vendredi 22 janvier 2016

La minéralogie

Un domaine foisonnant de formes et de couleurs, un feu d'artifice de la nature parfois caché ou à vue, pour lequel Freddy Marty possède tous les secrets.

Avis aux amateurs !!  vous pourrez bientôt voir (et j'en ai hâte ) toutes ces merveilles mondiales dans un musée en cours d'élaboration.

http://www.centre-francais-fondations.org/annuaire-des-fondations/3844.

Mais hier soir nous avions une de ses conférences, aucune question ne reste sans une réponse scientifique mais en même temps à notre portée quand nous ne faisons pas partie du cercle privilégié des minéralogistes.

Avec une présentation de tout ce que les mines ariègeoises peuvent receler comme richesse à commencer par Trimouns pour le talc, la plus connue sans doute, la lherzolite dont je vous ai déjà parlé, mondialement connue (et à côté de chez moi ), le fer avec celle du Rancié , le cuivre ou le plomb, le gypse , et ces fameuses "terres rares"...



Freddy nous avait "concocté" un échantillonage de tous ces minéraux dont il nous a présenté les caractéristiques en gros plan y compris leurs analyses "spectrographiques".(j'espère que que je ne me trompe pas sur cette terminologie).

  Photos prises à la hâte tellement le public très nombreux, se pressait pour les admirer.
la formation géométrique de ces minéraux jusqu'à former des octaèdres, chers à mon coeur  (voir Labastide Clairence) est époustouflante, les hommes n'ont rien inventé !
 On a même découvert un minérai spécifique à l'Ariège que l'on a baptisé "l'Ariègite".

 merci donc à lui et à Vive la Science, association qui avait mis cette conférence en place et c'était la 50 ème..

Le cerf

Voilà un animal très présent dans la mythologie, les arts, les fables et les légendes et il en vaut la peine !! Son élégance, son mode de vie en ont fait une proie de choix pour les rois et la très controversée "chasse à courre" existe toujours, donnant à Maurice Genevoix l'inspiration pour des pages que je pourrais, au fond, partager avec vous car c'est un livre de chevet.
 Il est aussi pour les artistes un modèle toujours répété dans la peinture ou la sculpture, et d'actualité, voici l'article que j'avais"mis de côté "à votre attention.

(un petit souci, il faut que je change de boite de mail, à de suite)

 http://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/francois-pompon_grand-cerf_sculpture-technique_platre_1929

Nous voyons donc "Le grand cerf" de Pompon.
Et je me permettrai de vous envoyer ma dernière réalisation (je ne suis artiste que dans l'âme) ce grand cerf embusqué  dans un coin de mon salon qui m'accueille tous les matins avec son pendant, celui que Frisco et moi avons regardé "dans les yeux".
 Quand vous aurez lu "La dernière harde" vous ne pourrez plus voir un chasseur "en peinture" , ( expression famillière bien française).


   "Les arbres, dans le clair d'étoiles, jaillissaient vers le ciel.
On ne voyait pas leur ramure, rien que leur fûts d'une blancheur de pierre.
Ils portaient tous du même côté une petite frange lumineuse, un fil ruisselant de clarté bleue qui paraissait ne les point toucher.
A terre, de place en place, une poudre de neige feutrait un bosselage de racines, l'épaulement sinueux d'un fossé: une neige ancienne, un plumetis de flocons légers qu'un vol de bise avait perdu là en passant.
Il y eut d'abord un soupir, un souffle exhalé d'une poitrine, et de nouveau un soupir rude et grave.
Une buée d'haleines flottait entre les arbres, où des échines bougeaient en ondulant vaguement sur place.
Les bêtes étaient encore debout.
Elles devaient être nombreuses.
Elles demeuraient serrées les unes contre les autres, se réchauffant ensemble à leur chaleur.
L'aube commençait à rôder de toutes parts.
Les arbres étaient de vieux hêtres gris.
Les feuilles des ronces, violettes et sanglantes, s'allumaient de-çà de -là.
Les silhouettes des bêtes grandissaient dans la lueur du crépuscule.
Il y avait au moins dix ou douze biches, au long cou grêle, aux oreilles disproportionnées.
Toutes amaigries par l'hiver, le crâne marqué de durs creux d'ombre en arrière de leurs yeux tristes.
Les bois des cerfs soulevaient leurs branches.
Les jeunes biches et les hères de l'année de l'année semblaient juchés sur de raides pattes ossues, trop longues pour leur corsage étroit.
Mâles et femelles, ils se ressemblaient tous, sauf un jeune mâle au poil ardent, aux lignes déjà musculeuses.......................................................

