mercredi 9 mai 2018

Chapiteaux romans






                                                                              Adam et Eve



                                                              même thème mais plus endommagé


                              http://jalladeauj.fr/oiseauxromans/index.html

http://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=567






 

 Toutes les têtes de cette série étant coupées j'ai préféré porter mon attention sur leur soubassement 



La luminosité du marbre et une figuration  classique caractérisent ces fins chapiteaux qui proviennent de l'ancien hospice de pélerins de Barcelone dédié à St Nicolas ; ils sont antérieurs à 1232 quand l'emplacement de l'hopital fut transformé en premier couvent franciscain de la ville.
L'affinité artistique des chapiteaux avec la sculpture du Portique de la Gloire de St Jacques de Compostelle révèle des contacts artistiques entres les deux extrémités de la péninsule.
En fait, la scène du chapiteau avec des personnages sur fond végétal est répétée en plusieurs occasions dans l'oeuvre du Maïtre Mateo.

http://www.arteguias.com/porticomateo.htm










https://books.google.fr/books?id=1flUDwAAQBAJ&pg=PT302&lpg=PT302&dq=Ma%C3%AEtre+Mateo+art+roman&source=bl&ots=DaVKAKU6Ba&sig=PmqVJte0vorc1KmH-TTq5b1zmyg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjhgtqPuvjaAhVKJFAKHbKFCZEQ6AEwCXoECAAQTw#v=onepage&q=Ma%C3%AEtre%20Mateo%20art%20roman&f=false 


mardi 8 mai 2018

Le MNAC


 Que diriez-vous d'un break à la... presque  fin de cette section de l'art roman 

et.... il vous en reste ! l'art gothique, les collections Renaissance et baroque la 

section d'art moderne, les dessins gravures et affiches..............

 vous parcourez ce vaste édifice à leur découverte, mais il serait injuste de le 

négliger.  Construit pour l'Exposition universelle de 1929 dans le parc de 

Montjuïc, il vous réserve de vastes envolées notamment dans le fameux Salon 

Ovale, intialement manège (j'imagine l'école espagnole d'équitation en 

démonstration);  destiné maintenant à des concerts ou autres représentations.

                            Suivez-moi :







































           à l'opposé





   composition un peu similaire à celle de Sitges... sans la mer !!






             depuis la salle de restaurant, très belle vue sur Barcelone

  puis, avec ce miroir incurvé qui reflète les couverts













































El palacio en el que nunca durmió el rey

El edificio del Museu Nacional d'Art de Catalunya nació para ser templo de la cultura


ÓSCAR HERNÁNDEZ
BARCELONA

Corre la leyenda urbana de que el Palau Nacional de Montjuïc fue construido solo para la Exposición Internacional de 1929 y que después iba a ser demolido. Pero es falso. Ya desde sus orígenes, el principal edificio de la montaña de Montjuïc, cuya peineta de haces azules se ve desde toda la ciudad por las noches, nació para perdurar y para albergar el arte de Catalunya. Aunque la actual sede del Museu Nacional d'Art de Catalunya (MNAC) ha tenido que adaptarse a la convulsa historia reciente, tuvo hasta aposentos reales, en los que nunca llegó a dormir el Rey.
«Puig i Cadafalch ganó el concurso para urbanizar Montjuïc con un proyecto teatral desde la actual plaza de Espanya hasta el que debía ser el templo del arte, un edificio que tenía que quedar para la posteridad», explica Maria Jorquera, historiadora de arte y guía de las visitas comentadas que organiza los domingos el MNAC para conocer el edificio.
La dictadura de Primo de Rivera impidió que Puig i Cadafalch llegara a construir el Palau Nacional. La obra se encargó a Pere Domènech, Eugeni P. Cendonya y Enric Catà. La inmensa construcción se realizó en solo cuatro años con una clara influencia de la escuela francesa Beaux-Arts. En la Exposición Internacional, el rey Alfonso XIII utilizó una parte del edificio como dependencias, aunque nunca llegó a dormir en él, ya que disponía del Palacete Albéniz, justo detrás. Hoy, la sala del trono es el restaurante de lujo del MNAC, flanqueado por dos grandes obras de Tàpies y con un enorme espejo en el techo en el que se refleja una panorámica Barcelona.
Tras la muestra internacional del 29, el edificio se cerró. Se reabrió en 1934 como Museu d'Art de Catalunya. Después, la guerra provocó que sus obras fueran trasladadas a Olot, Darnius y París. Entre las numerosas reformas que sufrió el edificio destaca la de la arquitecta italiana Gae Aulenti, que comienza en 1990 y finaliza en el 2004. Aulenti inundó de luz el interior del edificio, aunque para ello tuvo que sacrificar, por ejemplo, la solemne escalera que partía de su vestíbulo central.
Un edificio tan solemne y grande, absolutamente simétrico, postal típica de la ciudad, tiene infinidad de historias, que se pueden revivir cada domingo por la mañana con las visitas guiadas El Palau Nacional, arquitectura i memòria. Los visitantes pueden acceder a la sala de autoridades, decorada con los murales que Sert pintó en plata y negro para un hotel londinense, o acceder a una de las azoteas, donde se encuentran los nueve inmensos focos de defensa aérea que generan los chorros de luz azul que sobresalen a modo de peineta de encima del edificio. Cada haz de luz es una letra de la palabra Barcelona.
La visita guiada permite conocer que Aulenti quiso crear un pequeño estanque en el inmenso Salón Oval para dar continuidad al agua que brota en el palacete Albéniz y desciende hasta la Font Màgica y la plaza de Espanya. «La vinculación del agua con el edificio y con toda la montaña es lo que más me ha sorprendido», explica Andreu Chuecos, asistente a la visita guiada.


