mercredi 2 juillet 2014

Art... chitecture

Lecture de journal: et bien je demande à voir ... les imageries ... pariétales de

cette architecture, plus très longtemps à attendre ... ni même son devenir...

 pas de polémique sur le choix de ce quartier qui se veut novateur.

http://www.lecourrierdelarchitecte.com/article_4342

C'est la nouvelle des 50 ans de la Fondation Maeght

 architecte catalan José Lluis Sert

qui m'a plongé dans cette lecture.

Quelques réalisations des architectes Toulousains.


À tout seigneur tout honneur, c'est à Georges Candilis que revient la palme de l'architecte qui a le plus marqué la ville de son empreinte depuis la seconde guerre mondiale. Et pour cause, lui et son équipe ont remporté le concours pour la création du quartier Toulouse-Le Mirail.
Pour faire face à une croissance démographique importante en limitant l'étalement urbain, Toulouse a vu naître entre 1948 et 1958 une série de grands ensembles faits de tours et de barres, à Empalot, Jolimont ou Negreneys par exemple. Au début des années 60, le projet de nouveau quartier du Mirail est d'une toute autre ampleur. Pour la municipalité, il s'agissait de créer ex nihilo une ville pour 100 000 habitants ! Un concours fut donc lancé, auquel participa notamment Le Corbusier, et qui fut remporté par Candilis.
Vue aérienne, lac reynerieSon projet prévoyait de construire en dix ans entre vingt et vingt-cinq mille logements répartis entre grands collectifs, petits immeubles et maisons individuelles. Il s'organisait autour de deux axes novateurs : la construction d'immeubles en" y " limitant les vis-à-vis et tournés vers des jardins et des équipements publics, et la séparation des flux, voitures au niveau de la rue et circulation des piétons en hauteur par des coursives en façade des immeubles et des « dalles » reliant les constructions. On notera également que le projet de Candilis prévoyait de respecter la morphologie du terrain en préservant espaces arborés, sources, ruisseaux ou pigeonniers. Pour des raisons principalement économiques, le projet initial de Candilis ne fut pas mené à son terme, notamment dans sa dernière tranche (vers l'université) et que seulement 50 000 personnes se sont installées au Mirail au début des années 70.
Au passage, on peut profiter des bords du lac de la Reynerie (photo ci-contre), qui n'a rien de naturel puisqu'il est dû à la remontée des eaux de la nappe phréatique, à l'endroit où l'on a creusé pour extraire des matériaux utilisés lors de la construction du quartier.
Candilis à Toulouse, c'est aussi l'Université du Mirail qui a vu passer des générations d'étudiants depuis 1975.
Il convient enfin de ne pas oublier le marché/parking des Carmes, dans le centre historique de la ville, avec sa très particulière organisation en hélice et dont le toit offre un des plus beaux points de vue sur Toulouse
vue aérienne Mirail

Fabien Castaing a travaillé avec Candilis sur la réalisation du Mirail et de son université. Il fut aussi avec Pierre Viatge un des piliers de l'Atelier des Architectes Associés..
  Mirail veut dire miroir en catalan. Toulouse – le Mirail est donc imaginé comme un reflet moderne de la ville.

Le château de la Reynerie est un peu perdu dans ce quartier, construction palladienne jadis propriété de Guillaume Dubarry ... cela ne vous rappelle rien ? la Du Barry,  maîtresse de Louis XV.

Façade côté jardin


Ce Guillaume Dubarry, époux complaisant, eut tous les moyens pour construire et entretenir cette"folie" au sens propre du terme, assez insolite dans ce quartier,
un autre siècle!!! (1781-1783)
Son frère Jean Dubarry est celui qui a cédé sa maîtresse à Louis XV et arrangé le mariage de la dite dame avec son frère Guillaume,  pour convenances, lui aussi bénéficia des largesses royales.
Son hôtel particulier place St Sernin, était réputé pour ses splendeurs, il est maintenant le siège du très coté Lycée Ozenne.


   
                               Vestige des splendeurs passées (plafond) Flore.

                              Portrait signé Elisabeth Louise Vigée Le Brun
                                           Philadelphia Museum of Art


Cette charmante Toulousaine finit sa vie au château de Louveciennes, autre architecture, à sa commande, le Pavillon de musique.



                                    architecte: Claude-Nicolas Ledoux 




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mardi 1 juillet 2014

Vernissages

Puisque nous voilà dans la peinture... voici les vernissages auxquels je suis conviée




http://www.christophkovel.fr/

 évidemment le même jour mais pas la même heure !!

