fourmillères y abondent.
Or, là-bas, un homme robuste trouve place aisément dans un trou creusé par les fourmis.
L'an dernier, pour le décollage de l'Arc-en- Ciel, on avait consenti à faire rouler le sol de cet aérodrome, si l'on peut dire. Depuis on y a plus touché : vous pouvez vous faire une idée de son état.
Lancer sur un pareil terrain un avion de 15 tonnes constituerait un danger meurtrier. Malgré son excédent de puissance, l'Arc-en-Ciel n'a pas pu dépasser une vitesse de 30 kilomètres, notoirement insuffisante pour le décollage.
Piloté par Mermoz, on peut être sûr qu'il a donné tout son maximum.
Il est donc resté à Natal, et l'expérience postale, qui avait réussi de façon si remarquable la semaine précédente, n'a pu être poursuivie.
On ne peut que le regretter, car la preuve était faite que la France, sans aucune collaboration étrangère, pouvait assurer dès maintenant la liaison avec l'Amérique du Sud d'une façon parfaite.
Une comparaison le démontre :
Les avions de la ligne Toulouse-Buenos-Ayres n'avaient mis que deux jours vingt et une heures quarante cinq minutes pour transporter le courrier.
L'Arc-en-Ciel fit la traversée de l'Atlantique en seize heures, alors que les avisos mettent quatre-vingt-seize heures.
Or les appareils allemands firent le parcours Friedrichshafen-Buenos-Ayres en quatre jours quinze heures trente minutes.
L'avantage revient donc à l'aviation française, battant le zeppelin et les hydravions allemands de un jour dix-sept heures quarante cinq minutes.
Oui, mais au retour, les Allemands ont triomphé, car les terrains se mirent de leur côté pour s'opposer au décollage de l'Arc-en-Ciel.
Notez également que si, à Natal, le terrain empêche les départs des appareils lourds, le hangar est également trop exigu pour garer l'Arc-en-Ciel en entier.
C'est cependant mieux qu'à Saint-Louis où n'existe aucun hangar et où le terrain
n'est pas meilleur qu'à l'époque où il retarda Costes et Le Brix pour la première traversée sans escale. Depuis rien n'a été fait.
Pourquoi?
Nous voulons, je l'espère du moins, arriver à franchir l'Atlantique par des moyens aériens français.
L'Arc-enCiel par ses prouesses, a sauvé la ligne et fait renouveler des contrats que notre perpétuelle défaillance avait failli nous faire enlever. Son rôle doit-il se borner à intervenir dans les situations désespérées, quitte à être oublié sitôt après ? Car jamais encore, on ne lui a manifesté la moindre reconnaissance, sous quelque forme que ce fût.
Il reste unique en son genre. Il vole depuis quatre ans et s'il lui arrivait le moindre incident, il ne pourrait pas être remplacé. On lui a imposé des épreuves formidables.
Il les a réussies. Jamais il n'a été aidé.
Il est parti à ses risques et périls, et maintenant, bien au loin, certains souhaitent
 qu'il n'en revienne pas avant longtemps..
Les gêneurs doivent être éloignés. De la sorte on est tranquille !
D'aucuns bénissent les trous et les frondrières brésiliennes ! Si Mermoz n'avait pas cette foi admirable qui l'anime, l'Arc-en-Ciel n'aurait jamais connu les triomphes qu'il a remportés.
Le malheur pour lui est d'être obligé de partir d'un terrain qui n'est même pas suffisant pour des essais de planeurs !
 L'infrastructure ne doit-elle pourtant  pas être à la base de l'établissement d'une ligne aérienne ?
N'aurait-on pas dû, avant tout, organiser les terrains de Saint-Louis et de Natal, y créer des pistes de départ, y établir des ateliers de réparation ? Pourquoi ne pas y avoir songé ? L'avenir de la ligne était en jeu et nul n'ignorait que l'Arc-en-Ciel et ses 15.000 kilogrammes allaient y décoller.
Installer un terrain coûte cher, c'est certain, mais les subventions ne doivent-elles pas servir à cette indispensable et primordiale précaution ? On va établir une piste de départ cimentée à Saint-Louis : il n'est jamais trop tard pour bien faire, mais pour quelles raisons a-t-on sans cesse remis au lendemain ce qu'on devait faire le jour même ? Et à Natal ?.
Les difficultés semées sur la route de l'Arc-en-Ciel n'ont pour dessein que de diminuer la portée des exploits.... et on oublie de parler des terrains, et des responsables !.Les véritables profiteurs de cette bizarre politique- peut-être voulue par certains- seront les Allemands qui, battus de près de quarante-deux heures sur le trajet de l'aller, voyaient déjà leur influence battue en brèche par l'admirable travail des pilotes de la ligne d'Amérique du Sud, qui, avec un matériel squelettique, assurent le service avec un stoicisme et un mépris du danger magnifiques.
Au moment où ces héros anonymes espéraient, grâce à l'Arc-en-Ciel et à leur chef de file, Jean Mermoz, que les multiples sacrifices allaient enfin trouver leur récompense dans un transport beaucoup plus rapide du courrier, ils s'aperçoivent que la mécanique existe, mais que les terrains ne sont pas conçus pour de telles machines.
Là, qui peut le plus ne peut le moins ! Il est décevant de le constater, et navrant de conclure que nous avons une aviation trop grande pour notre compagnie unique ."

