Tomar suite

  Chaque cloître avait une fonction précise;nous avons vu les élégants 

escaliers  hélicoïdaux du cloître principal,  exemple éclatant de

 l'Architecture Renaissance

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

https://www.google.com/search?channel=fs&client=ubuntu&q=claustros+del+Convento+do+Christo+you+tube+#fpstate=ive&vld=cid:b0b4747d,vid:Y7NkLT2e5-w

 

 

                            le cloître de Santa Barbara

          Le réfectoire et ses tables de marbre

                                                la cuisine

                                             les réserves d'huile

Le cloître de Micha était destiné à l'accueil  des pauvres et la distribution

 de pain

 L'aqueduc dos Pegoes a été construit aux XVI et XVII èmes siècles, long 

de 6 km cette enfilade d'arches en plein cintre doublée au dessus de la 

vallée d'une deuxième ligne d'arches en ogives, est d'une grande 

élégance, source d'eau vitale pour le monastère. 

 Prendre le bateau pour aller au château de  l'Almourol, complète bien

 cette plongée dans le domaine des templiers qui au XII ème  avaient fait

  de cette forteresse  un de leurs bastions 

 Le site de cette petite île sur le Tage était déjà occupé par les Romains

 

 

Tomar. Convento do Christo : suite

  Vous êtes véritablement happé par ce bâtiment et vous le parcourez 

 sans véritablement vous demander où vous êtes : chez les templiers, 

c'est certain, tout y est un peu militaire, un couvent certes mais un 

château-forteresse avec tout le nécessaire, la gigantesque cuisine , la

 boulangerie, le réfectoire, les réserves d'eau et d'huile etc

Les azulejos y sont partout largement présents comme celui-ci plat mais 

avec effet de perspective.

 

                 les pots  sont aussi ornés de la croix templière

 

https://www.templiers.net/symbolique/index.php?page=les-croix-templieres

 Le cloître du cimetière  aux chapiteaux à décoration végétale a été 

remanié au XVII ème, il abrite les sculptures des moines chevaliers

 

                                                                                               à suivre

Convento do Christo ; Tomar

 Diego de Arruda est aussi l'architecte de la Charola dos Templàrios, une

 exubérante rotonde, bâtie sur le modèle du  St Sépulcre de Jérusalem ; 

octogonale à deux étages soutenue par huit piliers où les moines soldats 

 déambulaient à cheval (tout autour  de ce déambulatoire  à 16 faces) à

 la messe avant de partir en croisade. Sculptures, fresques, et sculptures

  sur bois sont l'oeuvre d'artistes portugais du XVI ème siècle.

 On est absolument surpris et stupéfaits d'une telle richesse ornementale,

 c'est le cas d'ailleurs dans tout le couvent. 

https://www.google.com/search?channel=fs&client=ubuntu&q=Charola+de+los+templarios+you+tube#fpstate=ive&vld=cid:1170a01a,vid:KPmse278VvE

                            Comme si vous étiez :

https://www.google.com/search?channel=fs&client=ubuntu&q=Charola+de+los+templarios+you+tube#fpstate=ive&vld=cid:3b858f44,vid:fOIV1LCbFpQ

Le couvent du Christ de Tomar est l'un des monuments historiques et 

artistiques les plus importants du Portugal., inscrit au Patrimonial mondial

 de l'Unesco depuis 1983.

                             https://whc.unesco.org/fr/list/265/

 Nous en ferons lentement le tour.

Les cloîtres de Tomar

 Le fleuron de Tomar est son "Convento do Cristo" aussi riche pour son 

 

 histoire que pour son architecture. Il faut repartir au XII ème siècle pour

 l'édification de ses remparts  et aux 200 ans de son occupation 

par  ce qui furent les Templiers   et remercier encore  dom

 Dinis d'avoir accueilli ceux-ci persécutés par le roi Philippe le Bel appuyé 

par le pape Clément V. 

Il en absorba les richesses qui servirent  à Henri le Navigateur

gouverneur de ce nouvel " Ordre  du Christ" pour partir à la conquête du 

monde .

