dimanche 21 octobre 2018
Modigliani
La transition n'est pas si ardue !!... les commissaires d'exposition m'en donnent
le loisir en projetant maintenant les oeuvres sur les murs, je ne connais pas
leurs raisons, mais voilà que se font les choses à l'envers, et les amateurs
d'art ne sont pas tous d'accord; comme tous d'ailleurs n'apprécient pas le
principe du graffiti...
Milan après Paris s'exercent à ces nouvelles présentations, mais n'est ce pas
une façon d'intéresser de nouveaux publics ??
Et vous, vous aimez ?
C'est un sujet en tout cas que je mettrai sur le tapis au prochain séminaire de
muséologie auquel je suis conviée au Museum d'histoire naturelle de Toulouse.
Voilà en tout cas l'occasion de reparler de ce peintre:
"Dedo"comme le nomme familièrement sa mère a été l'élève de Guglielmo
Micheli à Livourne entre 1898 et 1900 mais il est surtout influencé par les
Macchiaioli, jeunes révolutionnaires de l'art en Toscane que l'on pourrait classer
dans les Impressionnistes et ceci sans qu'il ne devienne lui-même un
"paysagiste".
De santé fragile, Amedeo Modigliani, parcourt l'Italie avec sa mère ; Florence
où il réussit l'examen de l'Academia di belli Arti, Venise où il s'inscrit aussi à
l'Instituto de Bella Arti, à Venise son ami Manuel Ortiz de Zarate dit de lui que
très beau avec son épaisse chevelure noire, il plait beaucoup aux dames et
peint de manière académique. Le manque de moyens financiers lui fait
abandonner son inclination naturelle, la sculpture.
Pour bien connaître la jeunesse de Modigliani (1901) il faut se référer aux
lettres échangées avec son ami Oscar Ghiglia lui aussi peintre.
Sa pensée est Nietzschéenne ;" la vie doit être pleinement vécue avec
l'intention bien déterminée du devoir, le désir d'exalter et exciter l'intelligence
et de "chercher à provoquer et à perpétuer les stimulants fertiles parcequ'ils
peuvent pousser l'intelligence jusqu'à sa puissance créatrice".
Est-ce ainsi qu'il trouvera une réponse dans sa consommation d'alcool de
haschich et d'absinthe ?
Voilà pour sa jeunesse jusqu'à son départ pour Paris en 1906 en compagnie de
Gino Severini et de Juan Gris.
Portrait de Léopold Zborowski, son fidèle marchand (1919)
https://www.youtube.com/watch?v=qqwO463JLXc&vl=fr
https://www.youtube.com/watch?v=r2OhV90qzZ4
https://www.youtube.com/watch?v=1jhUmOixt44
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