J'ai refait ma valise ; j'espère que la moisson sera bonne, je vous retrouve
au 15 août.
Bel été ! à tous.
J'ai refait ma valise ; j'espère que la moisson sera bonne, je vous retrouve
au 15 août.
Bel été ! à tous.
Au cours de cet été, les Abattoirs ont aussi donné place à cette artiste
réalisatrice danoise et écossaise qui rassemble un corpus d'oeuvres qui, à travers
une recherche interdisciplinaire mêlant sciences, géopolitique et
droits de
l'homme, aborde les modes d'exploration et d'exploitation du ciel et leur impact
sur terre.
https://www.hautegaronnetourisme.com/agenda/shona-illingworth-topologies-of-air/
Dans le même état d'esprit "Les Incertitudes de l'Espace" et la continuité de
l'exposition de 2018 "Gravité Zéro", les Abattoirs et l'Observatoire de l'Espace du
CNES poursuivent leur voyage dans l'espace en proposant une exploration
singulière de la recherche scientifique et spatiale.
Cette exposition réunit quatre artiste (Véronique Béland, Justine Emard, Elise
Parré, Isabelle Prim dont les oeuvres remettent en question le grand récit de
l'aventure spatiales tel qu'on le connaît.
A travers des videos et des installations conçues à partir de matériel d'archive
du CNES ou de documents plus contemporains, chacune nous entraîne vers une
réécriture fonctionnelle voire expérimentale de l'histoire de l'exploration
spatiale.
https://justineemard.com/les-incertitudes-de-lespace-les-abattoirs-toulouse/Les artistes deviennent narratrices, racontant des histoires moins connues de
cette aventure technologique et humaine. Elles reviennent sur les débuts de
l’épopée spatiale française au sortir de la deuxième guerre mondiale avec la
création de la base d’Hammaguir en Algérie alors française, dans le contexte
colonial africain, narrent les essais et les rencontres inattendues à bord d’un
ballon stratosphérique ou rappellent aussi les expéditions expérimentales des non
humains (animaux etc.) et des machines(véhicules spatiaux, intelligence
artificielle etc.) dans cette odyssée spatiale.
La collection d’art contemporain de l’Observatoire de l’Espace du Cnes rassemble
des œuvres issues d’appels à projets et de collaborations avec des artistes de
toutes les disciplines et désireux de porter une réflexion sur les matériaux,
anciens et actuels, issus des activités spatiales.
Chaque œuvre fait l’objet d’un dépôt aux Abattoirs, Musée – Frac Occitanie
Toulouse et vient renforcer le dialogue fertile entre arts et sciences développé
dans les collections.
L’exposition trouve un écho particulier sous le ciel de la ville Toulouse, qui s’inscrit
dans cette histoire terrestre de l’exploration spatiale, pour une saison sous le
signe des étoiles avec la présentation en partenariat avec le Hang-art à Esquièze-
Sère de l’exposition Et maintenant l’espace ! La collection de l’observatoire de
l’espace du Cnes (jusqu’au 9 octobre 2022).
Artistes : Véronique Béland, Justine Emard, Elise Parré, Isabelle Prim
En partenariat avec :
Court retour sur l'expo de 2018 "Gravité zéro"
https://www.youtube.com/watch?v=K6pVxLOZhgk
un beau marbre
les beaux drapés
????
Le jeu de massacre
https://www.francetvinfo.fr/culture/manifeste-orlan-une-retrospective-sur-la-figure-de-proue-du-body-art-francais-aux-abattoirs-de-toulouse_5073304.html
Il resterai encore beaucoup à dire au sujet de Mithra, et remercions le musée St
Raymond et les archéologues qui nous ont présenté grâce à ses nombreux vestiges
un épisode des premiers siècles de notre ère; passionnant, intrigant ! et je vous
en reparlerai bientôt.