 Ce récit vous tiendrait-il en haleine ? ? Vous voudriez la suite de l'histoire ?
 Mais pour l'heure  je veux  aussi vous parler d'autre chose.
 Une autre passion.....

jeudi 21 janvier 2016

suite et fin

 Ces années 30 qui ont succédé aux "années folles" ne sont pas "archéologiquement" suffisamment lointaines,  mais l'on y trouve tous les prémices d'une modernité qui explose, on y rencontre des personnages aux valeurs morales sans failles et en même temps l'explosion d'une permisivité sans freins... pour l'époque  !!
C'étaient les débuts à proprement parler du tourisme, facilité par les progrés de l'aviation, nous l'avons vu, ceux aussi des sports d'hiver, deux aspects d'une modernité auxquelles nous ne faisons même plus attention.
Nos yeux se tournent désormais vers la conquête spatiale, le numérique ...
C'est l'épreuve du temps qui donnera le bilan.
 Mon intention est donc de revenir sur des sujets plus "banals" mais plus universels. Deux couvertures encore, la première de Loupot (Août, la Vierge) et la seconde de  R Marton, ( novembre 1934 ); aussi sombre que le mois qu'il représente.

 A l'intérieur quelques oeuvres animalières:



 Tous, artistes passés à la postérité:




https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Guyot



https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89douard-Marcel_Sandoz




https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Margat


http://s207565234.onlinehome.fr/Les_Animaliers_20th/CHAT%20ASSIS%20.html

Tous proches du célèbre Pompon, auquel je consacrerai un article que j'ai déjà mis de côté.
http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire_id/ours-blanc-365.html

ours de Guyot . Grand Duc de Sandoz

Zèbres de Margat . Carpe plongeante de Sandoz . Lapin de Ch Artus

 et dernière actualité.

http://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/antonio-tempesta_chasse-au-lievre-et-au-cerf_rehauts-de-blanc_plume-dessin_encre-brune_lavis-brun

mercredi 20 janvier 2016

Affiches et Publicités

Une petite surprise ce matin, les carrosseries ont disparu  , .....un coup de filet  ?

le Sanglier d'Erymanthe de Paule Ingrand, thème cher à la statuaire antique

http://www.les-12-travaux-hercule.fr/le_sanglier_d_erymanthe.html

toujours de Paule Ingrand, Hercule vainqueur des amazones


 Une  publicité, ravissante, cette jeune femme  qui glisse sur la neige.
  
                                        Jean Gabriel Domergue

 https://www.youtube.com/watch?v=zD6NhX6qBgc


 "Etat" par Henrion                    https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Kay_Henrion
"Beaux Arts" par Roger Worms
"Salon d'automne" par Henrion
"Montre" par René Méry


mardi 19 janvier 2016

Carrosseries

 et causeries.....
Un autre" Février", je m'aperçois que mes numéros d'Art et d'Industrie ne se suivent pas dans la même année, celui-ci par exemple est de 1932.

et l'illustration de Charles Loupot
                 https://www.ina.fr/video/DXC9707023560

Je n'hésite donc non plus à aller de l'une à l'autre en raison de la page ou de l'article qui "accroche" mon regard ou mon intérêt .
Je vous assure qu'il y a de quoi faire et selon mes mauvaises habitudes, je me disperse beaucoup.....
 Une complication nouvelle, la couverture de Juillet-Août-Septembre est de
 R Marton
On va y arriver à ces carrosseries.... ?
                                    coup de filet ou coup de vent ? ou simplement oubli d'enregistrement, on va le savoir; je ne remets que les scans, sans l'article sur les 24 heures du Mans que j'avais recopié.

              


















 

lundi 18 janvier 2016

atterissage

Le voilà cet instant où le quotidien reprend le dessus, mais où les passions même endormies peuvent resurgir à la faveur de l'actualité; pour l'instant, voyons les couvertures de cette revue que je n'ai pas encore"épluchée".
Elles nous replongent dans l'Antiquité, point de départ de notre civilisation et la mythologie.
 Hercule n'est pas ici allé cueillir les pommes des Hespérides, pour Pyrène, mais se débat avec le lion de Némée, en Janvier:


http://www.artnet.com/artists/paule-and-max-ingrand/past-auction-results

http://www.lacostelle.org/documents/Causerie_Max_Ingrand.pdf


En lisant l'article ci-dessus: en effet, j'ai vu passer cette oeuvre réalisée pour le Baron d'Empain... comme d'ailleurs d'autres articles de Marcel Blot ou Jacques Mortane sur les infrastructures des terrains d'aviation .. j'y reviendrai.
petite interruption pour feuilleter les neuf numéros en ma possession et bien sûr... dans le dernier, un petit scan et voilà !
An fond c'est un peu le même thème ... La Voie lactée ! 

 signe astral, le taureau ? ou le minotaure ?   Février est aussi très beau 
l'Hydre de Lerne,  d'autres combats pour Hercule !!

