mercredi 20 décembre 2017
Bain de neige
Météo favorable pour aller tâter de la neige, s'y asseoir pour un frugal pique-nique et écouter le silence.
C'est pour cela qu'il m'est difficile de bavarder entre les images.
Cela devient presque une tradition, il y a un article similaire qui se cache parmi les autres , il y a,... un an ou deux ?, le temps passe si vite.
Le col de Marmare .....................quel exotisme !!!
C'est seulement le grand vaisseau de la chaîne Pyrénéenne qui vogue sous les nuages ; un endroit privilégié pour voir se déployer tous ces sommets, fouler la neige fraiche et vierge et profiter d'un silence seulement animé par le lointain murmure d'un ruisseau, au fond de la vallée :
rompu aussi parfois par une touffe de neige qui fond et chute sur un buisson en ployant ses tiges.
On pourrait alors penser à une présence animale, et il y en a, trahis par leurs traces, un renard, un chevreuil ou un isard.
Mais au moment de redescendre, voilà la route envahie par une horde de chevaux, une bonne cinquantaine, la transhumande d'hiver, équine, vous les voyez descendre de Porta dans les Pyrénées orientales, 160 kilomètres jusqu'à leur hivernage dans l'Aude, après avoir traversé l'Ariège.
pas peu fier d'avoir un spectateur !!!
La dernière video vous les montre à leur montée en estive.
Il y en avait de toutes sortes des grands, des petits, des merens, des poulains, des bais, des alezans et même un qui a fait quelques pas en arrière pour venir se frotter à la civilisation ou chercher une caresse que je n'ai pas manqué de lui prodiguer.
Le chasse-neige avait du mal à les doubler bien qu'ils soient bien encadrés.
Ils avaient déjà un peu mis leur pelage d'hiver, je suis étonnée qu'ils descendent si tard, mais ce n'est que demain, l'hiver !!!
La neige du début de décembre a surpris tout le monde.
Ils font cela deux fois par an !!
https://www.youtube.com/watch?v=Gsv59zTxZAM
Les courants ascendants créent des sommets imaginaires
https://www.youtube.com/watch?v=1xPyVt5U0RY
https://equi-libre.fr/site/
mardi 19 décembre 2017
Ls mosaïques de St Rustice
http://societearcheologiquedumidi.fr/_samf/memoires/T_57/01_Morvillez.pdf
En matière de mosaïques pour en avoir vu beaucoup, il existe la même inégalité entre les artistes que pour d'autres productions artistiques.
Je retrouve la même tête d'Océan qu'en Espagne, (je n'ai pas le temps d'aller la rechercher dans mes archives) une grande finesse, par contre je remarque une certaine lourdeur pour la Thétis.
Avec le recul du temps c'est une remarque que je fais aussi pour les mosaïques de La Olmeda.
Mais c'est tellement exceptionnel de les trouver qu'on se garde bien de les critiquer.
C'est une nouvelle proposition du Musée St Raymond.
Je vous parle de temps, il m'est compté maintenant ; je travaille à la préparation d'un autre voyage : j'espère qu'au tout début de Janvier je vous ramène une riche moisson.
D'ici là encore quelques objets remarquables de la romanité pour aujourd'hui et mes souhaits de Joyeux Noêl avec mes plus jolies photos de nature en cadeau pour demain.
Autre joli petit bronze :
En matière de mosaïques pour en avoir vu beaucoup, il existe la même inégalité entre les artistes que pour d'autres productions artistiques.
Je retrouve la même tête d'Océan qu'en Espagne, (je n'ai pas le temps d'aller la rechercher dans mes archives) une grande finesse, par contre je remarque une certaine lourdeur pour la Thétis.
Avec le recul du temps c'est une remarque que je fais aussi pour les mosaïques de La Olmeda.
Mais c'est tellement exceptionnel de les trouver qu'on se garde bien de les critiquer.
C'est une nouvelle proposition du Musée St Raymond.
