jeudi 25 février 2016

Isarde à la montagne

La nature aussi façonne ses paysages et ses sculptures, mini avalanches qui s'enroulent telles un hérisson,

                   chevelures, lichens  qui s'accrochent aux bouleaux


                             silence ouaté, égaillé par le bruit de la cascade

                                       ruisseaux cachés sous la neige


                                   










 fin graphisme

d'une nature morte presque engloutie

































échappées vers la plaine








 profondeur des hêtraies emmêlées de sapins où crie un choucas avec insistance











finesse des bouleaux dépouillés de leur or










                                                           signées

    

mardi 23 février 2016

Tapies suite


                                        Eventail ciné. 1977. Collection privée

lundi 22 février 2016

"Parla, Parla"


Compliqué par ma façon de rentrer dans une exposition, où je vais aller vers ce qui me "parle" et bien évidemment où je vais retrouver l'empreinte de la nature.

Nous allons rester quelques jours en sa compagnie.




Les inaugurations

 De la nouvelle" Une expo à creuser" au Musée St Raymond je n'ai rien pu photographier tellement il y avait de monde:

http://actu.cotetoulouse.fr/toulouse-exposition-archeologie-creuse-musee-saint-raymond_29970/
 seuls quelques rayons de soleil couchant sur le clocher de St Sernin et celui plus lointain du Taur:













Je pourrais préciser pour ceux qui ne connaissent pas Toulouse  que St Sernin fut édifié dès le IV ème siècle et le Taur sur les lieux du martyr de St Saturnin ou St Sernin.
La rue que vous voyez était le "cardus" romain où le taureau auquel était attaché Saturnin a fini sa course.
(taur= taureau).
C'est un bel exemple de "mur-clocher" caractéristique de la région.


à droite la cinémathèque de Toulouse qui a accueilli la semaine dernière, l'égérie de Fassbinder, Hannah Schigulla.


http://actu.cotetoulouse.fr/hannah-schygulla-egerie-de-fassbinder-a-la-rencontre-des-cinephiles-toulousains-les-12-et-13-fevrier_29505/


L'autre inauguration était celle de "Sacrée Science" dans les tout nouveaux locaux du "Quai des Savoirs".
Ne le cherchez pas en bord de Garonne, mais en plein centre dans le quartier des jardins.
 Plus heureuse j'ai pu faire quelques tirages.



 le fameux "bac à sable" sur lequel j'ai eu l'opportunité de travailler, en groupes de recherches à la Cité de l'Espace.

https://www.youtube.com/watch?v=j9JXtTj0mzE&ebc=ANyPxKrcJlUWN8RytmcKeiKxsIeU6NPnRAN



autre présentation, le pendule de Foucault, et beaucoup d'autres.

https://www.youtube.com/watch?v=3rz-Q8JLNJI

dimanche 21 février 2016

2 X 2

 Où en étais-je restée ? ... deux inaugurations, plus les imprévus ;

 plus deux expositions et tous les à-côtés, bref ! c'était plus une semaine " art "

que nature, et je pense que tous y trouveront quelque chose à leur goût.

A commencer par le premier imprévu : un accrochage sur les grilles du jardin Raymond VI : Hambourg ....pas étonnant puisque les Beluga font des traversées régulières entre Toulouse et Hambourg. ( Je parle des avions de transport d'Airbus !!! )







pour le Toulouse in live, les tulipiers sont en fleurs et les toulousains profitent déjà du beau temps sur les pelouses.

                                                         Photo Isarde

        
       Ce jardin a été créé en 1998, à la suite de la destruction des anciens abattoirs et de la transformation de la Halle Urbain Vitry en Musée d'art moderne.  Le jardin doit son nom à Raymond Vi  qui a franchi la Garonne au Bazacle au niveau de ce jardin  en 1217 à son retour d'exil.
                                                                                 Photo Isarde

dimanche 14 février 2016

Itinéraires actuels

Peut-être avez-vous plus l'envie de savoir ce que vous pouvez voir ou rencontrer à notre époque :

http://www.parc-pyrenees.com/espace_videos/

 suivi d'un article plus spécifiquement concernant l'Ariège sur lequel j'ai mis la main en voulant vous parler du glacier d'Arcouzan.

 http://www.persee.fr/doc/rgpso_0035-3221_1938_num_9_1_4474

 Mais ceci ne peut sans doute pas intéresser des lecteurs plus lointains; alors puisque nous avons parlé de chasse avec le grand Livre de Chasse de  Gaston Phoebus, parlons un peu de cette activité Pyrénéenne.

Le pyrénéen ne se bornait pas à chasser les animaux nuisibles.
Il savait très bien tirer la bécasse, la perdrix, le lièvre ou le coq de bruyère, guetter l'isard ou capturer les palombes. Cette dernière chasse a fait de nos jours l'objet de manifestations, n'ayant pour but que de préserver l'espèce, lors des passages migratoires.

https://www.youtube.com/watch?v=wnnvU4PA1-o

 A la fin du XVIIème siècle, les palombières de Mr Casamayor, à Licerats en Soule, permettaient la capture de 4000 à 5.000 palombes par an  de septembre à fin novembre.
La technique n'a pas changé ni la mentalité non plus.

 et Frisco  la reconnaîtra, je la lui avait ramenée de Corse, en cadeau, mais il n'en a pas voulu:
Je fais bon ménage avec les tourterelles que je nourris, elles volent les graines de tournesol aux mésanges.

