Il est aussi pour les artistes un modèle toujours répété dans la peinture ou la sculpture, et d'actualité, voici l'article que j'avais"mis de côté "à votre attention.
(un petit souci, il faut que je change de boite de mail, à de suite)
http://art.rmngp.fr/fr/
Nous voyons donc "Le grand cerf" de Pompon.
Et je me permettrai de vous envoyer ma dernière réalisation (je ne suis artiste que dans l'âme) ce grand cerf embusqué dans un coin de mon salon qui m'accueille tous les matins avec son pendant, celui que Frisco et moi avons regardé "dans les yeux".
Quand vous aurez lu "La dernière harde" vous ne pourrez plus voir un chasseur "en peinture" , ( expression famillière bien française).
"Les arbres, dans le clair d'étoiles, jaillissaient vers le ciel.
On ne voyait pas leur ramure, rien que leur fûts d'une blancheur de pierre.
Ils portaient tous du même côté une petite frange lumineuse, un fil ruisselant de clarté bleue qui paraissait ne les point toucher.
A terre, de place en place, une poudre de neige feutrait un bosselage de racines, l'épaulement sinueux d'un fossé: une neige ancienne, un plumetis de flocons légers qu'un vol de bise avait perdu là en passant.
Il y eut d'abord un soupir, un souffle exhalé d'une poitrine, et de nouveau un soupir rude et grave.
Une buée d'haleines flottait entre les arbres, où des échines bougeaient en ondulant vaguement sur place.
Les bêtes étaient encore debout.
Elles devaient être nombreuses.
Elles demeuraient serrées les unes contre les autres, se réchauffant ensemble à leur chaleur.
L'aube commençait à rôder de toutes parts.
Les arbres étaient de vieux hêtres gris.
Les feuilles des ronces, violettes et sanglantes, s'allumaient de-çà de -là.
Les silhouettes des bêtes grandissaient dans la lueur du crépuscule.
Il y avait au moins dix ou douze biches, au long cou grêle, aux oreilles disproportionnées.
Toutes amaigries par l'hiver, le crâne marqué de durs creux d'ombre en arrière de leurs yeux tristes.
Les bois des cerfs soulevaient leurs branches.
Les jeunes biches et les hères de l'année de l'année semblaient juchés sur de raides pattes ossues, trop longues pour leur corsage étroit.
Mâles et femelles, ils se ressemblaient tous, sauf un jeune mâle au poil ardent, aux lignes déjà musculeuses.......................................................
Ce récit vous tiendrait-il en haleine ? ? Vous voudriez la suite de l'histoire ?
Mais pour l'heure je veux aussi vous parler d'autre chose.
Une autre passion.....