Tout aussi surprenant dans un registre totalement différent, cette exposition aux
Abattoirs , décidément ces Toulousains !!!
Qui est Orlan ? Figure incontournale de la seconde moitié du XX ème et du XXI
ème siècle. Elle a un rôle majeur dans l'histoire de l'art et dans l'histoire du
féminisme.
Depuis les années 1960, non sans humour et provocation, ses positions
innovantes et subversives détournent les codes et les conventions préétablies.
Tout au long de sa vie, Orlan sort du cadre. Pionnière de la performance, utilisant
son propre corps comme médium de son art, elle en fait son outil pour rejeter les
normes imposées par la société et prendre sa place dans une histoire de l'art
écrite par les hommes.
Au sein d'une démarche transdisciplinaire qui allie la sculpture, la performance,
la photographie, la video et l'installation, Orlan est une des premières artistes à
s'être approprié des techniques scientifiques et médicales comme la chirurgie et
la biogénétique.
Ce sont ses drapés, plus conformistes que j'ai le plus apprécié.
https://www.youtube.com/watch?v=cJg0g0TxQds
Ce vase à décor mithriaque a été découvert à Lezoux en 1957, (Gaule Lyonnaise)
et il semble que ce vase en sigillée de type Dragfendorff-Dechelette 72 ne fut pas
le seul car sur le même lieu fut trouvé un poinçon matrice destiné à la décoration
de ce type de vase ; l'un d'entre eux fut d'ailleurs trouvé dans les fouilles du
mithreum d'Anger.
Deux types de vases étaient destinés au culte de Mithra, les récipients cérémoniels
et les élémentes de vaisselle utilisés pour le repas: existaient aussi des vases
brûle- parfum où l'encens était déposé pour purifier l'air lors des cérémonies,
tache allouée aux adeptes du grade du lion ; ceci attesté grâce à deux graffiti du
mithreum de Santa Prisca à Rpme ou des vases en Germanie inférieure (Cologne
et Tienen et en Germanie supérieure (Riegel et Koenigshoffen.
à pendeloques, celle de gauche était à Angers; celles de droite sont issues de
celui du mithreum II de Güglingen dans le Bade-Wurtemberg. Volontairement
incendié, sous la toiture effondrée les archéologues ont pu découvrir un ensemble
statuaire pratiquement complet , vaisselle de table , vases à boire, gobelets en
sigillée et multitude de lampes destinées aux jeux de lumière dans les
sanctuaires.
https://www.persee.fr/doc/rea_0035-2004_1996_num_98_3_4663
https://journals.openedition.org/gallia/1002?lang=en
https://core.ac.uk/download/pdf/20658081.pdf
https://www.academia.edu/514837/Aspects_du_culte_de_Mithra_des_repas_rituels_%C3%A0_la_th%C3%A9urgie_de_Mithra_%C3%A0_Sol_?email_work_card=view-paper
André Masson découvre la tauromachie dès le printemps 1934 à Tossa de Mar
et rencontre Picasso en 1925. Allié (par son mariage) avec Georges Bataille, c'est
dans la revue Acéphale en 1936 qu'il publie cinq eaux-fortes, les "Sacrifices "
accompagnées de textes de Bataille, qui illustrent tous les sacrifices tirés des
mythes de l'Antiquité. Sur celle-ci, il prend quelques libertés avec
la représentation de Mithra qu'il dessine , nu, la tête cornue conservant l'épi de
blé, le scorpion et le corbeau, le soleil est aussi présent, comme d'ailleurs dans le
texte de Bataille "Soleil pourri", où il évoque Mithra égorgeant le taureau comme
l'une des images du soleil.
La mise à mort du taureau lors des corridas, ne pouvaient qu'inspirer ces
surréalistes aficionados.
