Les bronzes au Musée de Mérida

 

 

                                              Le génie du Sénat

http://www.spainisculture.com/fr/obras_de_excelencia/museo_nacional_de_arte_romano_de_merida/genio_del_senado.html

 https://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1943_num_87_3_77647 

 

             https://www.persee.fr/doc/casa_0076-230x_1989_num_25_1_2532

 p 63

 

 

 

Je n'ai pas eu assez de temps pour "éplucher" toute la numismatique très présente

 

 

                   Jambière de combattant

 Sans oublier les portes en bronze du Musée Romain élaborées  à partir des plans

 d'Augusta Emerita., oeuvre de Francisco Lopez.

https://www.persee.fr/doc/rea_0035-2004_1989_num_91_3_4407

 https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000077080_fre

Tableaux de mosaïques Augusta Emerita

 Tableaux : puisque le musée d'art romain a pris l'option de les présenter verticalement;

il est ainsi aisé de les admirer frontalement .

 

 

                             https://www.youtube.com/watch?v=qlw5sjxR2X8

Mosaïque d'Orphée

 

Cela aurait été plus facile si j'avais eu accès au 2 ème étage

Au sous-sol, bel exemple des décorations murales, les tableaux ornant les murs 

des maisons.

 

                                 ou bien cette scène de chasse

 

https://www.academia.edu/5133606/Mosaicos_romanos_de_Merida._Nuevos_hallazgos._Jose_Maria_Alvarez_Martinez

pour en savoir beaucoup plus ...

                         https://files.core.ac.uk/pdf/1153/132474096.pdf

Le verre à Augusta Emerita

 Au lieu de vous promener comme j'ai pu le faire dans le musée d'art romain de

 Mérida,  je choisis l'option de vous présenter les verres puis sans doute les

 mosaïques, les bronzes et les marbres. Chacune des rubriques mettant en valeur 

chacun d'entre eux, plutôt que noyés dans l'ensemble.

 Evidemment le verre par sa fragilité, lorsqu'on le découvre intact comme ce 

poisson revêt un importance toute particulière.

 

             http://www.afaverre.fr/pdf/bull2014/2014-14-da%20cruz.pdf 

                https://leg8.fr/empire-romain/le-verre-chez-les-romains/

          file:///tmp/mozilla_blibli0/ARCH_151_0049.pdf            ( p. 80)

Mithra au Musée d'Art Romain

 https://www.academia.edu/76095415/Iconograf%C3%ADa_mitraica_en_Hispania?email_work_card=view-paper

 Quelques chiffres : 1050 inscriptions relatives au culte de Mithra; traces de culte,

490 en 127 endroits, plus largement en Italie puis une dense diffusion le long du

 Rhin et du Danube, peu de témoignages dans la péninsule ibérique, en Orient et 

en Afrique du Nord. 1.100 adeptes de Mithra ont laissé leur trace au sein de textes

 épigraphiques; sur la plaque en bronze de Virubum ( (Zollfeld) on dénombre 98 

noms dont on pense que seulement et sûrement deux  sont ceux de "Pères".

(Padre).

 Sept grades sacerdotaux dont celui du "Lion" , (le plus représenté avec le 

précédent) sont accrédités dans les témoignages inscrits.

Corbeau (Corax) Fiancé (Nymphus) Soldat (Miles) Lion (Leo) Perse (Perses) 

Héliodrome (Heliodromus) Père (Pater)

Les catégories sociales qui ont le plus diffusé ce culte sont les légions romaines, les

 marchands ou les douaniers. En Ombrie 37" cultores dei solis invicti Mithrae"

 forment  un collegium qui remplissaient des fonctions religieuses et funéraires.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Ce culte  était réservé aux hommes, la statue de Vénus dans le Mitraeum de

 Mérida n'y était que pour son aspect décoratif.

 
Dans la religion mithriaque il n'existe pas de textes sacrés écrits qui narrent la 

liturgie. les images sont une sorte de catéchisme véhicule de transmission des idées

 d'une communauté à une autre. Pour la première fois (lorsqu'elle reviendront à 

Mérida) toutes les statues relatives au culte de Mithra sont exposées formant une

 unité la plus représentative d'un Mithraeum. Datant du coeur du II ème siècle et 

certaines signées par l'atelier de Demetrius (sacerdote Gayo Accio Hedychro).

