mardi 5 novembre 2019

les oiseaux dans l'art : suite

 Les visions de l'artiste sur son modèle, la diversité des techniques employées 

autant de versions influencées en fonction de son époque ou du pays qu'il 

habite.

       L'Empereur Houei-tsong et son académie peignaient surtout sur soie 

https://www.universalis.fr/encyclopedie/huizong-houei-tsong/2-huizong-calligraphe-et-peintre/


              Excerçons justement ces comparatifs sur la gent ailée


                      Ce paon est issu d'une fresque du XII ème à Poitiers


          Ce corbeau décorait une fresque Pompéienne (mortier de sable, poudre

                             de marbre et chaux pour la base puis peinture  minérale)



                                 Oiseau d'une fresque Minoenne

                http://antikforever.com/Grece/Minoens/les_minoens.htm



Surprenante modernité de ce groupe d'oiseaux dans la tombe de Khnoumhotep

              mais ne nous y trompons pas, c'est ici une peinture murale.

                                  Egypte  :  1900 avant notre ère



      Repartons au Japon et au XVIII ème pour cette broderie tendue sur un 

                                                              paravent



 Splendeur de la laque de Coromandel,  minutieux dessin sur cette laque issue

 de l'arbre rhus-vernicipera dont la résine sera appliquée sur plusieurs

 épaisseurs sur des panneaux de bois...

        https://www.universalis.fr/encyclopedie/laques-dits-de-coromandel/

  


          On a trouvé à Pompéi des fresques mais aussi des céramiques 


 L'estampe japonaise est magistralement représentée avec cet aigle de Ando 

Hiroshige ;  ( bois de cerisier sur lequel le dessin est tracé, papier de longues 

fibres végétales, encres à la colle de riz)

                        http://expositions.bnf.fr/japonaises/arret/08.htm

Je pourrais en trouver des centaines  !!! l'oiseau est un sujet très attrayant

 déjà pour ses symboliques et les merveilles de son plumage...

Picasso ne pouvait pas passer à côté avec sa symbolique de la paix, la colombe,



                                       Lithographie de 1949

 

lundi 4 novembre 2019

La faune dans l'art

Ce sera une belle introduction pour la suite ; en effet j'étais partie ce week-end

 pour vous ramener quelques vues de l'actuelle exposition du Museum d'histoire

 Naturelle de Toulouse ... et j'ai renoncé au vu de la trop longue file d'attente..

Ce n'est que partie remise.

On a beaucoup parlé du Japon ces jours-ci avec la coupe du monde de rugby ; 

j'espère que les fans de ce sport aurons eu le temps sinon le goût de 

s'intéresser  à leur art, dont nous revoyons quelques oeuvres, l'on poussera 

peut-être jusqu'en Chine ; quelques reportages récents sur de jeunes 

explorateurs en Mongolie à la recherche de la panthère des neiges, nous

 replongent dans cette quête d'animaux en voie d'extinction. Mais prenons 

garde il n'y a pas qu'en Asie ou en Afrique, l'Europe sait bien se débarrasser

 d'espèces qu' elle considère nuisibles!!





               Mori Sosen au XVIII ème saisit des instants de tendresse



































https://jyuluck-do.com/profile_mori_sosen.html



            Hokusai à la même période, nous amène dans l'univers aquatique

                     http://expositions.bnf.fr/japonaises/arret/07.htm

  
 Des poils et des écailles, passons aux plumes de ce délicat héron peint 

  probablement par Tan-an  à l'encre sur papier au XVème siècle

                     https://journals.openedition.org/perspective/5808




  Ces oiseaux sur un prunier en fleurs ont été peints en Chine au XIII ème s     





                 En Chine aussi par Qi Baishi,  ces crevettes au lavis

 https://www.art-trope.fr/mouvements-artistiques/artiste-chinois-qi-baishi-

records-ventes/

                   https://chine.in/guide/peinture-traditionnelle_4386.html





                                      je vous quitte pour raison d'orage

                              la tempête Amélie fait encore des siennes

vendredi 1 novembre 2019

Le jardin d'Isarde

Je passe de la grisaille à la couleur, celle des beaux jours passés car 

aujourd'hui, jour de fête, il fait presque aussi sombre, les chrysanthèmes du 

jardin ne parviennent pas à s'égouter, mais ils sont fidèles au rendez-vous de la

la Toussaint ; c'est aussi le temps des cyclamens.



                    https://www.floraqueen.fr/blog/histoire-du-chrysantheme/



            Plantés tout au long de plusieurs années ils reviennent tous les ans


                                              autant de perles de pluie





  ll est encore temps de faire un bouquet d'hortensias qui foncent leur rose en 

                                             fin de saison




                                 Il manque une touche de jaune


un peu tristounets ceux-là !!  mais les tiges hautes ploient sous la pluie


Je crois que je ne vais pas mélanger ces fleurs d'automne à mes fleurs estivales les chrysanthèmes ne feraient pas le poids ... alors quelques ciels de 
 ces jours derniers eux aussi apportent leurs couleurs d'automne



                                      tendres  ciels du soir


                                                                 ou flamboyants du matin !!!




