lundi 5 juin 2017

Le Ciel devant soi : suite

                     Les églises  baroques photographiées par Cyril  Porchet



                        https://www.centrephotogeneve.ch/artist/cyril-porchet/

 malheureusement striées des rais de lumière que les rangées de néons projettent sur les photographies







https://www.nuitdelaphoto.ch/photographe-cyril-porchet-seduction-et-meeting

 Dans un registre à l'opposé ou le dépouillement contraste avec la surabondance du décor, Angèle Laissue photographie des lieux de rassemblement, reflets d'une intense foi








Un autre registre, encore la moderne sobriété des lieux de culte photographiés par Christof Klute

https://www.youtube.com/watch?v=De_GMFRvTGU

https://www.youtube.com/watch?v=M8KPlGL1j4w

http://www.fondationlecorbusier.fr/corbuweb/morpheus.aspx?sysId=13&IrisObjectId=4731&sysLanguage=fr-fr&itemPos=17&itemSort=fr-fr_sort_string1%20&itemCount=78&sysParentName=&sysParentId=64


https://www.sites-le-corbusier.org/fr/couvent-sainte-marie-de-la-tourette

dimanche 4 juin 2017

Parenthèse insolite ; Histoire vraie


                                         Tiens bon minou, on arrive !


Je suis une esthète qui vit à l’écart du monde, dans un univers feutré, peuplé de livres, d’œuvres d’art, et de longues rêveries.
Cet équilibre si propice à l’étude et à l’imagination, fertile à l’écriture des articles de ce blog a été troublé d’une façon si singulière que je me permets aujourd’hui d’introduire dans ces pages une chronique plus personnelle. 
Je ne me risquerais pas à un tel exercice si l’histoire que je m’apprête à vous raconter n’était absolument curieuse et hors de tout précédent.
Ce sujet que je vais développer n’est pas relié directement au thème de l’art et la nature, tout du moins pas de la même façon que les autres. Mais il aborde certains aspects surprenants de la nature humaine qui poussés jusqu’à leur plus extrême limite relèvent pratiquement de l’expression artistique. 

Laissons là ces préliminaires, chers lecteurs, voici mon récit : 

Mes voisins possèdent un chat, bel animal soyeux qu’ils aiment particulièrement et celui-ci a pris pour habitude de venir me rendre visite ! Cette brave bête rentre souvent dans ma maison et je l’en chasse à chaque fois.
La suite est logique et vous pouvez imaginer ce qui arriva … J’enfermais le félin par inadvertance. Je partais pour six jours après avoir arrosé les plantes et coupé le gaz. Le matou dormait dans un recoin confortable lorsque ma voiture s’éloignait irrémédiablement du village. Le destin de ce chat était en train de basculer.
Pris de panique cette sale bête déchira mes rideaux, renversa milles choses précieuses et sema un désordre abominable. Comment pourrais-je lui en vouloir ? Il était muré dans une maison qui n’était pas la sienne et loin de ses croquettes et de l’affection des siens, la mort était en train de se refermer sur lui. Oh ! j’ai même assez pitié de ce minou perdu et emmuré vivant ! Puni si durement pour avoir succombé à la tentation d’un sofa. Le piège s’était refermé sur lui.
Comment s’évader d’une prison aux murs épais lorsqu’on n’a que de petites pattes ? Pas de pelle, pioche, barre en fer ou autre objet pointu dont on peut se saisir et espérer que de cet instrument , aidé de nos efforts désespérés, la liberté est encore possible. Comment revoir le jour lorsqu’on est un petit chat piégé ? 


 
Beaucoup d’évasions ont été possibles par le soutien indéfectible des complices restés dehors mais liés aux prisonniers par un code de l’honneur à toute épreuve. Dans ces situations extrêmes où les nerfs sont portés à rude épreuve, le salut vient des camarades ! De la même façon le minou n’était pas seul ! Il avait derrière lui une confrérie d’humains déterminés à le sortir de cette mauvaise passe car quand on est un chat, on sait s’attirer l’affection. 
On sait manipuler l’âme humaine pour en obtenir tout : des croquettes, du lait, une place plus confortable, etc.
 On sait même se faire aimer, adorer et distribuer ses faveurs avec une arrogance toute féline.
 On sait qu’il suffit d’un regard tendre pour se sortir des situations les plus inextricables.



 

Le minou captif miaula à l’aide et ses maîtres l’entendirent ! Ils auraient pu me téléphoner, casser une fenêtre, appeler les pompiers, écrire à la SPA.
Mais ce n’était pas cela que voulait le minou, non, cela c’était trop long, trop laid, et ce chat voulait laisser une trace plus romantique de son passage sur terre. 
Que ne ferions nous pas pour ces grands yeux ? Que leurs refuserions nous ? Alors quand il demanda à ses maîtres de le délivrer sur le champ et quoi qu’il leur en coûte, ceux-ci s’exécutèrent. Ils s’armèrent d’une masse lourde et explosèrent leur mur mitoyen. Ce mur est vieux et épais, construit en pierres massives… Alors il fallut taper longtemps mais le mur céda enfin et le chat fut libre ! Monte Christo n’a pas fait mieux.

Depuis ce jour, et jusqu’à ce matin, j’ai le plaisir de vivre en copropriété avec mes voisins, jusqu'à ce que l'huissier m'autorise à reboucher le trou.



(écrit avec la complicité de Guillaume venu en compagnie de nombreux membres de la famille, me remonter le moral et dédramatiser ce que nous qualifions maintenant de "une affaire de chat" )










samedi 3 juin 2017

Le ciel devant soi : suite


Un vrai souci ces reflets  !! pour ne pas me retrouver plantée au centre de l'image !! Aujourd'hui un autre artiste et il y aura forcèment un retour sur images, vous connaissez depuis longtemps cet esprit vagabond qui me caractérise !  suivre une exposition sagement de salle en salle, m'ennuie prodigieusement ; je prends le pouls, m'imbibe et reviens plusieurs fois en arrière.
je ne vous dis pas le désordre dans mes photos ...





Présentées en ligne, vous suivez cette tragique progression d'Ouest en Est et cette célébration de la liberté retrouvée.


                                      http://www.erictabuchi.net/

http://www.poursuite-editions.org/index.php?/parutions/twenty-four-modern-lorraine-churches/

vendredi 2 juin 2017

Le Ciel devant soi





 Le ciel devant soi rassemble le travail de huit artistes contemporains autour d'un thème singulier qui résonne avec le lieu même du couvent des jacobins : la photographie d'architecture religieuse.

 Des trois inaugurations qui avaient lieu simultanément ce Jeudi 1er Juin, c'est celle que j'ai choisis, je vous présenterai les suivantes plus tard.


Eric Tabichi, Fabrice Fouillet, Angèle Laissue, Cyril Porchet, David Spero, Christof Klute, Markus Brunetti et Aglaia Konrad se sont en effet emparés de ce sujet et témoignent, tour à tour, des plus ambitieux accomplissements de l'architecture, du rapport irrésolu à la trenscendance ou des cahots de l'Histoire.


La  présence de plusieurs d'entre eux lors de cette inauguration rajoutait encore de l'intérêt à cette présentation. Ces photographies sont magnifiques  !!

  

















 Nous verrons demain un autre artiste : pour finir, le clocher des Jacobins que  je ne me lasse jamais de photographier