Il n'y a que la patte d'un taureau pour y placer Pablo Picasso !!!
conserve ici le scorpion et le chien.
https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00575655/document
Voici ce que nous en dit Anne Zieglé, "Cet autel en calcaire a été mis à jour à
Bordeaux en 1986 lors de fouilles dans un îlot situé aux confins de l'extension
méridionale de la ville de Burdigala, le long du cardo principal.
............................................................................................................................
Si le léoncéphale mithriaque est relié au zodiaque, comme cela est probable, les
spires des serpents pourraient alors décrire la course du soleil d'un solstice à
l'autre, les ailes correspondre aux saisons et la gueule ouverte du fauve
symboliser le temps vorace , ce qui l'assimilerait à un Chronos-Saturne.
Il serait alors l'expression iconographique d'un être cosmocrator lié aux
spéculations solaires, au temps, au cycle des saisons et au pouvoir sur le
firmament".
Ci-dessous , ce lion en calcaire oolithique provient de la Gaule Lyonnaise, vous le
trouverez sinon à Toulouse, à Dijon au musée archéologique ; il prenait place non
loin des dadophores dans le mithréum découvert en 1948 sur le site des Bolards,
vicus des Eduens qui fut par la suite volontairement détruit et incendié.
Il tient entre ses pattes une urne fluante, qui répand l'eau purificatrice, telles
celles que l'on pouvait trouver à l'entrée du mithreum
Du Nord au Sud de l'Est à l'ouest, peut-être une occasion pendant les voyages de
l'été de partir à la rencontre des mithraea.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_mithraea
On aborde ici les rituels du culte de Mithra avec ce repas symbolique
https://www.academia.edu/514837/Aspects_du_culte_de_Mithra_des_repas_rituels_%C3%A0_la_th%C3%A9urgie_de_Mithra_%C3%A0_Sol_
Les adorateurs de Mithra reconnaissaient une divinité unique, manifestée par la
lumière des astres, surtout le Soleil, brillant et invincible, ennemi de la nuit et
des démons. Mithra, ange de la lumière, était un serviteur du dieu Ormuzd, la
lumière primitive, et l’intercesseur des hommes auprès de lui.
Cette religion était très austère; les initiés étaient soumis à des épreuves, puis
«baptisés» par aspersion avec le sang d’un taureau. Les prêtres enseignaient que
par la pratique de certains rites de purification et d’abstinence, on pouvait
participer à la nature des astres lumineux et immortels.
Le 25 décembre, on célébrait Mithra: c’était la fête du Sol invictus, correspondant
à la naissance de ce dieu solaire (Dies Natalis Solis Invicti, jour de naissance du
soleil invincible), qui surgissait d’un rocher ou d’une grotte.
Cette date du 25 décembre provenait sans doute du calcul du nouveau calendrier
Julien (imposé par Jules César) fixant le solstice d’hiver à cette date.
Comme le sera la naissance du Christ.
https://saintraymond.toulouse.fr/Pour-en-savoir-plus-sur-l-exposition-Le-mystere-Mithra_a1254.html
https://www.youtube.com/watch?v=hSiXgvOjq7o
Accompagnateurs de Mithra, gardiens du temple, Cautès (le Soleil ascendant)
et Cautopatès ( le soleil descendant) sont facilement reconnaissables à leur
torche,soit levée, soit baissée.
Nous les retrouvons toujours soit dans les bas-reliefs, les poteries ou en sculptures
et celles du musée St Raymond sont remarquables.
Je vous conseille vivement la lecture de ce lien, un des articles les plus concis et
les plus explicites que j'ai pu consulter.
https://leg8.fr/religion/culte-de-mithra/
Cautès
Le suivant a été découvert en 1938 près de Nuits-Saint-Georges, accompagné
d'autres attributs que vous pouvez visiter au Musée de Dijon et celui de Nuits
Saint-Georges.
Calcaire oolithique fin. Fin du II ème ou III ème siècle apr j C
La dédicace portée sur son socle est la suivante
"Lucius L Anttiocus, à ses frais, a dédié"