 Leurs dimensions et leurs caractères nous permettent de savoir comment était ce

lieu de culte, peut-être un des plus spacieux de la péninsule ibérique et de l'Empire.

 

encore à Toulouse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

           Si vous le souhaitez allez aussi au Louvre (Paris)

https://collections.louvre.fr/en/ark:/53355/cl010120306

  

                  

  J'ai eu la chance de le photographier à Toulouse

                                                       voir mes articles de fin juin, début juillet

             https://www.youtube.com/watch?v=Wx01Uf7l0lU

 https://www.academia.edu/1019433/Les_religions_orientales_dans_les_provinces_occidentales_sous_le_Principat?email_work_card=view-paper

 

https://www.academia.edu/76095415/Iconograf%C3%ADa_mitraica_en_Hispania?email_work_card=view-paper

Mithra au Musée d'Art Romain

 

Je pense qu'entre les articles concernant la très belle exposition toulousaine et les

 quelques éléments que nous avons déjà évoqués,  vous avez déjà une idée de ce 

que fut le culte de Mithra.

 Revenons cependant sur ce qui le caractérise, la tauroctonie.

Les premières traces identifiables de monuments portant l'image de Mithra, en 

l'occurrence deux tauroctonies  datent de la dernière partie de l'époque flavienne ou

 du début de celle d'Antonin qui régna de  138 à 161,  et à Rome.

Nous avons pu lire que c'est sur l'ordre  Pompée  que des pirates qui sévissaient en

 Méditerranée avaient été capturés, alliés de Mithridate VI roi du Pont, ils avaient 

l'habitude de pratiquer des sacrifices inconnus des Romains. 

 Il nous faut assimiler qu'en la personne de Mithra  nous trouvons aussi Hélios 

Apollon  et Hermès. Au sud de la Turquie dans la région de la chaîne de Taurus,

 édifié par le roi de Commagène Antiochos1er on trouve un  tumulus, entouré de 

stèles , sur une d'elle on peut voir une poignée de main entre ce roi  et le dieu Mithra

  en costume perse coiffé d'un bonnet phrygien.

                Reconstitution d'un mithraeum

On ne peut passer sous silence, l'importante contribution de  Francis

 Cumont dans la recherches de sources et de leur interprétation. 

            https://wp-fr.wikideck.com/Culte_de_Mithra

Pourrait-on simplifier en disant que la tauroctonie crée la fécondité bienfaisante

 obtenue par le meurtre, acte mis en application par le dieu Mithra  sacrifiant le 

taureau, pour en faire jaillir la vie.

 Artistes ou écrivains ont été séduits par le "mystère" Mithra, de Montherlant à 

Rudyard Kipling qui insère dans son " A Song  to Mithras" le poème suivant:

Mithras, God of the morning

 Mithras, also a soldier

Mithras, God of the Noontide

Mithras, God of the sunset

Mithras, God of the Midnight

 et beaucoup d'autres y compris dans les bandes dessinées (nous en avons vu à 

Toulouse) comme celle de  M E Mayer.

 

 

Un petit saut à Londres ?

https://www.escapadesalondres.com/pages/les-musees-de-londres/london-mithraeum-visite-des-vestiges-d-un-temple-romain.html

                 https://www.youtube.com/watch?v=L0tBB9W506g

Musée National d'Art Romain

 Il mérite bien ce titre de "national", l'édifice conçu par Rafael Moneo, est

 grandiose, à la hauteur de son contenu.

 Sobriété de ses murs en briques apparentes sur lesquels les marbres se 

détacheront, grandeur des neufs arcs en plein cintre, qui évoquent l'architecture 

romaine.

Frustration de ne pouvoir accéder au deuxième étage, fermé pour chaleur 

excessive, car plusieurs touristes y ont fait des malaises.

Je choisis  par esprit de continuité de vous présenter les sculptures ayant trait à

 Mithra. Mais pour commencer cette tête d'Auguste qui dominait le théatre

 d'Emerita Augusta,  Mérida. On le lui doit bien !!! 

https://www.youtube.com/watch?v=mk0dgsGBa58