 Que disait-donc Gaston Phoebus, en vieux français bien sûr, parlant des"'boucs ysarus" (les isards):
 leur pel est moult chaude quand elle est bien conréiée en bonne sayson; quar nul froid ne pluye ne peut entrer dedans se le poil est dehors
Et, en mes montagnes, en sont vestuz les gens que ne sont d'escarlate et en sont aussi leurs chauces et leurs sollers; quar de cieux bestes il y a trop.
Et en une veue, j'ai vu l'iver que on en veoit plus de cinq cents.
Et tant pour la chair comme pour la pel, chescun paysan y est bon veneur de cela, quar il n'y a pas trop grant mestrise de les prendre..

Tout ceci m'amène à m'envoler à mon tour. 
Ne manquez pas Octobre en Franche-Comté quand passent les palombes.
Plusieurs manifestaions m'attendent.
 Je ne chasse pas et me borne à ramasser les plumes tombées sur mon chemin.


Hymne à l'amour

..........................................des Pyrénées !!


"Vers les écluses de l'exil, là-haut
brûlent les frontières sarrasines;
et nous, frêles passagers rêveurs,
errants de partances invisibles,
                Pyrénées.

Sur l'orgue promontoire, des fumées                                                 vives
d'assonance volubile gris-métal, incrustent les lierres de l'oubli
le fleuve figé des neiges idéales,
                 Pyrénées

    Aux automnes poitrinaires,
désolés de boues chrysanthème,
quand palpite le visage mannequin
de l'aube, oasis pamplemousse,
                 Pyrénées.


Greniers du rêve, escales fabuleuses,
sources-Graal des blancs chevaux du Roi
soleils vigies reptiles au bord du ciel 
  épiant nos jeunesses chevaliers                                                              
                   Pyrénées

 Les roses de pierre des roches cathédrales
          hérissées de vides vertigineux
         ongles de ravines inaccessibles, 
     rites sur l'ultime jetée fauve et bleue
                      Pyrénées

     Sur l'écorce des blocs équinoxe,
     des entrailles, des vals engloutis, 
     un Sisyphe éternel crépusculaire
remonte les lourds vaisseaux de la nuit,
                      Pyrénées

     Là, en-bas de ruines ennoblies,
   somnolent les Dames d'Aquitaine
      tordant leurs yeux de brumes
     mourantes à la force des eaux,
                     Pyrénées.

    D'où gronde la Garonne catapulte
   éclaboussant de rumeurs d'orgueil
     les pâles colonnes assourdies
     des promenades consulaires,
                    Pyrénées

                                        
  Royaume d'oc au Bois Dormant,
où s'exorcisent au carrefour des figuiers-tigres, 
le cuir des cachettes mirobolantes
et les secrets escarbilles du chaudron de l'aïeule, 
Pyrénées.

Aux captations ocres des gaves bourreaux
flotte un temps suspendu de déluge
tandis que sur le front d'étoiles, rougeoient
les stigmates de la couronne cathare, 
Pyrénées

Gouttes de nuit, étincelles de ciel, gisants
de loin en loin l'or des troupeaux,
brouillard vigilant comme l'aigle d'Ossau,
qui scelle de plomb le silence,
Pyrénées

Nostalgie vestale d'avant ma vie,
dans cette course vampire du temps,
pays occidental tu poses
tes lèvres de fer sur mon épaule,
Pyrénées 


C'est ainsi,  par ce poème, que René Descazeaux achève son volumineux livre:

 "Itinéraires Mystérieux § Magiques des espaces Pyrénéens".

Je pense qu'on ne peut pas être moins lyrique quand on s'est penché pendant 21 ans sur tous ces itinéraires .
 C'est un livre que j'ai toujours à portée de main, car il est ainsi rédigé que l'on peut "voyager", choisir un itinéraire,  selon l'humeur.
C'est un livre que j'ai beaucoup annoté, quand il est sorti en 1998.
22 entrées, gouvernées par la puissance symbolique des arcanes majeurs du tarot...dit-il.
Je suis actuellement  moins "branchée" sur les aspects "magiques"  de notre chaîne et j'hésite encore sur quel itinéraire vous embarquer.
Une petite idée quand même:

 Itinéraires hérackléens
                         Itinéraires mythiques vers l'Atlantide
               Itinéraires magdaléniens
               Itinéraires des géants
                  Itinéraires-labyrinthes
                     Itinéraires dans l'astral
                                      Itinéraires des animaux- totems
                                       """""  spirales de Lug
des forgerons romains d'Occident, vers Compostelle, de neige de pierre et d'azur, de Mélusine, sataniques, du Château aventureux, de Notre-Dame, de l'horloge des jours, Itinéraires Zodiacaux des oratoires, de ma mère l'Oye, vers l'Age Milliesmee .
J'ai peut-être une solution... ouvrir le livre à l'aveugle...

http://france3-regions.francetvinfo.fr/aquitaine/emissions/cap-sud-ouest/le-bearn-un-territoire-une-histoire-une-ame-dimanche-10-janvier-12h50.html

et pour finir, l'histoire des mal-aimés 

http://www.youscribe.com/catalogue/livres/litterature/romans-historiques/les-cagots-histoire-d-un-secret-2376213