 Je dois quand même manipuler ces revues qui ont 80 ans avec respect.

 http://mythologica.fr/grec/heraclet02.htm

 Lion et Hydre seront placés dans le ciel par Zeus, l' hydre devient la constellation du Cancer.

dimanche 17 janvier 2016

Flèche d'Orient


"4 heures 25 du matin à l'aéroport d'Athènes, sous le ciel attique toujours lumineux, quelques personnes, des bagages, des paquets, un monceau de sacs postaux....
un avion au profil racé dont les trois moteurs tournent au ralenti avec ce joli bourdonnement d'une machine qui "tourne rond". Cinq passagers montent avec moi dans la spacieuse et claire cabine; les sacs postaux, les colis, les bagages sont placés rapidement dans les cales à l'avant et à l'arrière de la machine; les portes sont fermées; quelqu'un lève le bras, l'avion roule va se placer face au vent, roule de plus en plus vite et décolle ; le miracle quotidien s'accomplit ; la Flèche d'Orient, de la Compagnie internationale de Navigation Aérienne, a pris son essor, à l'heure rigoureuse, et me déposera ce soir au Bourget... à Paris.
Un voyage en avion ne se raconte plus, pas plus qu'un voyage en chemin de fer.
Des impressions de vol ? Le paysage défile, les frontières ne sont marquées que par les uniformes différents des douaniers et des policiers aux escales; mon passeport s'orne (!) de cachets de couleurs et de formats divers ; si c'est à titre de contrôle, je ne vois pas clairement le but, si c'est un modèle des arts graphiques nationaux, cela est peu réussi.

Quand donc ces formalités périmées seront-elles abolies ?
J'admire la diligence du personnel qui, pendant les escales de dix minutes, reçoit les passagers qui descendent, fait monter ceux qui partent, décharge la poste, les colis, les bagages, charge le fret, fait viser un certain nombre de documents.
Il y a là une adaptation parfaite d'un personnel cependant très réduit, à un travail important dans un cout laps de temps, qui pourrait servir de  modèle à bien des entreprises de transport.
Belgrade à 9 heures 45, Budapest 11 heures 45, Vienne 13 heures 10, les aéroports défilent... et notre vol commence à 185 km à l'heure.
Près du pilote, un aide pilote radiotélégraphiste passe et reçoit des renseignements météorologiques, sait par conséquent le temps que l'avion va rencontrer.

Par son entremise, le passager peut recevoir et envoyer des télégrammes privés : décidément, la Cidna a tout prévu.
Mais voici Prague, la ville aux cent clochers.... 16 heures 25 nous repartons, Nuremberg, Strasbourg 18 heures10, et dans le calme magnifique de cette soirée d'été, tirés par les trois puissants Titan Major de l'avion Wibault dans lequel nous sommes montés à Prague, nous volons  cette fois à 200 km, à l'heure ; 20 heures.... dans dix minutes nous arriverons, les champs, les bois font place aux maisons qui se pressent les unes contre les autres à mesure que nous avançons; les moteurs diminuent le diapason de leur chanson, un long virage, un court roulement au sol...
Parti d'Athènes ce matin, je vais diner ce soir à Paris.
Une aventure réussie.. un exploit réalisé...pas du tout : un voyage rapide que chacun peut effectuer chaque jour, grâce à la Flèche d'Orient."
                                                              Paul Morand

Quelques variantes  en ce XXI ème siècle.... mais les controles se sont renforcés, le copilote n'envoie plus les télégrammes des passagers !!
Quelle évolution !!! grâce au génie humain. Je n'ai même pas fait d'escale entre Los Angeles et Paris pas plus que de Copenhague à Bangkok !!!
Mais je n'en menais pas large au-dessus de l'Afghanistan  alors en guerre avec l'URSS; je craignais un missile égaré .....


https://www.youtube.com/watch?v=NZNlFwjbX5s