mercredi 23 avril 2014

Cap à l'Est

Préparatifs, pour l'instant je mets tout dans la mème valise, l'archéologie aérienne, les bornes milliaires, les voies romaines, Massalia et Arelate.

 http://voies.archeo-rome.com/voies04.html

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_bornes_milliaires_de_France_prot%C3%A9g%C3%A9es_aux_monuments_historiques


 pour avoir servi de support de supplice cette borne milliaire est vénérée dans l'église de Badera (Baziège) sur la voie Aquitania


Frédéric Mistral, Alexandre Dumas et son héros enfermé au Château d'If,
île au large de Marseille servant de prison, le héros c'est "le Comte de Monte Cristo "        http://youtu.be/q0avimcX_7k

 Marcel Pagnol et sa trilogie   http://youtu.be/w8rXPeB8-DY

Je ne pars pas tant voir la Marseille moderne  mais plutôt dans la ligne directe de mes voyages, la période romaine  et ce sera une surprise pour vous à mon retour.
 Non plus les années de résidence où de mon balcon la vue sur Notre Dame de la Garde était imprenable.

                                              photo MichaëlG

Pour illustrer cet article, je pourrais vous proposer la St Victoire de Cézanne à Aix en provence, où je passerai peut-être.



J'ai traversé la Crau pendant des années de Marseille à Toulouse, et j'ai même été un jour de passage aux Baux, sur les lieux de tournage du Testament d'Orphée de Jean Cocteau où j'ai aperçu Picasso en visite.



la Crau: paléo delta de la Durance


Mais aussi Van Gogh:   http://www.ledauphine.com/actualite/2014/04/11/vincent-van-gogh-est-enfin-de-retour-a-arles





J'ai eu beaucoup de périodes dans ma vie, la période Toulousaine, la période Parisienne, la période Marocaine, la période Provençale et la période Ariègeoise.

(ceci n'est pas encore un testament)

Il faut que je m'explique Massalia c'est Marseille et Arelate, Arles.

http://www.dailymotion.com/video/xlkxdq_hortus-jardin-d-inspiration-romaine-a-arles_news



samedi 19 avril 2014

les cloches

Ouvrez bien vos paniers  ! elles reviennent de Rome !!

il va pleuvoir des oeufs en chocolat !

Je me demande bien pouquoi on dit de quelqu'un qui n'a pas bien compris

"Quelle cloche" !

Des bourdons aux clarines et grelots, quelle présence charmante !

Mes préférées sont celles qui se font bien voir au sein des dentelles de fer forgé

des Campaniles,  spécialité provençale mais pas exclusivement.



 http://www.var.fr/c/document_library/get_file?uuid=42bc9425-8b77-45bd-be1f-d4d15d07442a&groupId=35004

Celles-ci sur un toit à Auch ! Joyeuses Pâques !


 Il y a aussi les Audoises,

c'est aussi un grand souvenir:  ce jour-là on avait fait un tronçon du Sentier

Cathare, dans la journée, 25 kilomètres  ! une voiture déposée à la future arrivée

l'autre ( Tuchan -Durban) forcément au départ, et avec nos pitchouns qui ont

été bien courageux, une d'entre elles avait traîné son dictionnaire d'Anglais

dans son sac à dos, on ne s'en est aperçu qu'à la fin du parcours.

  étape à Cascatel des Corbières

dont vous pouvez admirer le campanile:

à recommander, ses chambres d'Hôtes et leurs crus...............



Suite

Je n'ai pas d'intention éducative même si quelque fois je peux  l'être: je m'attache au partage de mes connaissances, ou de mes passions, qui est un bien grand mot, aucune d'elles ne trouble ma sérénité sinon l'envie de découvrir toujours un peu plus dans tous les domaines.

 Le week-end va être chargé, suivi d'un déplacement à Toulouse pour Sciences Animation, une association dont je fais connaissance  en temps que membre  d'une de ses filiales, Pyrène Sciences.

 http://www.universcience.tv/contributeur-science-animation-toulouse-337.html

 Je prends donc un peu d'avance.