D'autres articles suivront dont un voyage de Paul Morand à Prague., avec le "Flèche d'orient"
 Et pour ne pas vous priver de photos,
retour à Aéroscopia
le Messerschmitt ME 323 Gigant
et le Potez 840


https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Mortane

http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/paul-morand

et puisque Richard Ferrière évoque l'Armagnac;

http://richard.ferriere.free.fr/archives/essai/potez840.pdf


vendredi 15 janvier 2016

la suite

Et que va-t-il se passer lorsque j'aurai retouché terre.... ?
Rien, ou tout au moins la suite, que je vous prépare déjà.
Cette petite phrase "Art et Industrie" a fait son chemin et avant même de descendre pour mon petit déjeuner, je montais un étage de plus voir si ce clin d'oeil de mes souvenirs avait une consistance .... mais oui bien sûr ! et ce sont plusieurs exemplaires oubliés  de cette revue (1935) qui appartenait à mes parents que j'ai retrouvés.
J'ai feulleté et trouvé un article de Marcel Blot.
mais qui était-il ?

http://ghtn.free.fr/documents/Rapide%20presentation%20aerodrome%20Farman.pdf

 Un petit tour encore dans le hangar, vous comprenez qu'il y avait de quoi ne plus toucher terre !...

retour sur les maquettes, le Transall qui me survole aussi quand ils viennent faire leurs "lachers" sur la forêt... et oui  ! on use le matériel jusqu'à la corde.
Et il n'y a pas que chez nous,
je vois aussi des reportages sur la taïga où de très vieux hélicoptéres gros porteurs sont encore de service.












http://www.dassault-aviation.com/fr/falcon/

Cela devait m'arriver ! à faire plusieurs fois le tour du hangar, trop impatiente et bouillonnante pour attendre que les fiches se libérent de leurs lecteurs, je les ai un peu emmêlées, les "Starfither" "Starmaster", Falcon ... je les emmêlés !!
 Il n'y a que "mon petit Morane" ..........


Le ciel s'assombrit, je ne distingue plus les touches de mon clavier, la neige va me tomber dessus !!! il neige déjà à 700 mètres: les petites mésanges s'activent sur ma fenêtre, ailes fragiles...........

jeudi 14 janvier 2016

encore des avions

http://actu.cotetoulouse.fr/aeronautique-dernier-vol-747-air-france-passera-par-toulouse-jeudi-14-janvier_27403/?utm_source=newsletter&utm_medium=newsletter&utm_campaign=L%27actualit%C3%A9+%C3%A0+Toulouse%2C+jeudi+14+janvier

J'espère que vous êtes comme moi, que vous appréciez l'esthétique d'un museau,  le profilage des ailes, c'est beau, un avion.
aussi bien les gros que les petits
                                         l'élégance des fuselages

ou le côté bourru de quelques uns
                        le ventre des autres











Sur la grande fresque rétrospective, on oublie personne......
Lorsque j'avais volé à San Francisco je me souviens que c'était un Beechcraft, nous étions quatre dans la carlingue.
Le décollage avait été dantesque !!! il y avait du monde à tous les paliers.

Je descendais du California Zéphir et venais de traverser le Colorado, l'Utah et le Nevada. Un saut d'avion mais...lequel ? de Washington jusqu'à Denver.

