Relisez Pline ou Strabon... généralement je passais de Tarragone à Ampuries en
faisant l'impasse sur Sitges et quelle erreur !!!!
J'ai été emballée tout comme les nombreux touristes japonais qui sillonnaient
le site mais personne ne s'est avisé de pousser la porte du Museu del Cau Ferrat
Ce ne sera probablement pas ni la première ni la dernière fois que cela m'arrive
Véritable caverne d'Ali Baba, où l'on ne sait où donner de la tête !!!
Ne nous emballons pas !!!
Surmontant la mer, la maison de Santiago Rusinyol est plantée sur ce
promontoire qui sépare les deux parties de la ville
vers le nord
(Santiago Rusinyol: j'ai déja retrouvé une de ses toiles au Musée des Beaux-Arts de Bilbao et je suis quasiment sûre de l'avoir vue à Toulouse lors de l'exposition Fenêtre sur cours).
vers le sud
Je ne vais pas vous faire subir le même choc et probablement vous proposer des
"sections" en fonction de la nature des oeuvres exposées.
Revenons à ce bâtiment que ce peintre habite de 1861 à 1931, donné pour
ancienne maison de pêcheur, Francesc Rogent architecte néomédiéviste y
plaque divers éléments gothiques complètement dépaysants mais ô combien
séduisants !!!
Véritable entrée de la casa Rusinol maintenant immense glace sans tain où
tous les passants se font photographier, vous la verrez plus tard de l'intérieur
Si Rusinyol, Casas et Miquel Utrillo sont bien présents dans le musée, ils sont à
l'origine de l'engouement de Sitges pour des manifestatons artistiques très
prisées.
Par manque de temps je ferai encore l'impasse sur le Palau Maricel de Mar
habité en 1910 par le milliardaire américain Charles Deering (héritier des tracteurs John Deere). voir le lien en fin d'article.
Les éléments gothiques ne manquent pas non plus.
Allons! un peu de réminiscence maritime aussi
Celui-ci est un des six canons du promontoire de Sitges qui livra un important combat contre deux frégates Anglaises qui voulaient s'emparer de quatre embarcations de commerce ancrées sur la plage, le 27 avril 1797
Après quatre heures de canonnage, les nefs anglaises ont dû se retirer déboutées, sans avoir pu atteindre leur objectif.
mais aussi une légende
Poème de Carlos Ballester
Sortez ce canon, aujourd'hui son bronze mourant de tritesse, enclos dans les pierres de cette forteresse qu'était autre fois le "Balvarte" .
Positionnez le face à la mer, sentinelle (gardien avancé) de Sitges, de ses richesses matérielles et morales suivant la légende rapportée par le peuple.
On dit qu'il y a des siècles une jeune fille du nom de Secla, belle Sitgene le déchargea contre un brutal corsaire défendant l'honneur de ses soeurs qui avec son aide firent sonner les cloches depuis le solide bastion de sa tour campanaire
C'était un tour de force d'arriver à photographier cette belle porte d'entrée de l'escalier qui descend de l'autre côté de l'esplanade, sans personne.
le tout avec les piailleries des perruches vertes qui nichent dans le coin
à cette distance elle n'était pas bien grosse !
Ce "passeig maritim " n'est pas à l'ordre du jour ... de belles perspectives pour un autre voyage ; on y trouve parait-il le Chiriguinto cher à Utrillo et Eugeni d'Ors
L'urgence était de trouver un bar à tapas et surprise ce sont des basques qui nous ont proposé les pintxos si appréciés à Bilbao
https://books.google.fr/books?id=HWA6XZdGV4oC&pg=PA199&dq=Sitges+romana&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiFjtvGwsjZAhWDsxQKHUjRA6AQ6AEIPzAE#v=onepage&q=Sitges%20romana&f=false