mercredi 11 avril 2018

L'épanouissement classique

             Quelques "Turbulences " encore






































Marcus amat nostras Antonius, Attice, Musas,
charta salutatrix si modo uera refert :
Marcus Palladiae non infitianda Tolosae
Gloria, quam genuit Pacis alumna Quies.

« Nos Muses, Atticus, sont goûtées d’Antonius, si la lettre dit vrai qui son salut m’apporte : Marcus, de Toulouse Palladienne gloire incontestée, qu’engendra Repos, nourrisson de Paix ».



































































































































































                                                                                       à suivre

                      https://journals.openedition.org/pallas/2923

https://www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_1915_num_27_107_8034_t1_0222_0000_2

La renaissance à Toulouse

Ne vous étonnez pas si je consacre plusieurs articles à cette période de l'âge 

d'or toulousain, car il fut remarquable, à plusieurs titres.


Ceci et le fauconneau nous amène à la dernière  des cinq sections de cette 

exposition :  Troubles, exubérances et concorde.

 Je me suis longuement penchée sur cette période puisque j'habite à quelques 

mètres du château du Gouverneur du Languedoc  (protestant) nommé par 

Henri de  Navarre, au point d'y donner une conférence il y a quelques années.

Mais aujourd'hui nous parlons de" l' Art" .





































































































 photo prise de part et d'autre pour éviter le projecteur









http://chateau-pau.fr/objet/portrait-dhenri-iv-en-mars

http://www.lemonde.fr/livres/article/2011/12/15/pourbus-maitre-international_1618719_3260.html

http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=AUTR&VALUE_98=BOULBENE%20Jacques%20&DOM=




 Quelques portraits plus catholiques, mais .... pas que :





https://www.universalis.fr/encyclopedie/jacques-cujas/

https://www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_1956_num_68_33_6085

mardi 10 avril 2018

Toulouse Renaissance



                Ce "Mercure volant" s'élance aussi vers la voûte des Augustins . 

 Bernard  Py  coule en bronze cette copie de Jean de Bologne  en 1623.

L'ancien choeur est habillé par l'immense tapisserie de Saint Etienne tissée 

pour la cathédrale voisine, Saint Etienne.

Oeuvre signée par le lissier Montalbanais Jean Puechaut en 1532, dont nous 

avons pu voir  les trois autres tapisseries dédiées à ce saint,  dans cette même

cathédrale.  C'est ici la naissance d'Etienne, et son ondoiement,  dans un décor 

à l'architecture renaissance, rehaussé par un encadrement "à l'antique "rare 

pour l'époque, où s'entremêlent, trophées et médaillons.



C'est sûrement grâce à Pascal Julien,  commissaire de cette exposition avec

le directeur de ce musée, Axel Hémery, que nous avons pu avoir accés à ces 

vitraux de St Marie d'Auch .

(j'étais allée suivre à Auch le Colloque que Pascal Julien y avait organisé, voir mon blog, 3 janvier 2014 )

Surtout  aussi que, déposés pour restauration, ils sont à notre portée.









Issus des 18 immenses

 verrières de la chapelle 

du choeur, leur décor 

italianisant est

somptureux.

  Arnaut de  Molles 

entre 1503 et 1513

a représenté sur ceux-ci

 le Prophète

 Daniel et une Sybille 

Cimmérienne













































lundi 9 avril 2018

La Renaissance aux Augustins de Toulouse

 Transformation du titre de l'exposition qui a pris place dans ce lieu prestigieux ;

bien digne de celles qui l'ont précédé, bien pourvue en documents,  enluminures

peintures et sculptures:

 elle m'a rappellé " Trésors enluminés de Toulouse à Sumatra" avec laquelle

j'avais commencé ce blog en 2014.

                Tradition oblige, les reflets d'entrée, un peu modifiés cette année :


                  Il y avait une atmosphère de printemps dans  le cloître

                                et quelques clés de voûte, dont celle-ci qui attire plus particulièrement mon attention puisqu'elle appartenait à la Dalbade chère à mon coeur (mariages baptème etc) avant que son clocher ne s'effondre.







































 Je tourne autour du pot....., bien sûr  !! mais c'est pour mieux savourer  !!!

 je ne vous envoie pas mes ressentis sans avoir préalablemnt revécu la

contempation des oeuvres d'art ou de nature.


                       Visage emprunté à un des vitraux de St Marie d'Auch
                   que vous verrez à  l'intérieur.





                                                et la "vedette"  Dame Toulouse.






































             Fondue en bronze en 1550 par le maître artilleur Claude Pelhot.

 Son pied reposait sur une sphère ornée de fleurs de lys, son bras élancé 

supportait une girouette  et l'autre prenait appui sur un bouclier portant les 

armes de la ville . L'inscription CPQT      (Capitolium Populusque Tolosanus)  

 est le pendant du SPQR     de la République Romaine .

Trônant alors au sommet de l'Hôtel de Ville, le Donjon du Capitole. 

 Mais comme souvent une république en détrône une autre, la voilà perchée 

sur le monument dédié au Maréchal Dupuy en 1834.

             Si vous passez par la place Dupuy  et la Halle aux grains chère à   

Michel Plasson,  vous  y verrez sa remplaçante, resplendissante de dorure.

Cet original au centre des Augustins coule des jours heureux  !!! 

                  enfin on l'espère !!!

                                                                                  à suivre