 On reparle du cerf que j'ai quitté hier, il faudrait des pages pour cerner sa "personnalité".

                                                 Jules Edmond Masson


En effet tout individu qui n'est pas chasseur à pied ou à cheval, avide de ses chairs ou de ses "massacres" le recherche et le cotoie avec respect.

 J'aime à me souvenir des jours de recherche à la découverte des centaines d'oeuvres d'art créées à son image dans toutes les civilisations.

 Je les ai toutes en mémoire .

 Ma prédilection va aux toutes premières représentations connues comme la frise des cerfs de Lascaux, les cerfs scythes ou mésopotamiens, les rhytons en or, les fresques ou mosaiques romaines  etc

Bête sauvage herbivore il est moins redouté que les ours ou les loups carnivores, mais s'il n'a pratiquement  plus de prédateur en France... les hommes forestiers en sont pourtant de redoutables et il faut les comprendre car s'ils proliféraient nous n'aurions plus de forêts.

                                              Clovis Masson , le père

Mon salon s'ouvre sur l'agrandissement d'un grand moment vécu avec Frisco , ce cerf que nous regardions les yeux dans les yeux...



La souille est la flaque d'eau ou le cerf se vautre comme beaucoup d'autres animaux de la forêt, sangliers entre autres pour se débarrasser des parasites qu'ils portent.

 http://www.symposium-cerf.com/documents/actes_comp_pdf/01%20-%20acte%20fievet.pdf












Feuilles et branches


 Pas de philosophie dans cette exploration, à vrai dire mal commencée puisque le feuillage neuf  brouille les repères
et que j'ai complètement perdu hier, les miens.

 Les roles sont inversés, ce sont d'habitude les mamans sauvages qui retrouvent leus petits, là, c'est Frisco qui je ne sais comment a réussi à me retrouver, il faut dire qu'après ça, il m'a toujours gardée "à l'oeil".

Toujours cramponnée dans les descentes, bien calculer mon coup, ne pas poser le pied sur une pierre dissimulée par des feuilles et dévaler  sans controle...

Ce géant s'est déchiré au niveau de son anastomose.

Le terrain est actuellement d'une sécheresse inouie on se demande comment la végétation peut s'épanouir.
Heureusement de multiples ruisseaux dévalent les pentes, quelquefois périlleux à traverser

 Dernière sortie avant l'automne, les fougères vont sortir, la chaleur déjà bien présente hier, va s'accentuer mais c'était hier des endroits où nous n'étions pas encore passés.
Frisco m'a amenée voir une souille avec les poils qui surnageaient et le tronc de hêtre lacéré par les ramures,



 ce sera l'occasion d'expliquer ce processus du comportement des cervidés que vous tous ne connaissez pas peut-être ! ?





jeudi 17 avril 2014

Méditation

Vous avez été nombreux à aimer l'article sur les Génies, ce qui me donne des

indications sur vos goûts qui  rejoignent les miens, pour le moins éclectiques

comme vous avez pu le constater.

Ils ont toujours trait aux beautés de la nature et de l'art, de l'histoire aussi.

C'est un départ très matinal, pour le bain de nature, dans lequel je me plonge

 régulièrement.

La méditation sera partagée avec l'observation.