Je vous parle de temps, il m'est compté maintenant ; je travaille à la préparation d'un autre voyage : j'espère qu'au tout début de Janvier je vous ramène une riche moisson.
D'ici là encore quelques objets remarquables de la romanité pour aujourd'hui et mes souhaits de Joyeux Noêl avec mes plus jolies photos de nature en cadeau pour demain.
Autre joli petit bronze :
lundi 18 décembre 2017
Statuaire romaine
Les artistes romains étaient bien dignes d'être héritiers des grecs, leurs oeuvres sont puissantes et la provenance de leur marbre, celui de St Béat, nous laisse penser qu'ils étaient les hôtes de Chiragan.
Le sculpteur a bien figuré la force "herculéenne" de son "Hercule" ou Héraclès, c'est le même !
Ici, pas de feuille de vigne rajoutée par le Vatican......
http://wallon-col.spip.ac-rouen.fr/IMG/pdf/fiche_Hercule.pdf
Il est ici au repos
Vous ne couperez pas à la légende de Pyrène.....
Le sculpteur a bien figuré la force "herculéenne" de son "Hercule" ou Héraclès, c'est le même !
Ici, pas de feuille de vigne rajoutée par le Vatican......
http://wallon-col.spip.ac-rouen.fr/IMG/pdf/fiche_Hercule.pdf
Il est ici au repos
Vous ne couperez pas à la légende de Pyrène.....
" D’
après la mythologie grecque, au début des temps, après la création de
la terre, un peuple, les Bekrydes, vivait dans une zone en pré-Gaulle et
Ibérie.
Pyrène, une jolie jeune fille blonde, si jeune
et si douce, était courtisée par tous les rois et seigneurs des
environs. Mais aucun ne trouvait grâce à ses yeux.
Lors
de ses travaux, Hercule, le fils de Zeus, arriva sur les terres des
Bekrydes. Connu pour ses exploits, il fut accueilli en héros et Bebryx,
le roi des Bekrydes, le convia à un somptueux festin.
Hercule
revenait de l’extrémité du monde connu. Il avait marché longtemps.
Pyrène regardait Hercule avec des yeux pétillants. Hercule comprit et
revint à la nuit tombante. Pyrène et Hercule se parlèrent à voix basse.
«J’aimerais tant que tu restes ici et que tu deviennes berger. Nous
aurions le plus beau troupeau du pays» dit Pyrène. «Le soir, tu
entendras mon appel quand je regrouperai le troupeau. Tu sauras alors
que je ne tarderai plus» lui répondit Hercule. Elle se voyait filant la
laine, il se voyait berger veillant sur ses moutons en les protégeant
des ours et des loups.
Tout
l’été, ils se rencontrèrent dans la forêt. Parfois, quand il faisait
trop chaud, ils allaient se baigner dans le torrent. Personne ne
connaissait leur liaison. Hercule n’allait plus sur les chemins et
Pyrène revenait chaque soir avec des paniers remplis de fraises, de
mûres ou de myrtilles. Le temps des amours allait hélas prendre fin, les
orages annonçaient l’automne.
L’automne
arriva, ce fut le dernier jour passé dans la forêt. Hercule attendait
Pyrène assis sur un rocher et respirait l’odeur de l’herbe et des
feuilles. Pyrène n’allait pas tarder. Soudain, Hercule entendit dans le
ciel l’appel des oies sauvages qui retournaient vers son pays. «C’est un
présage, il faut que je parte» se dit-il. Il partit aussitôt vers
l’est, s’éloignant de la forêt et de Pyrène. Pyrène alla près des rochers
pour retrouver Hercule. Elle allait lui annoncer qu’elle attendait un
enfant. Arrivée, elle appela Hercule mais il ne lui répondit pas. Alors
elle comprit: Hercule était parti.
Elle
courut aussitôt vers l’est, traversant les fourrés de ronces, grimpant
aux flancs des collines, pataugeant dans les étangs. Elle ne s’arrêtait
que pour boire et pour pleurer. Elle comprit qu’elle ne rattraperait
jamais Hercule et se coucha sur l’herbe et poussa un cri de tristesse.
