Je crois que les jours prochains ne suffiront pas pour vous présenter tous mes coups de coeur, je n'allais pas manquer de répondre à l'invitation du Centre d'Art Le Lait
Je n'ai pas été déçue de la halte: tout d'abord,
Il propose une déambulation du plus clair au noir complet où l'oeil peu à peu s'habitue, travail d'une grande finesse souvent sur des Canson.
sur le thème de l'amour
au plus près
bien en accord avec Lapérouse dont le musée est vosin
Puis dans la partie basse,
Une charmante hotesse figurait l'introduction à l'expo au milieu des Vogues et autres magazines glorifiant la beauté, elle nous a exposé les intentions de l'artiste, tableaux actifs où le pinceau transforme la vision de la toile et l'anime.
Dans l'obscurité aussi sur fond sonore d'orage et de ruissellements
vendredi 18 juillet 2014
Le roi du boulon
les Costes Gozon devant la Dragonnière
Cela faisait des kilomètres qu'au hasard d'une terrasse de café, d'un carrefour ou d'une place de village, mon regard était attiré par ces droles de sculptures qui par le mouvement qu'elles exprimaient figuraient des animaux plus vrais que nature.
Si César (auquel je l'ai comparé) est dans la compression, André Debru est dans l'assemblage.
Quelle surprise de passer devant son hangar-atelier et de faire connaissance.
Accueillant, modeste, je n'hésiterai pas à le couvrir de compliments car il ne les verra pas.
Il vous dit qu'Internet, il ne connait pas, qu'il n'a pas de site ni de mail, qu'il est sorti de l'école à 13 ans pour aider son père forgeron, que le dessin n'est pas son fort mais que l'observation lui permet de donner vie à ses sculptures.
Je suis restée plus d'une heure à discuter avec lui, cela ne l'ennuyait pas d'ailleurs, il avoue être un peu saturé de travail, la forge n'était pas allumée.
Pour un de mes lecteurs que je situe peut-être par erreur dans les Pyrénées, il réalisait une commande pour Laruns, des brebis, un troupeau comme celui qui anime le carrefour de Roquefort, (oui, celui du fromage).
Cela fait 50 ans qu'il travaille, le champ qui jouxte le hangar est un véritable zoo; il n'a pas de magasin, ses oeuvres partent sitôt faites !
jeudi 17 juillet 2014
Dieudonné
Prénom prédestiné..
Je savais que le proche Larzac était représentatif de l'ancienne puissance des
Templiers et des Hospitaliers, mais je ne m'attendais pas à "tomber" sur l'ancien
fief des Costes-Gozon dont parmi les six de la famille, Dieudonné s'était illustré
à Rhodes.
Très surprise de me retrouver face au monstre !! qui va d'ailleurs, sans le
vouloir, encore m'amener à une autre découverte.
Une petite escalade pour retrouver chapelle et motte castrale puis ce serpent monstrueux que l'histoire a changé en dragon
Attentive à l'histoire mais aussi à mon environnement, je me suis laissée distraire par un bébé mulot qui voulait traverser le sentier mais ne parvenait pas à franchir de minuscules obstacles sans se casser la figure et passer sur le dos..
montée émaillée aussi de multiples toiles d'araignées
la chapelle est restaurée extérieurement
et sa charpente rappelle aussi l'exploit de Dieudonné
rouler des yeux comme des billes ? ou comme des boules de pétanque?
Dans le village voisin de Costes Gozon, la Mairie a mis en place une présentation remarquable,
géologie, histoire et le chevalier qui vous incite à la visite me servira d'introduction pour mon prochain article, la toile ci-dessous est le clou de cette exposition.
mercredi 16 juillet 2014
les "outre"
Les "bleus outre-mer,' outre-monts', "outre-tombe", ont trouvé un concurrent
redoutable .. l'OUTRE-NOIR
inventé par PIerre Soulages
suivez moi dans ce Musée Inhabituel:
dans un musée, je suis introuvable, faisant fi des flèches, numéros de salles ou
sens de la visite, je picore, j'arpente, je m'imprègne, reviens sur mes pas ou une
oeuvre.... les 6600 mètres carrés de ce musée Soulages ont été un plaisir total.
et pourtant !!! "ah! vous allez voir Soulages, ....il faut aimer le noir !!!"