Le reportage sur ces aventures suivra, plutôt demain car je rentre souvent

 "explosée" au terme des kilomètres de marche.

mercredi 16 avril 2014

Des Génies

Chateaubriand

" Le XIXe siècle s'ouvre en 1802 aves la publication du Génie du Christianisme et la naissance de Victor Hugo. Le Génie, pour tout le Romantisme, apparut comme l'oeuvre majeure de son auteur
A une France qui "sortait du chaos révolutionnaire", qui" avait alors un besoin de foi, une avidité de consolation religieuse", Chateaubriand proposait une apologie du Christianisme destinée comme il l'écrira dans les mémoires d'Outre-Tombe, à "détruire l'influence de Voltaire" et des Philosophes du XVIIIe siècle.
Une telle ambition ne pouvait que diviser fièvreusement les premiers lecteurs: dénoncé comme rétrograde par les idéologues de la Décade philosophique, soutenu par Fontanes et le Mercure de france, Chateaubriand s'expliqua dans une Défense du Génie du Christianisme et des Notes et éclaircissements. L'ouvrage fit évènement
Il bénéficiait d'une heureuse conjoncture politique: Bonaparte, pour asseoir sa puissance, cherchait à se concilier l'Eglise. L'union fut de courte durée. Le temps des polémiques passé, l'ouvrage se révèle d'une extrême fécondité.

Inaugurant une nouvelle manière de sentir, il ouvre des temps nouveaux pour la création littéraire et pour la pensée religieuse au XIXe siècle, tout en conservant une fidèle lucidité à l'égard du XVIIIe siècle  de Rousseau ( et même de Voltaire! de la tradition de classique de Pascal, Bossuet et Fénelon, de la culture antique d'Homère à Virgile.
S'affirment deux caractères originaux de l'oeuvre à venir: l'esprit de liberté  y dialogue avec la fidélité, déjà la création se fonde chez l'écrivain dans les pouvoirs de la mémoire.
Le propos apologétique du génie du Christianisme se justifie en effet par la conviction que la révolution et ses séquelles n'ont pu effacer dans les mentalités collectives les souvenirs séculaires qu'y a déposé le christianisme: il suffit d'en réveiller les images et les émotions pour rendre à celui-ci sa vitalité

Ainsi le Génie, présenté comme le fruit d'une conversion personelle, répond-t-il dans l'espérance à l'Essai sur les révolutions de 1797 qui s'était achevé sur l'angoisse de voir la tradition chrétienne dénaturée et épuisée.
C'est une religion sensible au coeur et à l'imagination que le Génie veut promouvoir: non pas une sentimentalité religieuse mais un élan d'adhésion aux formes du sublime chrétien que recèlent aussi bien la doctrine, le culte la sensibilité nouvelle à la nature et aux arts que développe le christianisme.

C'est donc la" beauté de Dieu"selon le mot de Joubert qui inspire une telle apologie :sublime, grâce et mystère d'un Dieu qui appelle une heureuse contemplation de ses merveilles dans la nature mais aussi sublime terrible désert  de la mort et de l'abîme, sublime christique et fénelonien qui joint douceur et douleur.
C'est aussi une anthropologie nouvelle que fonde le Génie du christianisme :elle s'illustre particulièrement dans les deux récits concus d'abord pour l'illustrer, Atala et René. Elle définit l'homme comme un être de manque et de désir, divisé entre l'inquiétude, cette impossibilité du repos qu'alimente l'insatisfaction devant ce qui est fini, et la mélancolie, nostalgie d'un absolu perçu comme évident et pourtant inaccessible.
Le Génie du christianisme propose encore une poétique d'une grande fécondité.
Loin de s'appuyer sur une révolution culturelle où s'oublieraient les beautés de l'héritage antique,  elle les accueille au contraire dans une attitude d'hospitalité spirituelle. Racine n'abolit pas Virgile pas plus qu'il n'est aboli par le nouveau monde culturel issu de la Révolution: chacun dit l'absolu, à sa mesure et de la manière qui est adaptée à son temps.
Et si l'inspiration chrétienne l'emporte sur les beautés païennes, c'est dans la mesure où s'approfondissent l'inquiétude et la misère des passions dont la référence est désormais l'infini et le mystère qui viennent de Dieu.

