mardi 5 mai 2015

Sa Tuna



Voici une balade à mettre en paralléle avec celle du" Littoral" dans les archives de 2014, proche géographiquement mais différente  toutefois. Pas de grand vent ce jour-là, moins de végétation  et plus de coups d'oeil sur les rochers et une mer transparente et pure.


Je suis restée longtemps à contempler le miroitement du soleil dans la mer, semblable à des étoiles dans un ciel d'azur, c'était un peu le monde à l'envers.


                                                   Jusqu'à Aiguafreda

              Un petit yacht était venu jeter l'ancre dans la crique de Sa Tuna
                   Ce sont ici les ficoïdes qui apportent la touche de couleur





 Mais je vais vous tenir en haleine pour la suite de cette balade, je vous quitte encore !.....
( je ramène encore Nistosien à ses sources au pied de la Pique du Mont Béas.)

là,  c'est le sac à dos, les chaussures de marche, le feu dans la cheminée...

Plus d'électricité, mais des bougies
Plus de bleu (sauf le ciel), que du vert
Plus de portable
Plus de musique, mais le chant du vent dans les hêtres et les frênes
Plus de communication avec l'extérieur, sauf la pensée

                              Et je penserai à vous, c'est sûr !!


lundi 4 mai 2015

Begur



Il est des endroits où l'on aime revenir, et c'est ici le cas.
Une lente montée au château au soleil couchant, cistes roses, glycines, vues imprenables:


               l'Estartit et les îles de Mède au plus lointain le Cap de Creus



           Je ne suis pas la seule, sensible à cette beauté, c'est le poète Vinyoli

 Je ne suis pas étonnée que Vinyoli ait été influençé par, entre autres, Friedrich Hölderlin. Nous l'avions évoqué lors de ma visite à Tübingen, avec un ami allemand récemment disparu.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_H%C3%B6lderlin

Il s'est levé de bonne heure pour contempler le lever du soleil et considère ce sommet comme le "bouton" je dirais "coeur" de l'essence de l'homme précédemment, même ressenti pour le proche château de Montgri,


                           et cette montée est l'image de l'ascension spirituelle
.


                    Faut-il voir dans cette mortelle girouette une allégorie ?


dimanche 3 mai 2015

Hostalric

                                                                                                 Photo Indal

En parlant de trio je pense que la forteresse d'Hostalric forme aussi un trio, pour l'instant de mes connaissances en Catalogne, avec celle de Roses et celle de San Ferran à Figueres toutes trois occupées par les français.

Déjeuner pique-nique sur les murailles en compagnie des fourmis, ravies de l'aubaine.
Erigée non lon de la Via Augusta probablement forteresse ibére puis oppidum Romain, près du fleuve Tordera, plus tard sur la Voie Royale de Girone à Barcelone. Importante fortification dès les années 1145.


Fief du Vicomte de Cabrera avec celui de Montsoriu évoqué précédemment.
Deux invasions françaises celle de 1694 où le duc de Noailles la fait abattre après sa reddition  en 1695,  puis celle de 1809.


Sa reconstruction dès les années 1719  est à la charge de Felipe Prospero de Verboom, général des ingénieurs de Philippe V.
Elle est avec San Ferran la dernière des  forteresses abandonnées par les français  le 4 juin 1814
 Mais c'est Primo de Rivera qui met fin à sa carrière militaire.
Déclarée Monument National en1963.


Surprise, au moment du café, des grilles s'ouvrent et timidement je pénétre dans le restaurant:  un long moment de visite avant que ne se présente une charmante hôtesse qui me dirige un étage au -dessous;


 si la partie haute est réservée aux réceptions, le restaurant ouvert à tous, voûté de briques est décoré d'instruments de musique.




 Le "petit" café dégusté sur la terrasse extérieure fut un moment de bonheur.

                                                                                  Photos Isarde
Pour Frisco suggestion de banc:


Trio

 J'allais vous dire que les vents contraires continuaient à souffler:
 pour Sant Celoni, tour de ville infernal avec des sens interdits où revenait sans cesse le point de départ, puis un parking "à perpette" et se frayer un chemin dans les rues investies par le marché, un véritable parcours du combattant, la façade de San Marti trés originale, totalement incrustée étant le but de cette escale. XVIII éme


Bientôt suivie par Breda, situées toutes deux sur le versant oriental du Montseny. Le monastère bénédictin de San Salvador a bien souffert, les troupes Napoéloniennes se sont aussi servi, les huit cloches de ce clocher de 32 mêtres érigé en 1058...