                                            évolutifs avec la montée du soleil





                 Il faut être rapides ces couleurs sont toujours fugitives




                                                            les dernières roses





jeudi 31 octobre 2019

eglises romanes suite



                                                          Vernaux

En 1074, « Vernaus » est mentionné dans la donation à l’abbaye de Cluny par

 le comte de Foix


Lors de la délimitation du Comté de Foix réalisée en 1272 (conflit avec le roi de 

France), Vernaux  est bien mentionné comme faisant partie du comté

 

Dans le registre de Bernard de Caux (Pamiers, 1246-1247) de J. Duvernoy (P. 

75) : Déposition d’Arnaud Pons de Vernaux qui recevait chez lui des parfaits


Au 14éme, des biens temporels des bénédictins de Lagrasse se trouvent à 

Vernaux (Cl. Pailhès)


Lors du dénombrement de 1390 (« Vernaus ») comprend 7 feux (ce qui ferait 

32 habitants selon la règle de Voltaire)


1445 : appartient à la châtellenie de Lordat







                  Quelques virages serrés de plus  on parvient à Lordat



                      https://www.youtube.com/watch?v=z89bsE_FBbU


Les traces écrites sur Lordat sont parmi les plus anciennes que nous ayons sur le département.

970 : Echange entre Roger, comte de Carcassonne et Sanche de biens situés dans le pays toulousain 

(HGL, V) ; Roger 1er de Carcassonne acquit Saurat contre quelques terres qu’il 

avait à Lordat Inclus dans le nouveau Comté de Foix dès  la mort du comte de

 Carcassonne : 

En 1034, Bernard, comte de Carcassonne cède à son fils cadet, Roger, qui fut 

le premier comte de Foix, les châteaux de Foix, de Castelpenent, de 

Roquemaure et de Lordat qu’il possédait dans la viguerie du Sabartés

1ére mention du château « Castrum de Lordato », appartenant au Comté de Foix: 1030 (HGL) 

1074 : Le comte Roger II et la comtesse, son épouse, donnent à l’abbaye de 

Cluny (à l’exception des églises de Vébre et d’Unac), le château de Lordat avec

 ses dépendances et tous les villages avec les églises se trouvant entre le 

ruisseau de Stampe à l’est et celui de Sourden à l’ouest ; et du nord au sud 

entre le Pic de Tabe et le Col de Bel (BSA 1897, P. 156)

1095 : le castrum de Lordat appartient au comte de Cerdagne (le seigneur de

 Niort de Sault, Aude,


« Les châteaux d’Ax et de Lordat furent au nombre des biens dont disposa 

Guilhem de Cerdagne dans son testament de 1095. Lordat au moins pourtant

 était revendiqué par le comte de Foix puisque celui-ci le donna en 1075 à 

l’abbaye de Cluny, donation confirmée en 1076 et ratifiée la même année par

 la mention du château dans la liste des biens de l’ordre énumérés par 

Grégoire VII. Il figure d’autre part au nombre des châteaux compris en 1095 

dans un accord entre Roger II de Foix et sa cousine Ermengarde de

 Carcassonne » (Cl. Pailhès, « Du Carlit au Crabère », P. 92)

En 1096, Jean de Lordat fait partie de la première croisade « contre les infidèles ».

Au 12éme, la famille de Lordat apparaît régulièrement dans les actes du comte

 de Foix et parmi les membres du conseil du comte.

1125 : Lordat fait partie des possessions du comté de Foix (HGL, V)

 1197 : Donation de Lagarde à Guillaume de Lordat.

1213 : fait partie des fortifications du comté de Foix

En 1226, Roger Bernard de Foix offre Lordat en garantie au roi de France Louis IX
 
Le 16 juin 1229, le château de Lordat  (avec ceux de Foix, de Montgailhard, de 

Montréal, de  Vicdessos) est gardé en gage par le roi de France (soumission 

à St Jean de Verges)

1244 et années suivantes, implication du lordalais dans l’hérésie et aide à 

Monségur (Les cathares s’y réfugient).

Le 25 Avril 1256, le comte de Foix passa  un compromis, avec Guy de Levis, au 

sujet de la délimitation 

« des montagnes et pâturages de Belmont, Fraissinet, Lordat, Prades, Montaillou et Montférrier ».