Oui, bien sûr, du noir, mais vivant, vibrant, profond, je vous assure, le l'ai aimé
ce noir !
les reflets des extérieurs, une file d'attente digne des musées parisiens, ces grands cubes rouillés me laissaient un peu sur la défensive, même si le reflet voulu de l'herbe verte sur le plafond anthracite de l'accueil égayait justement cette longue attente., comme beaucoup d'autres reflets d'ailleurs; il y a une autre oeuvre "ailleurs" que je vous montrerai plus tard qui dit" un reflet n'est jamais seul"
Bon! on entre !!
je ne parle plus ! on regarde et on lit
copy right Isarde
j'ai aimé aussi ce gardien "croqué " entre deux salles
L'Outre noir en Europe
estampes, affiches, cuivres et catalogues complétent une exposition exceptionnelle dans un musée exceptionnel.
Fin de la visite mais si vous avez aimé on peut revenir sur le sujet.
redoutable .. l'OUTRE-NOIR
inventé par PIerre Soulages
suivez moi dans ce Musée Inhabituel:
dans un musée, je suis introuvable, faisant fi des flèches, numéros de salles ou
sens de la visite, je picore, j'arpente, je m'imprègne, reviens sur mes pas ou une
oeuvre.... les 6600 mètres carrés de ce musée Soulages ont été un plaisir total.
et pourtant !!! "ah! vous allez voir Soulages, ....il faut aimer le noir !!!"
Oui, bien sûr, du noir, mais vivant, vibrant, profond, je vous assure, le l'ai aimé
ce noir !
les reflets des extérieurs, une file d'attente digne des musées parisiens, ces grands cubes rouillés me laissaient un peu sur la défensive, même si le reflet voulu de l'herbe verte sur le plafond anthracite de l'accueil égayait justement cette longue attente., comme beaucoup d'autres reflets d'ailleurs; il y a une autre oeuvre "ailleurs" que je vous montrerai plus tard qui dit" un reflet n'est jamais seul"
Bon! on entre !!
je ne parle plus ! on regarde et on lit
copy right Isarde
j'ai aimé aussi ce gardien "croqué " entre deux salles
L'Outre noir en Europe
estampes, affiches, cuivres et catalogues complétent une exposition exceptionnelle dans un musée exceptionnel.
Fin de la visite mais si vous avez aimé on peut revenir sur le sujet.
mardi 15 juillet 2014
Retour
J'avais posé des jalons, donné une destination au voyage, une ossature, mais les
découvertes, les rencontres sont allées bien au-delà de mes espérances: je
voudrais vous faire partager mon enthousiasme mais je dois reprendre
calmement le fil de ce voyage, en laissant émerger la première remarque;
nous pensons, en ce siècle où les distances ne sont plus des obstacles, où on ne
parle plus que de mondialisation, être les plus découvreurs, les plus partants
pour des destinations à l'époque improbables, où la communication ne se faisait
que lentement, par courriers maritimes ou équestres.... et bien j'ai découvert
le point de départ, l'origine d'hommes qui franchissaient des océans, bâtissaient
des vies, hors du commun, en quittant ce que les collégiens appellent
maintenant la "diagonale du vide". Nous avons plusieurs fois évoqué cette
appellation lorsque sur des routes de crête, l'horizon orageux se profilait dans
un lointain où collines et vallons verdoyants s'étageaient à perte de vue, sans
J'étais allée déjà à Rodez mais cette fois-ci c'était pour le peintre français
contemporain le plus célèbre et internationalement connu, natif justement de
Rodez.......!?
contemporain le plus célèbre et internationalement connu, natif justement de
Rodez.......!?
Si vous voulez refaire ce voyage avec moi, il faut patienter un peu, me laisser
décharger et choisir mes clichés ce qui va être rapide .
vendredi 11 juillet 2014
Reporter
Communication de la Fédération du Patrimoine :
http://patrimoine-environnement.fr/la-maison-albert-londres-vendue-54-000-euros-a-lassociation-vichyssoise/
Des nombreux reportages du grand reporter Albert Londres, aux quatre coins
du monde, qui dénonce les abus, injustices, nombreux et variés, je retiendrai
celui de" Marseille, Porte du Sud."(non pas que je me désentéresse des misères du monde mais parcequ'il colle davantage à l'intitulé de ce blog)
Les lauréats du prix Albert Londres sont issus de tous les magazines.
http://www.prixalbertlondres.com/Les-laureats/Tous-les-laureats-depuis-1933.aspx
Disparu à son retour de Shangaï en 1932 dans l'incendie de son navire, il collabora avec plusieurs journaux; il est aujourd'hui reconnu comme le père du journalisme moderne.