Pas moins de 8 cloîtres se succèdent avec chacun leur fonction.

 On cite volontiers sa célèbre fenêtre conçue par l'architecte Diogo de 

Arruda, la plus exubérante construction manuéline au Portugal, en

 réduction à l'intérieur et malheureusement derrière les échafaudages de 

sa restauration à l'extérieur. A début du XII ème siècle en pleine 

reconquête, la frontière entre les chrétiens et les Maures passait à

 Tomar. 

Gualdim Pais, maître des Pauvres Chevaliers de Jésus -Christ édifie un

 couvent forteresse qui devient la maison mère de cet Ordre au Portugal

 en 1366. Ainsi  la grande voile carrée de couleur rouge  de ses 

caravelles se gonflera aux vents des côtes africaines  et des Indes.

 La richesse de la décoration manuéline de Tomar  est le fruit de cette

 navigation.

  Cette fenêtre déploie cordages marins coraux, algues, câbles, chaînes.

                                       Il y a peu de recul pour la photographier

 

 

 Sur la façade de l'église

                                                  A suivre

Salamanque ; couvent Esteban

 Il serait bon de reprendre le voyage dans le bon sens. Pour atteindre le 

Portugal le meilleur chemin est de faire étape à Salamanque et d'y

raviver les souvenirs d'une visite précédente toute vouée à cette superbe 

ville. 

( voir mes archives)

Images que je partage avec vous  en  y donnant  leur cadre. 

Ibère aussi et traversée par Hannibal  au 3 éme siècle avant J C. 

Romaine bien sûr  avec son superbe pont romain sur un affluent du 

Douro et maintes fois envahie par les Maures, reconquise par Alphonse VI

 en 1095 et pour finir théâtre d'une défaite  non loin de là des armées 

napoléoniennes vaincues par Wellington en 1842, déterminante pour la 

fin de l'occupation des Français en Espagne.

 La cathédrale domine toujours superbement la ville.

 mais il y en a deux , un luxe  !! l'ancienne romane du XII ème et la

 nouvelle 1513 - 1560 et adjonctions au XVIII ème.

 Il y a toujours autant d'attroupements autour de la petite sculpture  du

 "Cosmonaute"

                     

  La plaza mayor est toujours aussi vivante

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et le soleil couchant met plus encore ses pierres dorées en valeur

 

 

 

Mais c'est sur la façade  du couvent Esteban qui déploie  la finesse de 

ses sculptures plateresques, (style intermédiaire entre le gothique et la 

Renaissance)  que je me suis attardée.

 

Le tympan abrite un bas-relief de Juan Ceroni et le portique a été réalisé 

par Juan de Ribero Rada entre 1590 et 1592 

Conimbriga wisigothe

  Si je reviens sur la période romaine

                         https://books.openedition.org/ausonius/8294?lang=fr, 

ce sont toutefois les traces que les wisigoths ont laissées à Conimbriga 

     qui nous intéressent aujourd'hui.

Il faut relire Isidore de Séville pour suivre ces luttes internes entre 

Suèves et Wisigoths  et les Hispano romains.

Chrétiens, les wisigoths avaient pu élever une basilique paléo-chrétienne 

au centre de la cité.

           maquette

 

 

 

 

http://ocw.upm.es/pluginfile.php/946/mod_label/intro

/basilica_de_conimbriga_frances.pdf

L'histoire de cette cité serait incomplète si l'on ne citait pas l'occupation

 arabe qui a laissé peu de traces  (pourtant bien présents); bientôt 

délaissée pour Coimbra où nous allons aller.

 

 

                         https://books.openedition.org/pumi/26221?lang=fr

Pour mémoire Rodéric, le dernier roi wisigoth est mort en 711 à la bataille

  de Guadalete

https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/roderic-ou-rodrigue-dernier-roi-wisigoth-de-toute-l-espagne_burin-estampe

    Poursuivez votre lecture, pour en savoir plus

                https://books.openedition.org/cvz/2150?lang=fr