Ce jour, présenté comme la St Théophane est précisément celui de la Présentation du Seigneur et de la Chandeleur, aube douce, malgré tout, je pense que notre ami Martin sous les mètres de neige qui viennent de tomber,
n'aura pas envie de se réveiller. Alors deux réflexions:
Mon amie "La Dormeuse" nous présentait hier des précisions sur ce fameux calendrier républicain que je n'avais fait qu'effleurer récemment en vous parlant de Nivôse, grâce à elle je peux vous dire que nous sommes désormais en Pluviose et le jour de " Mousse" exit les Saints du calendrier Grégorien.
Pour Martin, je m'en tiens aux coutumes qui faisaient qu'on évitait de prononcer le mot "ours".
J'ai été profondément touchée par ce nomade de Montgolie qui appliquait exactement ce précepte pour les loups qui se faisaient la dent sur ses troupeaux. Il leur trouvait toujours un sobriquet mais ne prononçait jamais non plus le mot "loup".
et j'ai été profondément émue de le voir pleurer à chaudes larmes sur la disparition de la faune sauvage.
(Emission sur la 5 hier en début d'aprés midi)
Je pense avoir suffisamment évoqué ce vecteur de prospérité "symbolique subconsciemment mais solidement accrochée au vécu" qu'est la confection des crèpes.
Ces habitudes de ce geste "porte-bonheur" de l'expédier sur des hauteurs:
Entà era Candelera A la Chandeleur
Hè pasteras hastio era capelera Fais des crêpes jusqu'à la faîtière
mais aussi d'aller offrir la seconde:
"La seconde crêpe que l'on faisait, eh bé, le plus grand ami que vous aviez, s'il passait par là, vous l'appeliez et vous la lui offriez" dit Jeanne de chez Davath à Arbon née en 1903.
Nous verrons demain pour la St Blaise que la crêpe sur l'armoire-buffet de la cuisine c'est l'abondance alimentaire et la crêpe sur l'armoire à linge, c'est l'aisance financière.
Déjà perturbée par la pleine lune, j'étais debout à 3 heures.
Quel est ce hasard, Nistosien, qui vous a fait vous brancher sur ce blog, qui m'a fait aller prendre dans ma bibliothèque ce livre sur les rites et coutumes, qui ravive chez vous des souvenirs d'enfance?
Un jour, peut-être, nous nous rendrons compte que nous nous sommes rencontrés à Toulouse ? sur le chemin de la Fac ? peut-être !
Vous parlez de route non goudronnée........je suis toujours très fière d'avoir fait monter mes quatre petits jusqu'à notre cabane d'altitude, à pied sur un chemin d'adret, sacs à dos proportionnés à leur âge; sans les commodités dites "modernes", où nous avons passé de merveilleuses vacances.(1 heure de montée pour les petites jambes, un peu plus pour moi, chargée)
Nous montions, Frisco et moi, la nourriture pour trois jours, grosses miches achetées à Eycheil, les côtelettes d'agneau à consommer dans la foulée...........
stop !!! je vais vous raconter ma vie !!!!