Allant
à travers les forêts truffées d’animaux sauvages, Pyrène guettait la
moindre trace du futur père de ses enfants. Les jours passèrent, la faim
et le froid firent le reste… et personne ne retrouva Pyrène…
Lors
de son retour Hercule se rendit chez les Bekrydes et chercha Pyrène.
Bebryx le père de Pyrène, lui annonça la triste nouvelle. Hercule fou de
rage se mit à la recherche de celle qu’il était venu retrouver un fois
ces travaux finis. Écumant les forêts, courant les moindres recoins,
autant par dessus les cimes et les torrents de ces vastes contrées il
trouva la dépouille de Pyrène loin du lieu de leur première rencontre.
Ne pouvant accepter la réalité, il souhaita bâtir un tombeau à la hauteur de son Amour…
Il
creusa des jours durant, arrachant les plus gros rochers au sol… Puis
il empila de gros blocs de pierre en guise de tombeau. Il amassa ainsi
les rochers créant une haute montagne.
Hercule
prononça ces quelques mots d’adieu: «Afin que ton nom, ma chère Pyrène,
soit conservé à jamais par les hommes qui peupleront cette terre, ces
montagnes dans lesquelles tu dors pour l’éternité s’appelleront : Les Pyrénées…
Nous avons beaucoup évoqué Dionysos figure marquante du symposion grec ou même des funérailles, il est ici "Bacchus" :
Le dieu de l'Olympe, Zeus alias Jupiter est une oeuvre qui n'a pas la présence des sculptures précédentes ni la taille, non plus que le velouté du marbre , cependant c'est une trouvaille remarquable.
Je me suis rendue à de multiples reprises au Musée St Raymond, mon regard n'est jamais le même : je vais essayer de rerouver le Ganyméde qui nous y avait été présenté, 2014, si j'ai bonne mémoire ! ?
https://www.toulouseblog.fr/le-musee-saint-raymond-remporte-le-trophee-momart-2017/
je ne retrouve pas trace de la conférence autour de la statuette de Ganymède, pour l'instant Jupiter l'a transporté d'un coup d'aile au Museum pour l'exposition sur les rapaces.
Statuette grecque III ème à II ème av JC terre cuite polychrome
Statuette grecque III ème à II ème av JC terre cuite polychrome
samedi 16 décembre 2017
Beaux visages de marbre
Il n'y a pas meilleure continuité que cet étage romain du Musée St Raymond à l'exposition des rituels grecs : si Aphodrite devient Vénus par exemple, vous pouvez lire que les artistes romains se sont inspirés de Praxitèle ou d'Apollonios d'Athènes, Callimachos, Phidias et tous les autres.
De quoi rêver de ces beautés de marbre.
https://hal.archives-ouvertes.fr/halshs-00938998/document
Faudrait-il aussi trouver un poème ? pour en parler mieux que quiconque ...
Ovide peut-être dans ses "Amours"
" Ma prière est juste : que la jeune beauté qui vient de m'asservir, ou continue de m'aimer ou fasse que je l'aime toujours. Hélas ! c'est trop exiger encore ; qu'elle souffre seulement que je l'aime, et Vénus aura exaucé tous mes voeux. Souris, ô ma maîtresse, à l'amant qui jure d'être à jamais ton esclave ! Reçois les serments de celui qui sait aimer avec une inviolable fidélité. Si, pour me recommander à toi, je n'ai point à invoquer les grands noms d'une illustre famille ; si le premier de mes aïeux n'était qu'un simple chevalier ; si, pour labourer mes champs, je n'ai pas besoin d'innombrables charrues ; si mon père et ma mère sont forcés de vivre avec une sage économie ; que j'aie du moins pour répondants et Phébus et les neuf Soeurs, et le dieu qui inventa la vigne, et l'Amour qui te livre mon être, et ma fidélité que nulle autre ne me fera trahir, et mes moeurs innocentes, et mon coeur simple et sans détours, et la pudeur qui colore souvent mon front. Mille beautés ne me plaisent point à la fois, je ne suis pas inconstant en amour ; toi seule, tu peux m'en croire, tu seras à jamais mes seules amours ; ces années que me filent les trois Soeurs, puissé-je les passer à tes côtés ; puissé-je mourir avant que tu te plaignes de moi !