Premières pages de cette invitation au voyage d'Albert Londres
"Je dédie ce livre à mon grand ami inconnu pour qui longtemps je fus ingrat, au
gardien du phare du Planier qui, à chacun de mes départs, de mes retours, semble
balancer la lampe à la fenêtre, pour me dire au revoir ou bonjour !
I. Mes bateaux vont partir
C’est un port, l’un des plus beaux du bord des eaux. Il est illustre sur tous les pa-
rallèles. À tout instant du jour et de la nuit, des bateaux labourent pour lui au plus
loin des mers. Il est l’un des grands seigneurs du large. Phare français, il balaye de
sa lumière les cinq parties de la terre. Il s’appelle le port de Marseille.
Il a plus de cinq kilomètres de long. Il n’en finit pas. Peut-être bien a-t-il six, ou
même sept kilomètres. Môle A, Môle B, Môle C. Il va presque jusqu’au milieu de
l’alphabet, le port de Marseille... C’est le marché offert par la France aux vendeurs
du vaste monde. Les chameaux portant leur faix vers les mahonnes d’au-delà nos
mers, sans le savoir, marchent vers lui. Port de Marseille : cour d’honneur d’un
imaginaire palais du commerce universel.
Tous les vieux noms connus des hauts barons de la mer sont affichés là, aux
frontons de ces môles, comme une courtoise invitation au voyage. La Paquet, la
Transat, la Cyprien Fabre, les Chargeurs Réunis, les Transports, les Messageries
Maritimes à tête de licorne. La Peninsular. La Nippon Yusen Kaisha. Où voulez-
vous aller ? Au Maroc, en Algérie, en Tunisie ? Au Sénégal, en Égypte ? Au Congo,
à Madagascar ? En Syrie, à Constantinople ? Au Tonkin ? Aux Indes ? En Australie ?
En Chine ? En Amérique du Sud ? Faites votre choix. Ici, on embarque pour toutes
les mers, pour la Rouge et la Noire, pour tous les détroits, tous les canaux, tous les
golfes. On vous en montrera, des pays ! On vous en fera connaître, des choses in-
soupçonnées ! Pas un coin, si bien endormi qu’il fût, que nous n’ayons déjà réveillé
autour du monde. On part pour tous les océans, l’Atlantique, l’Indien, le Pacifique.
C’est moi, Marseille...
Écoutez, c’est moi, le port de Marseille, qui vous parle. Je suis le plus merveilleux
kaléidoscope des côtes. Voici les coupées de mes bateaux. Gravissez-les. Je vous
ferai voir toutes les couleurs de la lumière ; comment le soleil se lève et comment
il se couche en des endroits lointains. Vous contemplerez de nouveaux signes dans
le ciel et de nouveaux fruits sur la terre.
Montez ! Montez ! Je vous emmènerai de race en race. Vous verrez tous les Orients-
le proche, le grand, l’extrême.
Je vous montrerai les hommes de différentes peaux, le brun, le noir, le mordoré,
le jaune, nus en Afrique, en chemise aux Indes, en robe en Chine, et marchant sur
des petits bancs au pays du Soleil-Levant.
Je vous ferai connaître toutes les femmes, celles dont le voile prend au-dessous
des yeux, celles au voile blanc, celles au voile noir ; celle au bambou coupant
leur front. En kimono, en pagne, drapées ou culottées. Vous sentirez se poser sur
vous des regards dont vous n’avez encore nulle idée. Il y en aura de brûlants, de
tranchants, d’insistants, de royaux, d’indéchiffrables. Vous verrez des femmes qui,
lorsqu’elles marchent, font le bruit d’une vitrine de joaillier qui s’écroule, telle-
ment elles sont, ces créatures, couvertes d’or, d’argent, d’ambre, d’ivoire et de ver-
roteries. Vous en verrez aux cheveux coupés franchement en brosse, d’autres à qui
il faut deux jours et l’aide de toute une famille pour préparer une coiffure qu’on
ne touche plus pendant un mois. Vous verrez celles qui se tiennent sur des pieds
brisés, celles qui s’avancent comme un oiseau sautille, et des esclaves marcher
comme des princesses.
Gravissez les coupées de mes bateaux. Je vous conduirai vers toutes les mer-
veilles des hommes et de la nature. Je mène à Fez, aux Pyramides, au Bosphore, à
l’Acropole, aux murailles de Jérusalem. Je mène aux temples hindous du Sud au
Tadg-Mahall, à Angkor, à la baie d’Along et même jusqu’à Enoshima !
Je vous ferai voir des oiseaux qui plongent et des poissons qui volent. Embarque-
toi ! embarque-toi !