 Mes lecteurs italiens seront  heureux de voir que c'est Gae Aulenti "qui inonde l'édifice de lumière"
 mais vous aurez relevé que l'architecte de sa construction est Pere Domènech, Eugeni P. Cendonya y Enric Catà en quatre ans seulement.

 http://www.museunacional.cat/es/sala-oval

lundi 7 mai 2018

Sculptures romanes

 et plus précisément de bois en attendant de revenir vers la pierre,

 non moins remarquables.

Toutes ces sculptures sont issues de cette zone pyrénéenne de la Catalogne mais

j'ai eu la surprise de retrouver un christ de la même époque, à l'autre bout de la

chaîne pyrénéenne aux Musée des Beaux-Arts de Bilbao.

 Tout d'abord les premiers au MNAC :


















































Les sculptures romanes ont occasionnellement la fonction de reliquaire.
C'st le cas de cette sévère image du Christ, au dos de laquelle on découvrit en 1952 une petite cachette avec plusieurs paquets de reliques. Il y avait aussi des fragments de parchemin dont l'un d'entre eux portait la date de consécration  de cette oeuvre, 1147, ce qui permet de la dater précisément.
 Une représentation comme celle-ci d'un crucifié souffrant (Christus patiens) offre une vision douloureuse et humaine de Jésus proche du texte évangélique à l'opposé du type en majesté qui au contraitre fait allusion à la nature divine du Christ.

           Et voici le Christ de Bilbao



  J'ai été très admirative de cette descente de croix, très stylisée.












































Les  descentes de croix catalanes ont la singularité d'inclure les figures des larrons crucifiés aux côtés du Christ.

Dans le groupe de Taül se trouve précisément celui du bon larron.

  Sont présents, Marie et d Joseph d'Arimathie qui soutient le corps de Jésus mort, mais les personnages de droite sont manquants, Saint Jean, Nicodème et le mauvais larron.

L'expression très  poignante du Christ, les bras articulés, les pieds croisés, cloués d'un seul clou font preuve d'une chronologie plus tardive, ou que la sculpture fut l'objet d'une transformation drastique à une époque ultérieure

 On retrouve à deux pas une sculpture très certainement du même artiste :




                       N'étes-vous pas surpris par cette coiffe peu courante  ?,

            personnages hiératiques bien loin de ces Vierges assez frutes,

              pourtant  de la même époque .





















 Celle-ci a perdu sa couronne






















La Mère de Dieu de Ger  est la première d'une série assez vaste d'images de la Vierge, issues de la Cerdagne.
 C'est une représentation typiquement romane marquée par une représentation frontale où la Vierge  apparaît comme "Trône de la Sagesse" avec l'Enfant assis sur son giron.
.
Elle est vêtue d'un manteau   du mode chasuble sacerdotale qui accentue sa valeur symbolique comme métaphore de l'Eglise.

A l'origine ces deux figures portaient une couronne comme le laissent voir les irregularités  et les retouches de la partie supérieure des têtes








           Petit retour en arrière  pour une fresque d'Engolasters 








Les confusions ou assimilations iconographiques ne sont pas étonnantes dans la peinture romane.
 Ainsi dans la décoration de cette abside nous ne pouvons qu'être surpris par la substitution de l'ange symbole de l'évangéliste Matthieu en Tetramorphe pour une représentation de Saint Michel au moment de vaincre le dragon.
Le reste de l'iconographie suit le shéma habituel.
 Le Christ en majesté dans la voute absidiale et une version réduite des apôtres dans la partie inférieure.
En ce qui concerne le style les peintures d'Engolaster, elles sont voisines de la proche église de Santa Coloma d'Andorre.







http://visitandorra.com/es/cultura/iglesia-de-san-miquel-d-engolasters/








Probablement élaboré dans l'entourage artistique du Monastère de Ripoll
 l'emblématique "Majestat Battlo"
 est l'exemple même de la représentation du Christ triomphant
en Majesté dans la sculpture romane catalane.

 Cette scène iconographique qui a pour référence la plus connue "Volto Santo" de  Lucca en Italie, montre la victoire du Christ sur la mort : 
représenté les yeux ouverts toujours vétu luxueusement, ici avec une décoration orientaliste.

Sous l'actuelle couche de polychromie on en a découvert une autre, antérieure au dessin identique mais avec d'autres couleurs à base de jaunes et de verts.


La Garrotxa étant cette région volcanique de Catalunya.


(anciennement)











                               Quelques vues de la Garrotxa prises il y a quelques années



   où l'on retrouve une autre descente de croix, à San Juan de las Abadesses