Patrimoine portugais ces carreaux de faïence habillent les murs de tout un pays
depuis que le roi Manuel 1er séduit par les carreaux de faïence de l'Alhambra en
importe pour décorer son palais de Sintra.
Mais ils ont fait depuis beaucoup de chemin. Au début c'était des" alicatados" et si
l'on pense à l'azul, le bleu, c'est plutôt de l'arabe "al zulaicha" (petite pierre polie)
qu'ils tirent leur nom. C'est en 1584 qu'ils sont fabriqués au Portugal en adoptant la
polychromie.
A partir du XVI éme l'Italien Francesco Nicoloso introduit la technique de la
"majolique" qui consiste à recouvrir la terre cuite d'une couche d'émail blanc sur
laquelle se fixent les pigments. Le format carré de 14 cm de côté devient stantard.
Mais c'est vers le milieu du XVI ème que les Hollandais introduisent leur style.
Après le tremblement de terre de 1755, ces carreaux sont utilisés pour restaurer les
monuments endommagés et la Manufacture du Rato est alors fondée à Lisbonne.
C'est au XVIII ème que des artistes comme Antonio Pereira, Manuel dos Santos
décorent les azulejos puis Antonio de Oliveira Bernades et son fils Policarpo.
Sous le règne de Jean V (1706-1750) c'est toute la magnificence de cet âge d'or
qui se déploie sur ces carreaux et s'exporte au-delà des mers jusqu'à Madère, aux
Açores et au Brésil. Chaque siècle apporte sa touche; le romantisme avec Rafael
Bordalo Pinheiro, l'Art nouveau avec Josè Antonio Jorge Pinto et l'art déco avec
Jorge Colaço.Dans les années 1940-1950, d'autres artistes encore exerceront leur
art sur ce support, ce seront les grandes fresques géométriques de Manuel
Calgaleiro, Querubin Lap, Rolandio Sà Nogueira, Carlos Botelho et Maria Keil.
Dans le métro lisboète, d'autres artistes encore décorent les stations Vieira da
Silva, Alvaro Siza Vieira, Menez, Julio Pomar , pour ne citer que quelques-uns.
Museu national do Azulejos
https://www.youtube.com/watch?v=sa292Wio2XY
https://www.youtube.com/watch?v=lm9Glvcb3XM
file:///tmp/mozilla_blibli0/perspective-22400.pdf
http://www.mehat.gov.tn/fileadmin/user_upload/HistoiretechniqueetdeteriorationMIMOSOLNECoct2013.pdf
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