dimanche 20 octobre 2019

verriers de Carmaux



 Le préposé à l'ouverture et la fermeture du four : fabrication d'un flacon sur

 pied et à anse, démonstration sur place.

Verre moulé ou verre soufflé ou les deux mélês, les verriers débordent

 désormais les classiques comme Pauline Bertin :


http://www.inspiration-afrenchatmosphere.com/fr/createur/pauline-betin

 un de mes coups de coeur pour le côté "graphique"
































Roselyne Blanc Bessière





           https://www.asso-daredart.fr/les-artistes/r-blanc-bessi%C3%A8re/






              
              Joanna Hair, Alain Kurilo, Clément Lemoine, Pascal Lemoine

            Chavagnac les eaux



 Serge Boularot



        Belle inspiration aussi que cette cruche très classique........ mais qui ?? 







je reviens à Jorge Mateus





 Autre style, chaque artiste donne libre cours à sa sensibilité, son imagination

  son évolution et sa technique, dans un art du feu  qui dépasse largement la 

peinture





vendredi 18 octobre 2019

les verriers de Carmaux

Alors que le Musée du verre est momentanément fermé pour cause

 d'infiltrations et de restructuration, le grand chapiteau accueille à nouveau

 les verriers avec quelques innovations dont  celle de Philippe Garenc qui porte

 sur la création digitale et le verre, ou comment le modelage numérique et

l'impression 3D peuvent intégrer les contraintes de la matière verre.

 Il est lauréat du prix de la jeune création du verre français 2018.

Dans son projet,il a imaginé des architectures miniatures dont la précision est 

rendue par l'outil numérique, au-delà de ce qu'il est possible de réaliser à la 

main. Une micro-cité imaginaire, inspirée par les formes architecturales 

antiques, mais aussi en hommage aux formes utopiques des villes décrites

dans le livre du même nom d'italo Calvino.








                                  Je ne l'aurais pas présenté sur un fond blanc

http://www.garenc.com/


https://journals.openedition.org/etudesromanes/661

https://jugurtha.noblogs.org/files/2018/05/Les-villes-invisibles-Calvino-Italo.pdf






                                                                            Corinne Joachim
       http://corinnejoachim.free.fr/sculpture/Accueil.html
                           

jeudi 17 octobre 2019

Biennale des verriers de Carmaux

 Je n'ai pas retrouvé la totalité des artistes exposants d'il y a deux ans

 dont ce fabuleux italien (Giulano Gaigher)  dont nous avions tant apprécié ses

 oeuvres mais cependant Serge Boularot, exit ses magnifiques choux 

romanesco mais des oeuvres plus intimistes où en se penchant on retrouve les

 écorces d'ananas.

 Un monde fou, plutôt de curieux et donc une certaine difficulté à savourer en 

toute quiétude et à entamer un dialogue avec l'artiste. 

Des coups de coeur quand même : commençons donc par Serge Boularot, 

          que dit-il de son travail ?


"Le travail de la matière est essentiel à ma démarche. C'est récemment que 

 j'ai découvert le verre dans l'atelier d'Emile Desmedt à Tournai en 2011. 

A côté de la céramique que je travaille comme sculpteur, le verre et le cristal

 de Val-Saint-Lambert proposent des résonances et la magie d'un espace 

intérieur sans équivalent.

Les pièces sont nées de la fascination pour l'organisation de certaines formes

naturelles : rigueur implacable des fractales du choux romanesco, régularité 

apparente des structures de l'ananas, ordre des graines ...


La nature a toujours été une source d'inspiration. Elle semble ici simplement

 reproduite, pourtant la matière dans laquelle elle se trouve transposée, reflets 

et transparences, permet des angles de vue inouïs. La géométrie des coupes et

 des blocs met en scène ces structures naturelles, pour les donner à voir 

autrement."

