lundi 25 juillet 2016

Dans mon jardin




                          Voyez-vous de l'or de ces urnes
                       S'échapper ces esprits des fleurs,
                            Tout trempés de parfums nocturnes, 




                         Tout vêtus de fraîches couleurs ?


                              Ce ne sont pas de vains fantômes
                         Créés par un art décevant,
                 Pour donner un corps aux arômes
            Que nos gazons livrent au vent.
                                                               

                                                              Non : chaque atome de matière
                                                                    Par un esprit est habité ;
                                                               Tout sent, et la nature entière
                                                                  N'est que douleur et volupté !




Chaque rayon d'humide flamme
Qui jaillit de vos yeux si doux ;
Chaque soupir qui de mon âme
S'élance et palpite vers vous ;
                                              


                                            Chaque parole réprimée
                                Qui meurt sur mes lèvres de feu,
                                           N'osant même à la fleur aimée                                      D'un nom chéri livrer l'aveu ;



Ces songes que la nuit fait naître
Comme pour nous venger du jour,
Tout prend un corps, une âme, un être,
Visibles, mais au seul amour !
                                                               


                                      Cet ange flottant des prairies,
                               Pâle et penché comme ses lis,
                                C'est une de mes rêveries
                              Restée aux fleurs que je cueillis.



Et sur ses ailes renversées
Celui qui jouit d'expirer,
Ce n'est qu'une de mes pensées
Que vos lèvres vont respirer.





Alphonse de Lamartine































jeudi 21 juillet 2016

Journée de travail

 Le soleil plombe
Ls taons ne nous lâchent pas
Mais il faut faucher.



Herbes, fleurs des champs,
Sans oublier les orties
Otées à la main.


Bain à l'ancienne
Dans le vieux tub cabossé
En tenue d'Adam.


 Coucher de soleil 
Couleur rouge tomate
 Ultime récompense.




Suivant sa course
Jusqu'à sa disparition 
Enfin la fraicheur !







 Il jette ses feux 
En colorant les herbes
Un tableau vivant.


mercredi 20 juillet 2016

les montreurs d'ours - suite

           



















    La fabrique de camemberts d'Oust n'existe plus, dommage !!
                   
                         Quelle différence avec la libre circulation actuelle  !!






















Une bonne dizaine d'ouvrages plus ou moins romancés ont  cette émigration  pour thème.
































Ils ne se sont pas soustraits à l'engagement de la guerre 1914 - 1918. Quand vous vous penchez sur les listes du Monument aux morts, ce sont des familles entières qui ont été décimées, entraînant l'abandon de ces hautes vallées que j'arpente toujours avec une pensée pour leur mémoire.
Ils ont été aussi les valeureux "passeurs " des chemins de liberté mettant à profit leur connaissance de ces chemins frontaliers, leur force et leur courage, lors de l'occupation.


mardi 19 juillet 2016

A l'aventure..

plus précisément, des aventures et j'irai même jusqu'à dire des épopées !!! quand les moyens de transport n'égalaient pas ceux de notre siècle !

Quitter ce qui est pour moi un paradis, pour aller chercher sa subsistance au loin et quel loin,  !  les antipodes  !!! avec les moyens du bord .... les ours ...

 Ercè présente un Musée qui  est consacré  aux "Montreurs d'Ours" et je vous invite expressément à l'aller visiter. Ces vallées du Couserans qui butent sur les immenses sommets frontaliers avec l'Espagne n'avaient que peu de ressources, même si les Romains avaient su  extraire  de leurs mines, l'argent ou les marbres.

Tirer partie de la présence de ces bêtes sauvages était dangereux mais ingénieux, pour cela il fallait aller soustraire les oursons à leur mère pour les dresser. Je pense que ce duo de "compagnons" que devenaient l'homme et son ours, voyageant, dormant ensemble, inséparables, avait du créer des liens... si l'on peut dire.
J'ai photographié quelques uns des documents affichés vous laissant le loisir de feuilleter les documents,  nombreux, proposés.

      Le Garbet étant cette rivière qui descend des sommets et traverse Ercè.
Ne vous étonnez pa de voir se profiler les tours de Manhattan au sommet de cette affiche  ; elles étaient les destinations premières.





































































 En revoyant ces bottes car je les avais déjà vues chez un montreur d'ours il y "quelques" années... je pense à la chanson de Félix Leclerc... bien sûr !  ils sont allés traîner leurs bottes jusqu'au  au Québec!!!.

 https://www.youtube.com/watch?v=0wcLjT4nZQo


                                                  Muselières



























 à suivre

jeudi 14 juillet 2016

Il était temps...

 Voici un article plutôt éclectique parce que j'ai pris le temps d'aller jusqu'à Laroque où la Maison Sage inaugurait son exposition annuelle avec pour thème "le temps ".... Si vous y prenez garde, le temps est partout, nous y sommes plongés, par tous les temps ... et pour cette "pitchoune "mésange il était temps de la sauver.
Heureusement j'étais là et cette mangeoire est dans mon champ de vision. Tellement affolée de se retrouver prisonnière il a fallu que je renverse tous les grains et la fasse sortir avec mille précautions par le couvercle pour la faire échapper, elle n'a pas demandé son reste d'ailleurs.
Je me demande bien par quelle fatalité l'orifice de sortie des grains s'est trouvé bouché et pourquoi cette gourmande s'est introduite par le dit orifice !!!..

 Mais j'ai déjà surpris des tourterelles qui s'y accrochent ;  mais quel concours de circonstances !!! qui caractérisent les accidents.

 Revenons au temps et restons dans les plumes.
 A la Maison Sage qui explore donc cette année tous les temps, l'édifice est assez vaste pour les faire figurer d'une façon ou d'une autre, des temps géologiques du Dévonien au "Poubélien" notre  ère, baptisée  par Christiane qui cherche toujours à sensibiliser les publics sur nos responsabilités.
Je n'ai photographié que des "Collections personnelles" tous ces jeunes artistes n'ont pas les moyens de se battre contre "les piratages" .
A titre tout à fait exceptionnel j'ai "adoré" ce Temps d'orage sur Bugarach de Philippe Dubedat

                 un vrai cadran solaire à Laroque d'Olmes, très original

            avec "le temps de se lever"       un vrai réveille matin qui vous sort de vos plumes, le coq.



















 ou bien le temps de veiller, le hibou..
 le temps des vendanges  ; il y en a tant de temps !!! que je n'ai pas eu le temps de tout vous montrer ou vous expliquer  !!! il faut y aller.