Alors elles peuvent s'allier avec le grand ton du XVIIe siècle qui dénonce toute illusion, avec l'élégance de la grâce néo-classique, la fièvre du pathétique liè aux angoisses modernes, Chateaubriand écrit dans "la Préface testamentaire" des Mémoires d'outre-tombe qu'il a "vu finir et commencer un monde"

Riche d'un héritage librement transmis, il a en effet, dans le Génie du Christianisme, commencé un monde."


Arlette Michel
  professeur émérite à l'université de Paris IV-Sorbonne



Johan Sébastien Bach            http://youtu.be/KwY3STY0eD8

Léonard de Vinci
Salvador Dali


vous remarquerez un brouillage sur le texte de Chateaubriand que malgré mes efforts !... et la retranscription du texte (que je sais maintenant par coeur )
 je n'ai pu effacer !!!


Le Pommier




                    Alors que le cerisier pleure ses pétales le pommier éclot:

Mais les martinets ne sont pas encore là.....

Il faut plus d’une pomme,
Pour emplir un panier,
Il faut plus d’un pommier
Pour que chante un verger,
Mais il ne faut qu’un homme,
Pour qu’un peu de bonté,
Luise comme une pomme,
Que l’on va partager.
                      Maurice Carème


mais je n'ai qu'un pommier !!



ces quelques jours de grand beau-temps favorisent les travaux au jardin

et occupent toutes mes journées.

Le texte ci-dessous va me servir d'introduction pour les pommes des Hespérides

Carl Gustav Jung, Dialectique du Moi et de l'inconscient, 1933

La valeur personnelle ne peut résider que dans l'élaboration philosophique, et non point dans la vision primaire. Celle-ci, au début, chez le philosophe aussi, germe simplement et pousse ses bourgeons à partir du même fond d'idées communes à l'humanité, patrimoine auquel participe en principe tout un chacun : c'est du même pommier que proviennent toutes les pommes d'or, que ce soit un apprenti serrurier débile ou un Schopenhauer qui les ramasse, lorsqu'elles tombent au souffle de la vie.
  • Dialectique du Moi et de l'inconscient (1933), Carl Gustav Jung (trad. Docteur Roland Cahen), éd. Gallimard, coll. Folio Essais, 1964 (ISBN 2-07-032372-2), partie I. Des effets de l'inconscient sur le conscient, chap. II. Les conséquences de l'assimilation de l'inconscient, p. 58
(Mais un serrurier même apprenti n'est pas forcèment débile!!  comparaison contestable, il y eut des serruriers prestigieux (Louis XVI )

Hercule et les pommes du jardin des Hespérides

                                                    Tapisserie
Tapisserie

Laine et soie

309 x 272 cm

Don de Michel Demoortel

2007



Maison Jonathas, Enghien

Le onzième des Travaux consistait à rapporter les fruits d'or d'un pommier, cadeau de la Gaia à Héra. Elle l'avait planté dans son jardin divin qui se trouvait sur les pentes du mont Atlas, là où les chevaux du char du Soleil, hors d'haleine achèvent leur randonnée et où les troupeaux d'Atlas (mille moutons et mille vaches) se promenaient paisiblement dans les pâturages. Lorsqu'un jour Héra s'aperçut que les filles d'Atlas, les Hespérides, à qui elle avait confié la garde de l'arbre, volaient les pommes, elle plaça Ladon, le dragon vigilant, autour du pommier pour en interdire l'approche.
Bien que les pommes fussent la propriété d'Héra, Atlas en était fier, comme un jardinier de ses beaux fruits, et Thémis l'avait averti qu'un jour son arbre serait dépouillé de son or par un fils de Zeus. Atlas, qui n'avait pas encore été condamné à porter le globe terrestre sur ses épaules, construisit des murs solides autour du jardin et chassa tous les étrangers de son territoire. Héraclès, ignorant dans quel endroit se trouvait le jardin des Hespérides, traversa l'Illyrie jusqu'au fleuve Pô, patrie du dieu marin, Nérée, l'Oracle. Quand enfin Héraclès arriva sur le Pô, les nymphes du fleuve, filles de Zeus et de Thémis, le conduisirent à Nérée qui était endormi. Héraclès se saisit du vénérable dieu de la mer et, s'agrippant à lui malgré ses multiples métamorphoses, le contraignit à lui dévoiler le moyen de prendre les pommes d'or.
Nérée avait conseillé à Héraclès de ne pas cueillir lui-même les pommes mais d'utiliser Atlas pour le faire à sa place et de le soulager pendant ce temps de son formidable fardeau, donc, en arrivant au jardin des Hespérides, il demanda à Atlas de lui rendre ce petit service.