 (Washington où j'étais allée visiter le Musée Smithsonian de l'aviation)

Puis suivant les côtes du Pacifique, je me rembarquais à Los Angeles sur Boeing.

Peut-être mes lecteurs penseront-ils, lorsqu'ils prendront un avion, à s'intéresser à sa qualité.

https://fr.wikipedia.org/wiki/California_Zephyr#/media/File:Amtrak_California_Zephyr_Green_River_-_Floy,_Utah.jpg

mardi 12 janvier 2016

Logos évocateurs

Dès cet article, il n'y a plus rien de construit dans ma visite, je peux toutefois réunir des instantanés,  choisis pour leur fonction ou leur "design":






J'aurais bien aimé voler dans le Paris'Ir
mais il était réservé aux "personnalités"



       j'ai remarqué la maquette de  l'ATR 600  pour ses hélices colorées:
Toutes ces ailes sont imbriquées les unes dans les autres, et l'on oublie quelque fois de lever les yeux pour y voir ceux qui sont suspendus..

http://www.vvhb.fr/pages/planeurs.php

http://avionique.free.fr/spip.php?article122

http://www.aeroweb-fr.net/fiches/atr-72-600

 Avec ce vol en planeur qui décolle du petit aérodrome voisin de Puivert, vous allez survoler ma région ;  je les vois chercher les courants ascendants sur le massif karstique qui domine ma maison et de là, filer sur le St Barth dont je vous parle souvent.
https://www.youtube.com/watch?v=yUW86Ko4YCk

Une grande famille

Celle des Airbus, et je vous fais visiter le grand-père: ils viennent faire quelques fois leurs essais au-dessus des Pyrénées et je les reconnais à un merveilleux ronronnement de moteurs ..
Je dois bien avoir par là une photo de certains d'entre eux en promenade.

Aussi bleu que le ciel la cabine de l'Airbus A300 : cela vaut tous les tableaux !


et ce que vous avez sous les pieds et que vous ne voyez pas, d'habitude.
un petit tour dans la suite présidentielle ?
                                            de quoi dormir confortablement












 mais il y a aussi la salle de bain, la cuisine
 et de quoi regarder "la télé"...










Il va falloir "pousser les murs"...
















Nous n'en avons pas terminé avec ces oiseaux et cela n'a pas l'air de vous déplaire.






dimanche 10 janvier 2016

Caravelle et les autres

Nous ne passons pas d'un élément à l'autre... cette Caravelle là voguait dans les airs et ce fut mon baptème de l'air sur un avion de ligne.
J'ai volé sur avion privé à trois reprises, à Casablanca, à San Fransisco et à Toulouse avec Jean-François Clervoy.(Nous avions à cette occasion parlé de son prochain départ pour le Rallye Toulouse Cap Juby St Louis qui n'est pas celui du Breguet XIV cité sur ces pages)

 http://www.aeromed.fr/AEROMEDN47.pdf

Il y eut une période de ma vie où je prenais l'avion toutes les semaines comme on prend le bus et je ne me souciais guère de savoir dans quoi je montais !!! Bref

 Aucun suivi dans mes photos, reflet de mon agitation à partir dans tous les sens
 et c'est un travail de construire mon article; je pourrais revenir sur Concorde, vous faire rentrer dans le poste de pilotage, on passera aux Airbus après.
Mais pas "chauvine" d'autres beaux"oiseaux"
Intérieurs  du Concorde:
















Poste de pilotage





http://museedelta.free.fr/concorde/concorde_car.htm




Le nez pointu du Concorde basculait vers l'avant pour donner de la visibilité aux pilotes sur la piste.



Les passagers étaient avertis du passage
à la vitesse supersonique



http://accrodavion.be/Accrodavions/levoltranssoniqueetsupersonique1.html




 Afin d'accentuer l'effet d'espace, les hublots intérieurs étaient plus vastes qu'à l'extérieur.

Récits

Toujours l'aéropostale, mais dans les Andes: accidents de nos deux pilotes, Mermoz et Guillaumet.

http://www.argentina-excepcion.com/guide-voyage/aeropostale/accident-guillaumet-andes

https://www.ina.fr/video/CAB7901102901

http://www.argentina-excepcion.com/guide-voyage/aeropostale/accident-jean-mermoz