Tout aussi bien Carla que Carcassonne sont des sites remarquables. Carla, perché sur son piton est plus petit, plus intimiste,( j'y ai toujours rencontré des artistes d'exception ), célèbre pour celui qui porte son nom Bayle Pierre.

  • Pierre Bayle, copie du tableau de Louis Ferdinand Elle 
    Pierre Bayle, copie du tableau de Louis Ferdinand Elle © Musée Pierre Bayle
Pierre Bayle est né au Carla (Ariège), dans le comté de Foix, d’un père pasteur.
Lors de ses études au collège jésuite de Toulouse, il se convertit au catholicisme.
En 1670, bachelier ès Arts, il quitte Toulouse et abjure le catholicisme. Relaps, il est contraint de quitter le pays. Il s’enfuit alors à Genève où il entreprend des études de théologie.

des remparts la vue s'étend jusqu'aux Pyrénées

 une année, un sculpteur y avait placé des jardinières très originales





Art pariétal

Cela se rencontre ainsi, je suis dans une "phase" plutôt archéologique  mais pour ceux que cela ne passionne pas, ce n'est qu'un temps.. Je rencontrais très récemment un des spécialistes qui, lui, a eu la chance de rentrer dans la grotte Chauvet que l'on connait sous ce nom mais qu'il faudra dorénavant nommer Grotte du Pont d'Arc: je lui demandais ce qu'il pensait de la reconstitution qui se met en place comme celle de Lascaux, il la trouve excellente.

Voici une petite visite de ce site classé depuis les derniers jours de Juin au Partimoine Mondial de l'Unesco:

http://www.dailymotion.com/video/xm4rpo_la-grotte-chauvet-en-3d-anaglyphes_tech#from=embediframe

http://www.culture.gouv.fr/culture/arcnat/chauvet/fr/index.html

en comparatif le cheval de Lascaux,  à mon sens plus plat, moins de mouvement et d'expression que ceux, ci-dessus du Pont d'Arc.


dimanche 29 juin 2014

suite

Les tombes à char des Ardennes ne sont pas seules au monde celles de

l'Altaï en Sibérie, dans les Kourganes du Pazyrik, d'époque similaire sont

représentatives de l'art des Scythes, ces trésors sont conservés au Musée de

l'Hermitage à St Pétersbourg.

http://www.hermitagemuseum.org/html_En/03/hm3_2_6.html


                                                 peigne en or Scythe


Ces dernières années j'avais consacré un dossier sur les pierres à cerf de cette

même région pour Cerf Passion

 Des milliers de pétroglyphes sont répartis sur trois grands sites classés au patrimoine mondial de l'Unesco, les Balbal et les Pierres à cerfs  se dressent au cœur de cette région.


Découverte

On a récemment évoqué le chaudron de Gundestrup, nous voici encore dans

l'archéologie avec une superbe découverte : on vient de découvrir une tombe à

char dont la plus prestigieuse connue à ce jour est la tombe de Vix et la plus

chargée en artefacs d'origine méditerranéenne.

                                                  Cratère de Vix

Archéologie, découverte d’une tombe à char gauloise près de Charleville-Mézières

Des archéologues viennent de découvrir dans les Ardennes une grande tombe aristocratique probablement datée du Ier siècle avant Jésus-Christ renfermant un char doté de pièces en bronze et décoré d’or, ainsi que deux chevaux.
29/6/14 - 12 H 42

Fouille de la tombe à char.
Denis Gliksman/Inrap.

Fouille de la tombe à char.

Avec cet article
« Si l’existence de tombes à char en Champagne-Ardenne est connue aux VI et Ve s. av. J.-C., en revanche en débusquer une datant du Ier siècle est exceptionnel, observe Bertrand Roseau, archéologue du département des Ardennes. Découverte de façon inattendue alors que les archéologues fouillaient une villa gallo-romaine attenante, située le long d’une future autoroute reliant Charleville-Mézières et la frontière belge, cette sépulture est grande (15 m2) et renferme probablement une personne gauloise, de rang aristocratique.

Découverte dans de l’argile

Creusée dans une zone humide non loin d’un ruisseau, dans environ 80 cm d’argile ocre, la sépulture était bordée de planches et couverte d’un toit en bois, probablement de chêne, aujourd’hui effondré sur le défunt et son char. Le tout devait être surmonté d’un tumulus qui a dû être ensuite arasé. Pour l’heure, sous une tente blanche, des chercheurs grattent la terre à l’aide de spatules et de pinceaux, depuis une nacelle suspendue à un portique métallique, de façon à ne pas abîmer la couche archéologique.