Atlas soutenant le monde
© Boris VALLEJO
Atlas aurait fait vraiment n'importe quoi en échange d'une heure de répit, mais il redoutait Ladon qu'Héraclès alors tua d'une flèche tirée par-dessus le mur du jardin. Héraclès s'était donc baissé pour recevoir le poids du globe terrestre sur les épaules et Atlas était parti; il s'en revenait à présent avec trois pommes cueillies par ses filles. Il trouvait que la liberté était bien agréable et il décida de porter lui-même les pommes à Eurysthée, à condition qu'Héraclès porte la terre pendant quelques mois encore. Héraclès fit semblant d'accepter, mais comme il avait été prévenu par Nérée de n'accepter aucune proposition de ce genre, il pria Atlas de reprendre le globe pendant un instant, afin de mettre un coussinet sur sa tête. Atlas, facilement trompé, posa les pommes sur le sol et reprit son fardeau, Héraclès alors les ramassa et s'éloigna en lui faisant un petit salut ironique.
A quelques mois de là, Héraclès apporta les pommes à Eurysthée qui les lui rendit; il les offrit alors à Athéna qui les restitua aux nymphes, car il était interdit que la propriété d'Héra leur fût enlevée.
- See more at: http://mythologica.fr/grec/heraclet11.htm#sthash.Q7904bdk.dpuf
Le onzième des Travaux consistait à rapporter les fruits d'or d'un pommier, cadeau de la Gaia à Héra. Elle l'avait planté dans son jardin divin qui se trouvait sur les pentes du mont Atlas, là où les chevaux du char du Soleil, hors d'haleine achèvent leur randonnée et où les troupeaux d'Atlas (mille moutons et mille vaches) se promenaient paisiblement dans les pâturages. Lorsqu'un jour Héra s'aperçut que les filles d'Atlas, les Hespérides, à qui elle avait confié la garde de l'arbre, volaient les pommes, elle plaça Ladon, le dragon vigilant, autour du pommier pour en interdire l'approche.
Bien que les pommes fussent la propriété d'Héra, Atlas en était fier, comme un jardinier de ses beaux fruits, et Thémis l'avait averti qu'un jour son arbre serait dépouillé de son or par un fils de Zeus. Atlas, qui n'avait pas encore été condamné à porter le globe terrestre sur ses épaules, construisit des murs solides autour du jardin et chassa tous les étrangers de son territoire. Héraclès, ignorant dans quel endroit se trouvait le jardin des Hespérides, traversa l'Illyrie jusqu'au fleuve Pô, patrie du dieu marin, Nérée, l'Oracle. Quand enfin Héraclès arriva sur le Pô, les nymphes du fleuve, filles de Zeus et de Thémis, le conduisirent à Nérée qui était endormi. Héraclès se saisit du vénérable dieu de la mer et, s'agrippant à lui malgré ses multiples métamorphoses, le contraignit à lui dévoiler le moyen de prendre les pommes d'or.
Nérée avait conseillé à Héraclès de ne pas cueillir lui-même les pommes mais d'utiliser Atlas pour le faire à sa place et de le soulager pendant ce temps de son formidable fardeau, donc, en arrivant au jardin des Hespérides, il demanda à Atlas de lui rendre ce petit service.