Tu arracheras des ananas, tu mangeras des mangues, tu boiras le lait de la noix
des cocotiers. Tu verras des arbres en feu, mais qui ne flambent pas, quoiqu’ils
s’appellent des flamboyants. Tu verras les champs de thé, les grandes plaines inon-
dées où le riz qui pousse n’est encore qu’un tapis de velours frémissant et vert.
Tu verras des arbres alignés à l’infini ainsi que les soldats d’une armée immense.
Comme eux ils saignent mais ce n’est que du caoutchouc pour te permettre de
rouler en automobile".................
Lorsque j'habitais Marseille je fus un jour au port chercher ma famille
qui revenait d'Asie pour des vacances, je me souviens de mon anxiété de savoir comment les y retrouver.
histoire du phare du Planier
http://boulesteix.blog.lemonde.fr/2008/03/02/lincroyable-histoire-de-loptique-du-phare-du-planier/
http://patrimoine-environnement.fr/la-maison-albert-londres-vendue-54-000-euros-a-lassociation-vichyssoise/
Des nombreux reportages du grand reporter Albert Londres, aux quatre coins
du monde, qui dénonce les abus, injustices, nombreux et variés, je retiendrai
celui de" Marseille, Porte du Sud."(non pas que je me désentéresse des misères du monde mais parcequ'il colle davantage à l'intitulé de ce blog)
Les lauréats du prix Albert Londres sont issus de tous les magazines.
http://www.prixalbertlondres.com/Les-laureats/Tous-les-laureats-depuis-1933.aspx
Disparu à son retour de Shangaï en 1932 dans l'incendie de son navire, il collabora avec plusieurs journaux; il est aujourd'hui reconnu comme le père du journalisme moderne.
Premières pages de cette invitation au voyage d'Albert Londres
"Je dédie ce livre à mon grand ami inconnu pour qui longtemps je fus ingrat, au
gardien du phare du Planier qui, à chacun de mes départs, de mes retours, semble
balancer la lampe à la fenêtre, pour me dire au revoir ou bonjour !
I. Mes bateaux vont partir
C’est un port, l’un des plus beaux du bord des eaux. Il est illustre sur tous les pa-
rallèles. À tout instant du jour et de la nuit, des bateaux labourent pour lui au plus
loin des mers. Il est l’un des grands seigneurs du large. Phare français, il balaye de
sa lumière les cinq parties de la terre. Il s’appelle le port de Marseille.
Il a plus de cinq kilomètres de long. Il n’en finit pas. Peut-être bien a-t-il six, ou
même sept kilomètres. Môle A, Môle B, Môle C. Il va presque jusqu’au milieu de
l’alphabet, le port de Marseille... C’est le marché offert par la France aux vendeurs
du vaste monde. Les chameaux portant leur faix vers les mahonnes d’au-delà nos
mers, sans le savoir, marchent vers lui. Port de Marseille : cour d’honneur d’un
imaginaire palais du commerce universel.
Tous les vieux noms connus des hauts barons de la mer sont affichés là, aux
frontons de ces môles, comme une courtoise invitation au voyage. La Paquet, la
Transat, la Cyprien Fabre, les Chargeurs Réunis, les Transports, les Messageries
Maritimes à tête de licorne. La Peninsular. La Nippon Yusen Kaisha. Où voulez-
vous aller ? Au Maroc, en Algérie, en Tunisie ? Au Sénégal, en Égypte ? Au Congo,
à Madagascar ? En Syrie, à Constantinople ? Au Tonkin ? Aux Indes ? En Australie ?
En Chine ? En Amérique du Sud ? Faites votre choix. Ici, on embarque pour toutes
les mers, pour la Rouge et la Noire, pour tous les détroits, tous les canaux, tous les
golfes. On vous en montrera, des pays ! On vous en fera connaître, des choses in-
soupçonnées ! Pas un coin, si bien endormi qu’il fût, que nous n’ayons déjà réveillé
autour du monde. On part pour tous les océans, l’Atlantique, l’Indien, le Pacifique.
C’est moi, Marseille...
Écoutez, c’est moi, le port de Marseille, qui vous parle. Je suis le plus merveilleux
kaléidoscope des côtes. Voici les coupées de mes bateaux. Gravissez-les. Je vous
ferai voir toutes les couleurs de la lumière ; comment le soleil se lève et comment
il se couche en des endroits lointains. Vous contemplerez de nouveaux signes dans
le ciel et de nouveaux fruits sur la terre.