Le sacristain heureux de recevoir des visiteurs n'a pas manqué de me signaler le
proche château de Montsoriu, qui, lui, ne se visitant que pour le week-end n'était pas dans mes clous.
http://ca.wikipedia.org/wiki/Castell_de_Montsoriu

Et dans la foulée de toutes ces contrariétés le superbe château de Palafolls

alors là !!! il a fallu s'accrocher  !! jamais signalé, heureusement sur la hauteur et à force de tourner, mais vraiment beaucoup, mais la ténacité paye, enfin une piste sans indication mais "a visto de naz" enfin lui !!! et sous la pluie.
Pourtant restauré et son passé en valait la peine !!

Pour satisfaire votre curiosité

 https://www.google.fr/?gws_rd=ssl#q=castell+de+Palafolls


samedi 2 mai 2015

Parc naturel de Montseny



C'est là où ça se complique: le projet initial était de descendre jusqu'à Sant Celoni en passant par Sant Marçal, où l'escale fut de courte durée et la décision de faire demi-tour prise dans la foulée:  imaginez que vous vous balancez d'un pied sur l'autre, c'est l'impression que vous donne l'enchaînement d'un virage sur l'autre.


rustique appareillage mais .... solide !!


Heureusement que la découverte de Tavernoles, un petit bijou du XI ème , a été une récompense mais les déceptions ne s'arrêtèrent pas là; j'avais mis au programme la cité ibére de Montgros,  nouvelle déception mais une récompense, la petite église de pierres roses d'Ell Brull et le "pot" pris au-dessus en compagnie des perruches de la volière voisine.

 Encore quelques efforts et une étape de charme dans un mas des années 1600 .

              un peu de couleur dans toute cette verdure était la bienvenue

                                                                                    Photos Isarde

vendredi 1 mai 2015

suite



Je souhaite vous faire écouter un poème de Miquel Marti i Pol

http://jepleuresansraison.com/2013/04/06/silvia-perez-cruz-lluis-llach-pep-guardiola-ara-mateix-2/



 dans un monastère il y a toujours un cellier,
et un scriptorium; une exposition dans le monastère retraçait la vie laborieuse et intellectuelle des moines.


Incroyable

 Incroyable!! tout ce qui se rapporte à ce monastére de Sant Pere de Casseres !!

Incroyablement beau le site qu'il domine, et qui m'intriguait, le plus souvent les monastéres se nichent dans des plis de terrain, à l'abri.


Incroyablement belle la végétation qui suit le chemin qui y amène, gueules de loup fushia, acanthes.

Incroyablement ancienne:  années 898 à 1012

 Incroyable l'histoire de sa fondation.

Je vous avais dit que je vous ramènerai à la Panta de Sau nous sommes ici à son extrémité; c'est aussi proche de Roda de Ter patrie du grand poète  Miquel Marti i Pol dont les poèmes ont été mis en musique par Lluis Llach.

Pour l'histoire: fondé par les vicomtesses d'Osona et de Cardona, d'après les reliques du fils des contes conservé momifié.
Trois jours après sa naissance, l'enfant en capacité de parler, a anonçé qu'il ne vivrait pas plus de trente jours et qu'une fois décédé, son corps devait être déposé dans un coffret fermé et chargé sur une mule. Et là où l'animal s'arrêterait un monastère dédié à Saint Pierre devrait être bâti.
 (l'animal ne pouvait guère aller plus loin vu la configuration des lieux, extrémité de presqu'île dans la boucle du Ter)
(et pour la descente du coffret en invocation les années de sécheresse dans les eaux du Ter ce devait être une sacrée expédition, vu la pente et, j'espère que le coffret était bien hermétique !!!)



Toujours  est-il qu'après une vie monastique de Bénédictins qui n'excéda jamais douze moines, une union avec le collége des Jésuites de Betlem de Barcelone  en 1572 puis une annection avec la française Cluny en 1709,  des périodes de faste, si l'on peut dire, grâce à ses protecteurs, elle finit par  s'éteindre avec l'expulsion décrétée par Charles III en 1767.



 Une partie du cloitre fut détériorée par un tremblement de terre.



Mais mais, grâce au Ciel,  la Généralitat de Catalunya et le Conseil de la Comarca d'Osona lui redonnent une deuxième vie et nous permettent ainsi de passer des moments de grande plénitude.
 J'ai gardé pour la fin une photo qui n'est pas de ma main.