Atlas soutenant le monde
© Boris VALLEJO
Atlas aurait fait vraiment n'importe quoi en échange d'une heure de répit, mais il redoutait Ladon qu'Héraclès alors tua d'une flèche tirée par-dessus le mur du jardin. Héraclès s'était donc baissé pour recevoir le poids du globe terrestre sur les épaules et Atlas était parti; il s'en revenait à présent avec trois pommes cueillies par ses filles. Il trouvait que la liberté était bien agréable et il décida de porter lui-même les pommes à Eurysthée, à condition qu'Héraclès porte la terre pendant quelques mois encore. Héraclès fit semblant d'accepter, mais comme il avait été prévenu par Nérée de n'accepter aucune proposition de ce genre, il pria Atlas de reprendre le globe pendant un instant, afin de mettre un coussinet sur sa tête. Atlas, facilement trompé, posa les pommes sur le sol et reprit son fardeau, Héraclès alors les ramassa et s'éloigna en lui faisant un petit salut ironique.
A quelques mois de là, Héraclès apporta les pommes à Eurysthée qui les lui rendit; il les offrit alors à Athéna qui les restitua aux nymphes, car il était interdit que la propriété d'Héra leur fût enlevée.
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Le onzième des Travaux consistait à rapporter les fruits d'or d'un pommier, cadeau de la Gaia à Héra. Elle l'avait planté dans son jardin divin qui se trouvait sur les pentes du mont Atlas, là où les chevaux du char du Soleil, hors d'haleine achèvent leur randonnée et où les troupeaux d'Atlas (mille moutons et mille vaches) se promenaient paisiblement dans les pâturages. Lorsqu'un jour Héra s'aperçut que les filles d'Atlas, les Hespérides, à qui elle avait confié la garde de l'arbre, volaient les pommes, elle plaça Ladon, le dragon vigilant, autour du pommier pour en interdire l'approche.
Bien que les pommes fussent la propriété d'Héra, Atlas en était fier, comme un jardinier de ses beaux fruits, et Thémis l'avait averti qu'un jour son arbre serait dépouillé de son or par un fils de Zeus. Atlas, qui n'avait pas encore été condamné à porter le globe terrestre sur ses épaules, construisit des murs solides autour du jardin et chassa tous les étrangers de son territoire. Héraclès, ignorant dans quel endroit se trouvait le jardin des Hespérides, traversa l'Illyrie jusqu'au fleuve Pô, patrie du dieu marin, Nérée, l'Oracle. Quand enfin Héraclès arriva sur le Pô, les nymphes du fleuve, filles de Zeus et de Thémis, le conduisirent à Nérée qui était endormi. Héraclès se saisit du vénérable dieu de la mer et, s'agrippant à lui malgré ses multiples métamorphoses, le contraignit à lui dévoiler le moyen de prendre les pommes d'or.
Nérée avait conseillé à Héraclès de ne pas cueillir lui-même les pommes mais d'utiliser Atlas pour le faire à sa place et de le soulager pendant ce temps de son formidable fardeau, donc, en arrivant au jardin des Hespérides, il demanda à Atlas de lui rendre ce petit service.

