mardi 29 décembre 2015

Retour à l'Art Moderne

une autre vision de la mer


 mais aussi un peu de magie.......
   
 et quelques étages plus haut ..!
















dans sa totalité, le poème de Baudelaire, qui me ravit !!!


Il faut être toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous!
Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge; à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est. Et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront, il est l'heure de s'enivrer ; pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, de vertu, à votre guise.

Parenthèse

On ne sort pourtant pas du Musée mais je bouleverse un peu la chronologie de la visite.
Je ne m'attendais pas à y trouver  une série de panneaux en occitan dont je vous restitue une petite partie seulement, le sujet étant tout à fait d'actualité.

 (peut-être plus difficilement identifiable pour mes lecteurs à l'étranger)
(c'est pour cela que c'est une parenthèse)




Il y avait autrefois une langue commune dans les pays conquis par Rome, c'était le Latin mais toutes les contrées conservaient leur propre idiome.
Plus tard en France c'est dans le but de créer un lien qui soude des régions aux caractères spécifiques que les langues régionales ont cessé d'être apprises au profit du seul français.
Il y a eu des "résistants" et ils ont oeuvré dans le bon sens, ces langues régionales sont un véritable "patrimoine". Au sein d'un même groupe par exemple, ici, dans l'Occitanie, il y a aussi des variantes, le "patois" gascon que parlait mon père, diffère du patois ariègeois, par exemple.

 "Ne serait'il pas le moment de proposer un droit à l'autodétermination par réferendum pour toute population linguistique qui le réclame sur son territoire."

A vrai dire je n'ai pas pensé à mes lecteurs lorsque j'ai photographié ces panneaux et j'ai souvent écorné la traduction française .

On frôle ici le politique qui n'est pas dans les attributions de ce blog, mais une fois n'est pas coutume.

Remarquez : c'est toujours sous forme interrogative que Tzara ouvre le débat.


à remarquer aussi : lorsque je vous ai fait part de traditions Pyrénéennes, celles et ceux qui les ont recueillies ont respecté la langue d'origine.
 Jouons sur les mots "le roman, langue romane = l'occitan et qui n'est pas le roman qui est un récit écrit.

http://www.persee.fr/doc/mots_0243-6450_1998_num_54_1_2336

https://fr.wikipedia.org/wiki/Langues_romanes

Les Baigneuses de Picasso





" La baigneuse drapée" qui clôt le dernier article était une introduction pour celles que je vais vous montrer aujourd'hui, alors..... on se remet dans le bain  !!



























C'étaient mes préférées mais il y en a beaucoup d'autres, surtout celle-ci;
j'y ressens le mouvement de la corde, le souffle du vent dans la voile.







lundi 28 décembre 2015

Picasso aux Abattoirs

Vous avez vu précédemment que lors de la rénovation de ceux-ci,
une place de choix a été créée à l'intention du rideau de scène peint par Picasso pour la pièce de Romain Rolland.



 http://www.lesabattoirs.org/expositions/presentation-du-rideau-de-scene-de-picasso-0
Il n'est pas certain  que pendant mon va-et-vient entre les salles, les oeuvres, l'architecture, j'ai toujours bien pensé à pointer le nom de l'auteur, sauf pour Picasso bien sûr, encore que... une de ses oeuvres ait particulièrement attiré mon attention pour sa dimension et sa finesse.




















J'ai adoré le fin graphisme du suivant:



Je ne vous cache pas qu'à l'instar de Picasso, j'ai été une "aficionada" accomplie; avec des arènes à Toulouse et mes liens avec l'Espagne, il ne pouvait en être autrement .


            Mais je préfère celle-ci :



              à suivre

dimanche 27 décembre 2015

Les Abattoirs, une cathédrale de l'art

 Ne manquez pas d'ouvrir le lien ci-joint où vous assistez à la transformation de ce bâtiment, où les" vieux" Toulousains comme moi aperçoivent notre cher et regretté maire, Dominique Baudis.

http://www.lesabattoirs.org/presentation/le-batiment

Je vous présente donc mes photos de l'extérieur et du bâtiment; je passerai à l'exposition Picasso par la suite.

Vous avez pu remarquer que dans cette rénovation une large part a été donnée à la structure d'accueil de ce grand rideau de scène de Picasso .

J'ai été extrèmement séduite par cette stucture dont le bruit d'eau ruisselante m'intriguait, nous n'étions pas en période d'inondation et ce n'est pas la chaussée voisine de la Garonne qui pouvait le produire  !..


 très séduite aussi par cette vue prise du 1er étage au loin une autre cathédrale, la basilique St Sernin, au plus près, la Garonne.

au fil des étages, diverses vues du bâtiment qui a une telle présence qu'on ne peut l'oublier en contemplant les oeuvres exposées:








L'ampleur de l'édifice et peut-être l'heure matinale d'ouverture, midi, m'a donné une sensation de grande paix, seule animée par l'eau ruisselante à l'intérieur du chalet.

Il peut y avoir foule,  l'espace, le volume est tel qu'on ne peut pas être bousculé ni dérangé.















Le jeu était de saisir ces architectures au pied d'un escalier ou entre deux portes et avec les reflets qui créaient de nouvelles et éphémères ouvertures