 L'on nomme phyllotaxie, l'ordre dans lequel sont implantées les feuilles ou les

 rameaux sur la tige d'une plante, c'est le terme qu'il emploie pour identifier 

ses créations.

Beaucoup de classiques dans ces 51 exposants mais des innovations comme 

celles de Pascal Lemoine








         très originaux fonds marins exécutés avec une précision de dentellière, 

Catherine Bailly ne se considère pas comme une artiste verrier à proprement

 parler, m'a-t-elle expliqué, sa technique exige beaucoup de doigté et de

 patience



 Quelques uns saisis  lors  d'un espace libre  ; Vanessa Royant



 J'ai perdu toutes mes cartes professionnelles lors d'une bousculade.

Jorge Mateus rencontre toujours beaucoup de succès avec ses flacons très 

colorés, c'est pour cette raison que j'ai remarqué de celui-ci.



  Voici quelque chose que tous peut-être, n'aimeront pas  mais qui est très 


original, les sculptures animalières de Wiga Mikulski


                  le Poichon  : mix de poisson et crâne de cochon



                                 surprenante licorne

                                                               à suivre

 http://wigamikulski.com/#!/?page_id=14

 https://www.youtube.com/watch?v=8Bma_Z3xDu4

 http://catbailly.blogspot.com/

 https://www.youtube.com/watch?v=zgzW16GGi5E

 http://www.sergeboularot.fr/site2016/index.php?pages/Verres


L’édition 2019 de la Biennale des Verriers s’inscrit sous le signe de la nouveauté et de la jeune création ! En effet, près de la moitié des exposants a participé à sa première Biennale des Verriers. Parmi ces nouveaux, de nombreux jeunes créateurs (30% des exposants ont moins de 35 ans) et pour la première fois dans l’histoire de la Biennale des Verriers, plus de femmes que d’hommes.
Parmi les 50 exposants de l’édition 2019 :


Aurélie ABADIE & Samuel SAUQUES, Yoann AGOSTINHO, Rozenn ALAPETITE, François ARNAUD, Jonathan AUSSERESSE, Catherine BAILLY, Pauline BETIN, Roselyne BLANC-BESSIERE, Serge BOULAROT, Martine BRUGGEMAN, Catherine CAZES, Jean-Charles DOYEN, Valérie FANCHINI, Caroline FERRARA, Marion FILLANCQ, Pascaline FONTAINE, Laure FRADIN, Damien FRANCOIS, Sylvie FREYCENON, Alex FROHLICH, Mathieu GAUTHIER & Laura MITON, Jean GAZDAC, Matthieu GICQUEL, Romain GLORIEUX, Lise GONTHIER, Myriam HUBERT, Sklaerenn IMBEAUD, Corinne JOACHIM, KONIBÄU, Jean-Marie LE GOFF, Léocadie LEHAGRE, Jean-François LEMAIRE, Florence LEMOINE, Pascal LEMOINE, Jorge MATEUS, Wiga MIKULSKI, Satoshi OKAMOTO, Yuriko OKAMOTO, Jean-Claude OURDOUILLIE, Célia PASCAUD, Suzanne PHILIDET, Antoine RAULT, Julia ROBERT, Vanessa ROYANT, Didier SABA, Guilhem SAUDRAIS, Ingrid SOLE, Michi SUZUKI, TIPII, Sylvain ZANIBELLATO.


Beaumont

Dans la périphérie de Clermont ce village perché sur une coulée basaltique ne

 manque pas de charme, non plus que son église romane, vestige d'une 

ancienne abbaye bénédictine de femmes dont l'abbesse Ayceline  (1335) est

 une des plus connues.

Tous les bâtiments conventuels,

 dès la révolution de 1793, ont été transformés en habitations.