Sois l'objet heureux qui inspire mes chants, et mes vers couleront dignes de leur sujet. C’est la poésie qui a rendu célèbres et la nymphe Io, épouvantée de ses cornes naissantes, et Léda, que séduisit Jupiter sous la forme d'un cygne, et Europe qui traversa la mer sur le dos d'un taureau mensonger, tenant, de ses mains virginales, les cornes de son ravisseur. Nous aussi, nous serons chantés dans tout l'univers, et à ton nom sera toujours uni le mien."
Avez-vous remarqué ? lorsqu'on parle de beauté ou de fleurs, la poésie s'impose.
J'aime voir la façade de St Sernin, se profiler à l'extérieur. Quel est son meilleur profil?
Mais la beauté n'est pas que féminine !!
des visages d'anciens peuvent être beaux aussi
Quelle puissance dans cette tête de Vulcain !
On peut deviner le caractère de ce dernier
Je pourrais terminer avec ce satyre...
Marbre blanc III ème siècle
en mise à jour pourquoi pas les masques ?
De quoi rêver de ces beautés de marbre.
https://hal.archives-ouvertes.fr/halshs-00938998/document
Faudrait-il aussi trouver un poème ? pour en parler mieux que quiconque ...
Ovide peut-être dans ses "Amours"
" Ma prière est juste : que la jeune beauté qui vient de m'asservir, ou continue de m'aimer ou fasse que je l'aime toujours. Hélas ! c'est trop exiger encore ; qu'elle souffre seulement que je l'aime, et Vénus aura exaucé tous mes voeux. Souris, ô ma maîtresse, à l'amant qui jure d'être à jamais ton esclave ! Reçois les serments de celui qui sait aimer avec une inviolable fidélité. Si, pour me recommander à toi, je n'ai point à invoquer les grands noms d'une illustre famille ; si le premier de mes aïeux n'était qu'un simple chevalier ; si, pour labourer mes champs, je n'ai pas besoin d'innombrables charrues ; si mon père et ma mère sont forcés de vivre avec une sage économie ; que j'aie du moins pour répondants et Phébus et les neuf Soeurs, et le dieu qui inventa la vigne, et l'Amour qui te livre mon être, et ma fidélité que nulle autre ne me fera trahir, et mes moeurs innocentes, et mon coeur simple et sans détours, et la pudeur qui colore souvent mon front. Mille beautés ne me plaisent point à la fois, je ne suis pas inconstant en amour ; toi seule, tu peux m'en croire, tu seras à jamais mes seules amours ; ces années que me filent les trois Soeurs, puissé-je les passer à tes côtés ; puissé-je mourir avant que tu te plaignes de moi !
Sois l'objet heureux qui inspire mes chants, et mes vers couleront dignes de leur sujet. C’est la poésie qui a rendu célèbres et la nymphe Io, épouvantée de ses cornes naissantes, et Léda, que séduisit Jupiter sous la forme d'un cygne, et Europe qui traversa la mer sur le dos d'un taureau mensonger, tenant, de ses mains virginales, les cornes de son ravisseur. Nous aussi, nous serons chantés dans tout l'univers, et à ton nom sera toujours uni le mien."
Avez-vous remarqué ? lorsqu'on parle de beauté ou de fleurs, la poésie s'impose.
J'aime voir la façade de St Sernin, se profiler à l'extérieur. Quel est son meilleur profil?
Mais la beauté n'est pas que féminine !!
des visages d'anciens peuvent être beaux aussi
Quelle puissance dans cette tête de Vulcain !
On peut deviner le caractère de ce dernier
Je pourrais terminer avec ce satyre...
en mise à jour pourquoi pas les masques ?
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