Atlas soutenant le monde
© Boris VALLEJO
Atlas aurait fait vraiment n'importe quoi en échange d'une heure de répit, mais il redoutait Ladon qu'Héraclès alors tua d'une flèche tirée par-dessus le mur du jardin. Héraclès s'était donc baissé pour recevoir le poids du globe terrestre sur les épaules et Atlas était parti; il s'en revenait à présent avec trois pommes cueillies par ses filles. Il trouvait que la liberté était bien agréable et il décida de porter lui-même les pommes à Eurysthée, à condition qu'Héraclès porte la terre pendant quelques mois encore. Héraclès fit semblant d'accepter, mais comme il avait été prévenu par Nérée de n'accepter aucune proposition de ce genre, il pria Atlas de reprendre le globe pendant un instant, afin de mettre un coussinet sur sa tête. Atlas, facilement trompé, posa les pommes sur le sol et reprit son fardeau, Héraclès alors les ramassa et s'éloigna en lui faisant un petit salut ironique.
A quelques mois de là, Héraclès apporta les pommes à Eurysthée qui les lui rendit; il les offrit alors à Athéna qui les restitua aux nymphes, car il était interdit que la propriété d'Héra leur fût enlevée.
Héraclès, ayant soif, après avoir accompli ce labeur frappa la terre de son pied et fit jaillir un ruisseau qui, par la suite, devait sauver la vie des Argonautes lorsqu'ils furent pris par la soif dans le désert de Libye. Entre-temps Héra, pleurant Ladon, le plaça au milieu des étoiles où il figure la constellation du Dragon.
- See more at: http://mythologica.fr/grec/heraclet11.htm#sthash.JAbT3lYm.dpuf
Le onzième des Travaux consistait à rapporter les fruits d'or d'un pommier, cadeau de la Gaia à Héra. Elle l'avait planté dans son jardin divin qui se trouvait sur les pentes du mont Atlas, là où les chevaux du char du Soleil, hors d'haleine achèvent leur randonnée et où les troupeaux d'Atlas (mille moutons et mille vaches) se promenaient paisiblement dans les pâturages. Lorsqu'un jour Héra s'aperçut que les filles d'Atlas, les Hespérides, à qui elle avait confié la garde de l'arbre, volaient les pommes, elle plaça Ladon, le dragon vigilant, autour du pommier pour en interdire l'approche.
Bien que les pommes fussent la propriété d'Héra, Atlas en était fier, comme un jardinier de ses beaux fruits, et Thémis l'avait averti qu'un jour son arbre serait dépouillé de son or par un fils de Zeus. Atlas, qui n'avait pas encore été condamné à porter le globe terrestre sur ses épaules, construisit des murs solides autour du jardin et chassa tous les étrangers de son territoire. Héraclès, ignorant dans quel endroit se trouvait le jardin des Hespérides, traversa l'Illyrie jusqu'au fleuve Pô, patrie du dieu marin, Nérée, l'Oracle. Quand enfin Héraclès arriva sur le Pô, les nymphes du fleuve, filles de Zeus et de Thémis, le conduisirent à Nérée qui était endormi. Héraclès se saisit du vénérable dieu de la mer et, s'agrippant à lui malgré ses multiples métamorphoses, le contraignit à lui dévoiler le moyen de prendre les pommes d'or.
Nérée avait conseillé à Héraclès de ne pas cueillir lui-même les pommes mais d'utiliser Atlas pour le faire à sa place et de le soulager pendant ce temps de son formidable fardeau, donc, en arrivant au jardin des Hespérides, il demanda à Atlas de lui rendre ce petit service.

Atlas soutenant le monde
© Boris VALLEJO
Atlas aurait fait vraiment n'importe quoi en échange d'une heure de répit, mais il redoutait Ladon qu'Héraclès alors tua d'une flèche tirée par-dessus le mur du jardin. Héraclès s'était donc baissé pour recevoir le poids du globe terrestre sur les épaules et Atlas était parti; il s'en revenait à présent avec trois pommes cueillies par ses filles. Il trouvait que la liberté était bien agréable et il décida de porter lui-même les pommes à Eurysthée, à condition qu'Héraclès porte la terre pendant quelques mois encore. Héraclès fit semblant d'accepter, mais comme il avait été prévenu par Nérée de n'accepter aucune proposition de ce genre, il pria Atlas de reprendre le globe pendant un instant, afin de mettre un coussinet sur sa tête. Atlas, facilement trompé, posa les pommes sur le sol et reprit son fardeau, Héraclès alors les ramassa et s'éloigna en lui faisant un petit salut ironique.
A quelques mois de là, Héraclès apporta les pommes à Eurysthée qui les lui rendit; il les offrit alors à Athéna qui les restitua aux nymphes, car il était interdit que la propriété d'Héra leur fût enlevée.
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 Le 11ème des travaux d'Hercule (Héraclès) consistait à ramener les pommes d'or d'un pommier qu'Héra (Junon)  avait planté dans son jardin de l'Atlas. Cadeau de sa fille Gaïa il était gardé par Atlas et Ladon son dragon.
 Mais un jour Héra s'aperçoit que les filles d'Atlas, les Hespérides volent ses pommes d'or.
Hercule a toujours usé de subterfuges, il trompe Atlas qui en était le gardien auquel il fait lui-même cueillir les pommes, après avoir tué Ladon, et ramasse les pommes posées à terre.
 Héra inconsolable de la mort de Ladon le transforme en Constellation du Dragon .