Une petite sensation de déjà vu !! ? cela ne vous rappelle rien ? les chapiteaux

 gallo-romains  au musée Bargouin



 https://books.google.fr/books?id=RNgw5fJkwlUC&pg=PT51&lpg=PT51&dq=la+colonne+gallo-romaine+de+l%27%C3%A9glise+St+Pierre+Beaumont&source=bl&ots=xLYKHcH-NM&sig=ACfU3U3nYRIMWm_AQ26vPXi4kfQyRy7iCA&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjojrCu3aLlAhVQxhoKHYfZCJs4ChDoATABegQIBBAB#v=onepage&q=la%20colonne%20gallo-romaine%20de%20l'%C3%A9glise%20St%20Pierre%20Beaumont&f=false
        





 https://monumentum.fr/ancienne-abbaye-benedictine-saint-pierre-pa00091885.html






                                         Le bénitier massif a survécu 


 le plus surprenant est ce saint patron des vignerons qui cultivaient ici leurs

 vignes cela pourrait survenir à nouveau avec le changement climatique qui 

affecte nos régions ; la vigne aime bien le schiste mais ausi le basalte.

  (je me souviens des vignes cultivées dans les Canaries)


 
                                   
                                les murs du village sont aussi bien évocateurs,

     des matériaux qui les composent 


                           les chataigniers aussi aiment bien la pouzzolane




                           et les écureuils aiment les châtaigniers




mercredi 16 octobre 2019

Basilique d'Orcival



 A une vingtaine de kilomètres de Clermont, la basilique romane d'Orcival est

un lieu chargé d'histoire, déjà depuis les Celtes qui y vénéraient  une source.
i



 dés l'abord on est interloqué par cet édifice imposant  situé en pleine nature 

et cette architecture étagée



   je chercherai son entrée, adossée à la montagne, les architectes ont été

 contraints à une édification différente des basiliques romanes,  la raison 

probablement de cet étagement vertical  et de cette entrée latérale  qui  se

 trouve au sud ; il fallait construire sur la source originelle. 





          juste une note de couleur sur ses flancs  ; je ne suis généralement pas 

bavarde, mais je suis plutôt restée muette, j'ai pourtant l'habitude des vastes

 édifices romans ne serait-ce qu'avec ma basilique toulousaine de St Sernin, 

mais il y a quelque chose ici qui incite au silence.

Sans doute la charge non seulement tellurique mais aussi celle de la prière des 

milliers de pélerins qui s'y sont rendus.





 https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/puy-de-dome/la-basilique-d-orcival-un-joyau-roman-auvergnat-plein-de-secrets-974392.html

  Elle a quand même subi quelques dégradations au cours des siècles

 notamment lors d'un tremblement de terre au 15 ème siècle et les 

dégradations de la Révolution de 1789, pendant laquelle les moines ont caché

 la statue de la Vierge vénérée ici.






 tellement impressionnée d'ailleurs  que prendre des photos m'a  paru inutile !!




Au passage, la lumière extérieure retrouvée,  un autre phénomène géologique


  Les roche Tuilière et Sanadoire sont des "protusions". Apparus il y a 2 millions

 d'années, les magmas étaient tellement visqueux qu'ils n'ont pu se déverser

 latéralement hors des cratères comme font les dômes , ils en conservèrent les 

diamètres et tels des pistons de lave se construisirent verticalement ; dans le 

cas de la roche Tuilière en une seule venue dans le cas de la roche Sanadoire 

en plusieurs venues. La roche qui les constitue, grise tachetée porte le nom de 

phonolite car elle sonne sous les coups de marteau. La "lauze" est cette pierre 

 plate utilisée pour la couverture des toits et le résultat de la déformation et

 de la friction du magma contre les parois lors de sa progression dans la 

cheminée volcanique.

  Ces roches appartiennent au phénomène volcanique de l'Aiguillier dont la 

période d'activité remonte à un million d'années environ ; ce volcan était à 

l'époque en partie recouvert d'une calotte glaciaire.









                 https://www.youtube.com/watch?v=e9bcbaYqVY8