Montez ! Montez ! Je vous emmènerai de race en race. Vous verrez tous les Orients-
le proche, le grand, l’extrême.
Je vous montrerai les hommes de différentes peaux, le brun, le noir, le mordoré,
le jaune, nus en Afrique, en chemise aux Indes, en robe en Chine, et marchant sur
des petits bancs au pays du Soleil-Levant.
Je vous ferai connaître toutes les femmes, celles dont le voile prend au-dessous
des yeux, celles au voile blanc, celles au voile noir ; celle au bambou coupant
leur front. En kimono, en pagne, drapées ou culottées. Vous sentirez se poser sur
vous des regards dont vous n’avez encore nulle idée. Il y en aura de brûlants, de
tranchants, d’insistants, de royaux, d’indéchiffrables. Vous verrez des femmes qui,
lorsqu’elles marchent, font le bruit d’une vitrine de joaillier qui s’écroule, telle-
ment elles sont, ces créatures, couvertes d’or, d’argent, d’ambre, d’ivoire et de ver-
roteries. Vous en verrez aux cheveux coupés franchement en brosse, d’autres à qui
il faut deux jours et l’aide de toute une famille pour préparer une coiffure qu’on
ne touche plus pendant un mois. Vous verrez celles qui se tiennent sur des pieds
brisés, celles qui s’avancent comme un oiseau sautille, et des esclaves marcher
comme des princesses.
Gravissez les coupées de mes bateaux. Je vous conduirai vers toutes les mer-
veilles des hommes et de la nature. Je mène à Fez, aux Pyramides, au Bosphore, à
l’Acropole, aux murailles de Jérusalem. Je mène aux temples hindous du Sud au
Tadg-Mahall, à Angkor, à la baie d’Along et même jusqu’à Enoshima !
Je vous ferai voir des oiseaux qui plongent et des poissons qui volent. Embarque-
toi ! embarque-toi !
Tu arracheras des ananas, tu mangeras des mangues, tu boiras le lait de la noix
des cocotiers. Tu verras des arbres en feu, mais qui ne flambent pas, quoiqu’ils
s’appellent des flamboyants. Tu verras les champs de thé, les grandes plaines inon-
dées où le riz qui pousse n’est encore qu’un tapis de velours frémissant et vert.
Tu verras des arbres alignés à l’infini ainsi que les soldats d’une armée immense.
Comme eux ils saignent mais ce n’est que du caoutchouc pour te permettre de
rouler en automobile".................
Lorsque j'habitais Marseille je fus un jour au port chercher ma famille
qui revenait d'Asie pour des vacances, je me souviens de mon anxiété de savoir comment les y retrouver.
histoire du phare du Planier
http://boulesteix.blog.lemonde.fr/2008/03/02/lincroyable-histoire-de-loptique-du-phare-du-planier/
jeudi 10 juillet 2014
Les Rutènes
Je refais ma valise avec deux cibles pré-établies dont je vous ferai la surprise la semaine prochaine.
Pourquoi les Rutènes parce que leur territoire englobait les deux départements que je vais traverser, le Tarn et l'Aveyron.
http://www.aveyron.com/histoire/prehist.html
Je ne ferai que traverser Albi que je connais très bien,
le grand vaisseau de St Cécile, visite incontournable
la suite est une question d'envie, de fil tiré dans la préhistoire ou le Moyen Age
jusqu'à la modernité.
je ne vous en dis pas plus..
je crois que le Musée Toulouse-Lautrec a fait peau neuve, il me faudra y revenir.
http://www.museetoulouselautrec.net/le-palais-de-la-berbie-et-ses-jardins.html
mais aussi celui consacré au grand explorateur Albigeois La Pérouse
qui vous emménera à Vladivostok ou Vanikoro
http://www.laperouse-france.fr/
Pourquoi les Rutènes parce que leur territoire englobait les deux départements que je vais traverser, le Tarn et l'Aveyron.
http://www.aveyron.com/histoire/prehist.html
Je ne ferai que traverser Albi que je connais très bien,
le grand vaisseau de St Cécile, visite incontournable
la suite est une question d'envie, de fil tiré dans la préhistoire ou le Moyen Age
jusqu'à la modernité.
je ne vous en dis pas plus..
je crois que le Musée Toulouse-Lautrec a fait peau neuve, il me faudra y revenir.
http://www.museetoulouselautrec.net/le-palais-de-la-berbie-et-ses-jardins.html
mais aussi celui consacré au grand explorateur Albigeois La Pérouse
qui vous emménera à Vladivostok ou Vanikoro
http://www.laperouse-france.fr/
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