 J'ai choisi de vous présenter  la sculpture d'Hercule, de dos, avec les pommes dans sa main.

Le onzième des Travaux consistait à rapporter les fruits d'or d'un pommier, cadeau de la Gaia à Héra. Elle l'avait planté dans son jardin divin qui se trouvait sur les pentes du mont Atlas, là où les chevaux du char du Soleil, hors d'haleine achèvent leur randonnée et où les troupeaux d'Atlas (mille moutons et mille vaches) se promenaient paisiblement dans les pâturages. Lorsqu'un jour Héra s'aperçut que les filles d'Atlas, les Hespérides, à qui elle avait confié la garde de l'arbre, volaient les pommes, elle plaça Ladon, le dragon vigilant, autour du pommier pour en interdire l'approche.
Bien que les pommes fussent la propriété d'Héra, Atlas en était fier, comme un jardinier de ses beaux fruits, et Thémis l'avait averti qu'un jour son arbre serait dépouillé de son or par un fils de Zeus. Atlas, qui n'avait pas encore été condamné à porter le globe terrestre sur ses épaules, construisit des murs solides autour du jardin et chassa tous les étrangers de son territoire. Héraclès, ignorant dans quel endroit se trouvait le jardin des Hespérides, traversa l'Illyrie jusqu'au fleuve Pô, patrie du dieu marin, Nérée, l'Oracle. Quand enfin Héraclès arriva sur le Pô, les nymphes du fleuve, filles de Zeus et de Thémis, le conduisirent à Nérée qui était endormi. Héraclès se saisit du vénérable dieu de la mer et, s'agrippant à lui malgré ses multiples métamorphoses, le contraignit à lui dévoiler le moyen de prendre les pommes d'or.
Nérée avait conseillé à Héraclès de ne pas cueillir lui-même les pommes mais d'utiliser Atlas pour le faire à sa place et de le soulager pendant ce temps de son formidable fardeau, donc, en arrivant au jardin des Hespérides, il demanda à Atlas de lui rendre ce petit service.

Atlas soutenant le monde
© Boris VALLEJO
Atlas aurait fait vraiment n'importe quoi en échange d'une heure de répit, mais il redoutait Ladon qu'Héraclès alors tua d'une flèche tirée par-dessus le mur du jardin. Héraclès s'était donc baissé pour recevoir le poids du globe terrestre sur les épaules et Atlas était parti; il s'en revenait à présent avec trois pommes cueillies par ses filles. Il trouvait que la liberté était bien agréable et il décida de porter lui-même les pommes à Eurysthée, à condition qu'Héraclès porte la terre pendant quelques mois encore. Héraclès fit semblant d'accepter, mais comme il avait été prévenu par Nérée de n'accepter aucune proposition de ce genre, il pria Atlas de reprendre le globe pendant un instant, afin de mettre un coussinet sur sa tête. Atlas, facilement trompé, posa les pommes sur le sol et reprit son fardeau, Héraclès alors les ramassa et s'éloigna en lui faisant un petit salut ironique.
A quelques mois de là, Héraclès apporta les pommes à Eurysthée qui les lui rendit; il les offrit alors à Athéna qui les restitua aux nymphes, car il était interdit que la propriété d'Héra leur fût enlevée.
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