Entre deux voyages et les recherches historiques qui les accompagnent,
l'art du jardin retient toute mon attention ; je ne pense pas toujours à
vous envoyer les fleurs qui se succèdent au fil du printemps bien que j'en
poste tous les jours une sur mon Instagram.
Cette année je pourrais vous dire que les roses ont beaucoup pleuré, les
lys qui leur succèdent ont bien du mérite de s'épanouir sous des pluies
incessantes, fines ou violentes.
Une belle journée entrecoupée de fraîcheur ont permis aux pavots
de m'offrir de beaux tableaux ; fantasques, car ils poussent où ils
veulent, parfois au détriment des plantes à côté de celles où ils ont élu
domicile.
La créativité de la nature est admirable au même titre que celle des
humains. Leur longévité aussi, à tel point que j'ai oublié bon nombre de
leurs noms. J'ai toujours privilégié les plantes qui se sont installées et
ont envahi leur lieu de villégiature.( les muguets, les hellébores )
Mon jardin est aussi habité par les oiseaux que je nourris ; le geai vient
tous les jours chercher ses cacahuètes sur le pilier de l'escalier qui
descend au jardin et les écureuils jouent à s'attraper autour du tronc du
grand cèdre. Le geai vit des jours difficiles, il se fait chasser par les
merles qui protègent leurs nids .
Il suffit de saisir le rayon de soleil ou bien le contre-jour
Une différence toutefois, mais de taille, les fleurs naissent s'épanouissent et se flétrissent pour revenir l'année suivante aussi belles:
les créations humaines si elles ne sont pas définitivement détruites de
main d'hommes, traversent les siècles, sauf peut-être le bois qui exposé
aux intempéries ne fera pas long feu ! ...
La fascination de l'homme pour l'or, s'explique par son caractère
indestructible.