Le château est revendiqué par le roi d’Aragon, comte de Barcelone en 1272 lors

 de la saisie du comté de Foix par le roi de France. 1277 : le comte de Foix 

reconnaît la suzeraineté du roi de France sur le château de Lordat (qui est

 remis en gage au roi par le comte de Foix en 1283). Mais, en 1291, il est dit 

que Lordat est au comte de Foix.
 
Dans le registre d’Inquisition, nous trouvons Raymond de Rabat qui se fait

 enterrer dans un cimetière hérétique à Lordat (selon la légende, il se situerait 

au calvaire du Pech de Lordat); Du 5 juillet 1318 au 9 octobre 1325, le tribunal 

d’Inquistion siégea 370 jours  dont une fois à Lordat
 
Chef lieu de châtellenie à la fin du Moyen Age comprenant Lordat, Axiat, Appy,

 Caychax, Senconac, Albiès, Vébre, Urs, Lassur, Garanou, Vernaux, Luzenac, 

Unac et Bestiac
 
C’est à l’époque des guerres de religion que le château de Lordat fut

 abandonné par la famille de Lordat qui s’est installée dans le château d’Urs

 voisin. Démantelé sur ordre d’Henri IV en 1582, il tombera en 

ruines. « Son château était réputé si grand qu’il ne pouvait ruiner » (lettre du

 sire d’Audou à Henri IV)

1672 : « il y a un château situé sur le rocher de Lordat, qui appartient au roi,

 lequel est présentement démoli et ne reste que murailles » (citation de 

Barrière-Flavy : « Dénombrement du comté de Foix sous Louis XIV »)

En 1765, la seigneurie du Lordadais comprend pour la justice seigneuriale : 

Lordat, Urs, Vébre, Axiat, Appy, Lassur , Garanou, Veranux, unac, Caussou et 

Savignac, Bestiac 

Le marquis de Gudanes, riche maître de forges, était vassal de la seigneurie de

 Lordat
 
1830 : près de 600 « Demoiselles » incendient la forge et le château de Lordat
 
Industriellement, Lordat fait partie du réseau d’extraction du talc pour Luzenac

Quant au château, des travaux de consolidation des ruines ont été engagés 

depuis 1999, et l’on y trouve« Les aigles du château de Lordat » : volerie

 implantée en 2001 par Christophe Lafuste et Anne Marie Enjalbert


                 https://www.youtube.com/watch?v=bKLrQznwXfw
 




                                   le temps ne va pas s'améliorer !!

                                                              Nous voici à Axiat 



La « villam de Arsaz » avec l’église saint Sartunin et des martyrs Julien et 

Basile est donnée par Roger II de Foix à l’abbaye de Cluny le 25 janvier 

1075

 
En 1228, « St Saturnini de Arsat » appartient à l’abbaye de Lagrasse

Dans l’ancienne châtellenie du lordadais, Axiat, en 1272 faisait bien partie du 

Comté de Foix lors de sa délimitation.

Quant au prieuré des cisterciennes, il fut probablement détruit en 1566 par les 

Huguenots (BSA 1897)








































 Celle de Verdun n'est pas sur la route de la corniche,  il faut redescendre dans

 la vallée de l'Ariège mais excellente surprise elle est ouverte, mais aussi 

sombre que celle d'Unac








987 : le comte Roger de Carcassonne et sa femme Adalais, donnent Verdun 

(villa) à l’abbaye StVolusien de Foix selon les « Chroniques » de Esquerrier. 

Nous trouvons, aussi, Roger et sa femme donnèrent en 998 à l’église de St 

Volusien les bourgs de Saunhac, Perles, St Irac, Verdun, Praiols, Plausolles et

 Ferrières (Bibl. Nat, MS, coll. Doat, T1, P. 85)

 

1213 : mention du spoulga de Verdun (« Cauna  de Verduno») appartenant au 

comte de Foix


1224 : l’église de Verdun (en Ariège) avec sa dîme dépend de St Volusien

 Lors de la délimitation du Comté de Foix (conflit avec le roi de France), en

 1272, il est rappelé que Verdun (« Verduno ») fait partie du comté de Foix


Du 5 juillet 1318 au 9 octobre 1325, le tribunal d’Inquistion siégea 370 jours

 dont une fois à Verdun


Lors du dénombrement de 1385, Verdun comporte39 feux (dont 22 feux à 

l’abbé de Foix, avec mention d’une métairie de l’hôpital) ; A signaler un des 59 

moulins du Pays de Foix (de Bernard Saquet, cosseigneur de Château-Verdun

 en 1383)


1445 : Rappel que Verdun a été donné à l’abbaye de Saint Volusien en 987 et 

en 1012 ; appartient à la châtellenie comtale de Château-Verdun









 Que vient faire ici Saint Clément patron des mariniers (un rapport avec 

l'inondation ?) à la frontale ..







                       et saint Boniface ? 




































En cherchant celle de 

Bouan .....