Project" de l'université Columbia de New York qui étudie un manuscrit
toulousain de la Renaissance et expérimente les "recettes" de moulage, de
fonte,et de techniques d'artificier,( à voir aux Augustins), à la Bibliothèque c'est
le Fitzwilliam Museum de Cambrige qui prète un "Bréviaire à l'usage de
Toulouse" enluminé par le Maître du missel Fieubert, le Maître des Heures de
San Marino et leurs collaborateurs.
la bibliothèque a l'heureuse idée de projeter numériquement quelques enluminures
simplement parce que l'oeuvre de cet enlumineur, un livre d'heures
probablement à l'usage d'un haut fonctionnaire royal dans le Languedoc, est
conservée à la Huntington Library de San Marino en Californie.
Cet enlumineur a été formé à Toulouse dans l'atelier du Maître du Missel
Fieubert dans les années 1460.
Vous aurez sans doute remarqué que de nombreux ouvrages ont été démembrés et notamment celui de l'antiphonaire de Philippe de Lévis
pas forcément ces derniéres
accrochage au mur
peu accessible
compliqué de reflets
le déroulé de la projection ne permet qu'une parcelle de la miniature
accessible à la photo
et comme je pense que vous ne trouverez pas trace d'Antoine de Lonhy sur le net:
Pour des raisons inconnues il s'installe à Toulouse avant 1454, date à laquelle il exécute les peintures murales de l'église de la Dalbade. Il fait aussi plusieurs déplacements à Barcelone où il découvre la peinture expressive de Jaume Huguet
En 1461 il quitte le Languedoc pour le Piémont, où jusque les années 1480 se déroule la dernière étape de sa carrière.
Six manuscrits peints par Lonhy lors de son séjour toulousain sont aujourd'hui connus.
Il travaille pour Bernard de Rosier archevêque de Toulouse mais aussi pour les Capitouls avec une enluminure destinée aux Annales, aujourd'hui disparue. Très marqué par la culture du Nord, Lonhy développe un intérêt particulier pour le rendu du paysage et de la lumière.
Il a exercé une influence très durable sur les artistes locaux
On ne peut quitter cette exposition sans souligner la personnalité de Laurent Robini (1477-1513) bien établi à Toulouse, propriétaire de terres et de maisons, fortune établie sans doute par sa position de notaire consulaire.
Le rendu du paysage n'est pas sa préoccupation, il préfère le cadrage à mi-corps avec les traits de ses personnages empreints d'un grand réalisme.
Si vous souhaitez rentrer plus avant dans les collections toulousaines cliquez sur Rosalis
https://rosalis.bibliotheque.toulouse.fr/