Un char d’apparat et trois petits chevaux

Ils ont fait apparaître deux cerclages de roues en fer, ainsi que quelques restes de moyeux et de fines feuilles d’or probablement utilisées pour décorer les roues. « On a également mis au jour des cabochons de moyeux en bronze sertis de pâte de verre, ajoute Émilie Millet, archéologue à l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). Comme il s’agit de verre jaune opaque qui n’est apparu qu’à la fin de l’âge du Fer, vers 130 av. J.-C., on est à peu près sûr que la tombe date de cette époque », poursuit la jeune archéologue. À l’extrémité du timon émerge une pièce en bronze vert, décorée, et servant probablement à fixer le timon à une sorte de joug ou aux colliers des chevaux. Sous les planches du toit, les archéologues ont également mis au jour des céramiques.
De plus, à l’arrière du char, sont apparus « deux chevaux de petite taille, bien placés dos à dos, dont les restes osseux sont encore en connexion, ce qui signifie qu’ils ont été sacrifiés avant d’être enfouis », explique Sandrine Thiol, anthropologue, spécialiste des pratiques funéraires. Non loin d’eux, un troisième équidé.

Le nord-est de la France, une région riche en « tombes à char »          

« À partir du IIIe siècle av. J.-C., l’incinération devient prépondérante, mais 20 % des défunts sont encore inhumés », précise Sandrine Thiol. Ce type de tombe aristocratique émerge dès le VIIe siècle avant notre ère - au cours du premier âge du Fer - et s’achève avec la fin de la période gauloise, au début de notre ère. « Les chars les plus anciens sont équipés de 4 roues (comme celui de Vix, près de Châtillon-sur-Seine, en Côte d’Or) et de 2 roues au second âge du Fer », explique Gérard Bataille, archéologue Inrap spécialiste de l’âge du Fer.

Une princesse ou une prêtresse

Le plus souvent le défunt est un homme, parfois un adolescent, mais jamais un enfant. En revanche, à Vix, il s’agirait d’une princesse ou d’une prêtresse. Il est généralement inhumé sur le char, objet de prestige et symbole social. La Champagne-Ardennes est célèbre pour ce type de tombes, notamment à Bourcq, Semide et Acy-Romance, dans les Ardennes.
Enfin, « bien que le chantier doive s’achever ces jours-ci, il a été décidé de prolonger l’autorisation de fouilles vu la qualité exceptionnelle de cette tombe », a indiqué Benoît Huré, président du conseil général et sénateur.

                                                 Torque en or de Vix

Suspense

 Vont-ils réussir à se retrouver ?

si j'avais su  !! je ne l'ai trouvée qu'hier, à l'affut, Nistosien avait raison.....

 il y avait de la copulation dans l'air, cela va faire un couple d'exception ! tous

deux de taille respectable, je vais avoir des bébés "lucane".





 Trève de plaisanterie



Je n'avais pas encore eu l'opportunité de vous ramener au Museum

 quelques photos des oiseaux et de la lecture "Les oiseaux" d'Aristophane

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k365561/f6.imag

petit rappel de ce personnage: poète comique grec du V éme siècle avant JC

Dans la pénombre on les imagine faire des jacasseries...






remarques acerbes ou bienveillantes sur les visiteurs



ou s'essayer à quelques battements d'aile pour les effrayer !.....

quelques ululements lugubres, aussi ?






 J'ai une de mes filles qui ne rentrerait sous aucun prétexte dans ces pièces.





samedi 28 juin 2014

Rousseau

Jean-Jacques, bien sûr !!

pour les amoureux de la nature entre autres..

Quelle joie pour moi de voir que notre Guilhem, le prochain ingénieur en

agronomie de la famille soit allé se "recueillir " sur le rocher de Rousseau..



Je me souviens qu'il appréciait toute la bibliographie de cet auteur et rien

d'étonnant qu'il fasse référence à Julie ou la Nouvelle Héloise.

http://www.rousseau-2012.fr/connaitre-rousseau/loeuvre-et-lesprit-de-rousseau/rousseau-du-sentiment-de-la-nature-a-la-botanique/

Les grands auteurs savent organiser les mots pour transmettre au lecteur les

 facettes de leur sentiments, ils en avaient aussi "le vocabulaire" magnaient les

subjonctifs avec aisance et ceci dans toutes les langues, les Goethe, Schiller,

 Pouchkine, Dante, Shakespeare, pour ceux qui me viennent à l'esprit sur

 l'instant.

 Un autre "contemplateur" de la nature figure dans mes favoris :

 Caspar David  Friedrich l'a peint devant une mer de nuages






En ce qui me concerne, c'est plutôt une contemplation muette, une vacuité, qui

me permet de rentrer en communication avec l'état de la nature.