lundi 2 février 2015

Précisément

Ce jour, présenté comme la St Théophane est précisément celui de la Présentation du Seigneur et de la Chandeleur, aube douce, malgré tout, je pense que notre ami Martin sous les mètres de neige qui viennent de tomber,


n'aura pas envie de se réveiller. Alors deux réflexions:
Mon amie "La Dormeuse" nous présentait hier des précisions sur ce fameux calendrier républicain que je n'avais fait qu'effleurer récemment en vous parlant de Nivôse, grâce à elle je peux vous dire que nous sommes désormais en Pluviose et le jour de " Mousse" exit les Saints du calendrier Grégorien.

Pour Martin, je m'en tiens aux coutumes qui faisaient qu'on évitait de prononcer le mot "ours".
J'ai été profondément touchée par ce nomade de Montgolie qui appliquait exactement ce précepte pour les loups qui se faisaient la dent sur ses troupeaux. Il leur trouvait toujours un sobriquet mais ne prononçait jamais non plus le mot "loup".
et j'ai été profondément émue de le voir pleurer à chaudes larmes sur la disparition de la faune sauvage.
(Emission sur la 5 hier en début d'aprés midi)
Je pense avoir suffisamment évoqué ce vecteur de prospérité "symbolique subconsciemment mais solidement accrochée au vécu" qu'est la confection des crèpes.
Ces habitudes de ce geste "porte-bonheur" de l'expédier sur des hauteurs:

Entà era Candelera                                     A la Chandeleur

Hè pasteras hastio era capelera                Fais des crêpes jusqu'à la faîtière

 mais aussi d'aller offrir la seconde:
"La seconde crêpe que l'on faisait, eh bé, le plus grand ami que vous aviez, s'il passait par là, vous l'appeliez et vous la lui offriez" dit Jeanne de chez Davath à Arbon née en 1903.
Nous verrons demain pour la St Blaise que la crêpe sur l'armoire-buffet de la cuisine c'est l'abondance alimentaire et la crêpe sur l'armoire à linge, c'est l'aisance financière.

Déjà perturbée par la pleine lune, j'étais debout à 3 heures.
 Quel est ce hasard, Nistosien, qui vous a fait vous brancher sur ce blog, qui m'a fait aller prendre dans ma bibliothèque ce livre sur les rites et coutumes, qui ravive chez vous des souvenirs d'enfance?
Un jour, peut-être, nous nous rendrons compte que nous nous sommes rencontrés à Toulouse ? sur le chemin de la Fac ? peut-être !
Vous parlez de route non goudronnée........je suis toujours très fière d'avoir fait monter mes quatre petits jusqu'à notre cabane d'altitude, à pied sur un chemin d'adret, sacs à dos proportionnés à leur âge; sans les commodités dites "modernes", où nous avons passé de merveilleuses vacances.(1 heure de montée pour les petites jambes, un peu plus pour moi, chargée)
Nous montions, Frisco et moi, la nourriture pour trois jours, grosses miches achetées à Eycheil, les côtelettes d'agneau à consommer dans la foulée...........
stop !!! je vais vous raconter ma vie !!!!

dimanche 1 février 2015

Les gris aussi

 Le ciel hésite
Soleil, nuages, neige,
En alternance.

Interrogations
Sur le devenir du temps
Pour quarante jours.

Dans sa tanière,
Sent-il ces frémissements
Qui vont l'éveiller?

Nous ne  le saurons
Précisément que demain
Le deux février

Mais les gris aussi
Ont leur charme tout spécial
Flous à la Turner...


Haï-Kaï
            Isarde
                                     les photos aussi

Le plec

 Qu'es aquo?
Les crèpes et la chandelle sont les ingrédients de base des recettes rituéliques propitiatoires de la Chandeleur.

"D'une part, la déchristianisation a suivi la dépopulation et, d'autre part, la chandelle protectrice n'a plus lieu d'être utilisée dans une économie traditionnelle devenue exsangue. Fabrication et bénédiction ont disparu, comme d'ailleurs la majorité des coutumes nécessitant une organisation collective (sauf pour la St Jean)"

 Alors? cette plec? C'est une fine chandelle de cire d'abeille (1 cm environ de diamètre). La cire s'interrompt tous les 15 à 20 cm, mais le filament de la mèche est lui, continu et reste nu sur deux ou trois centimètres entre deux enrobages de cire.
La chandelle est donc un long cordon qui peut se plier, d'où son nom.
Jusque dans les années 20, le filament était en lin.
Lorsque les femmes filaient à la quenouille, les restes inutilisables étaient ceux qui, torsadés ensemble, seraient la mèche de la candela.

Il me vient à l'esprit que dans plusieurs siècles, si l'homme existe encore, ces coutumes seront regardées comme nous considérons aujourd'hui le Magdalénien ou le Néolithique. Je n'en est jamais vu.
Le Musée Pyrénéen, de Lourdes, que je n'ai jamais visité, en conserve parait-il plusieurs.
Cette photo de plecs tressés qui s'y trouve est destinée à éclairer  les célébrations funéraires et on les retrouve dans les traditions de l'eskouak basque.

Sur la suivante, c'est Maruis Sost né en Barousse en 1900, qui allume la candela de plec.

" D'autrefois on se faisait les draps, le linge, on filait. Et alors des débris de fil, on appelait ça la riscla. Il y avait vous savez, la fleur de lin pour faire le fil et il y avait un débris qu'on mettait à part et alors on faisait la candela avec ça et la cire du miel" (Bertrande Cazes, née en 1885, Arbon).

"Mais dans des maisons "moins riches" raconte Marguerite, on prenait la cire de ses propres abeilles pour se fabriquer la candela. On utilisait comme moule la tige creuse du sureau,(samuquè) aussi abondant dans la flore du pays, qu'important dans la mythologie locale et fréquemment utilisé en phytothérapie"
La candela de plec n'était moyen d'éclairage qu'en dernier recours quand il n'y avait plus ni "lampiou" ni carbure. Elle ne fut plus utilisée plus régulièrement que pendant les époques difficiles, celle des deux guerres".

L'électricité n'est arrivée dans les coins de montagne reculés qu'en 1949.

J'ajouterai que sur les hauteurs d'Ercé, dans notre petite maison, nous nous éclairons à la chandelle.
C'est d'ailleurs la fête, de veiller au milieu de toutes nos bougies.

Mais ici, je ne vous cache pas que lorsque éclatent les orages violents, et il y en a de terribles !.. j'allume une bougie de préférence celle, bénie, au Val d'Amour.


samedi 31 janvier 2015

La porte de février

"Quarante jours après le solstice d'hiver, la Chandeleur est l'équivalent chronologique de l'Imbolc celte, tout en étant porteuse, par ses crèpes rituelles, à la fois du souvenir de la rouelle solaire néolithique, des offrandes alimentaires et des dépots votifs polythéistes, mais elle est aussi par ses chandelles, parente des Lustrations des Anciens. Son dernier avatar étant la christianisation, comme ce fut le cas pour toutes les vieilles célébrations cultuelles et les mythes trop solidement enracinés pour être extirpés......................................................
Via le culte de Mithra et les Lustrations antiques, le culte du soleil pour lui-même et ses rythmes calendaires est un des éléments du vieux fonds mythologique pré-indoeuropéen"......................................................................

On repart dans les rites et coutumes du Calendrier pyrénéen où l'on trouve la mention de visites de grottes dans le Biros, le Haut-Job et le Nistos, en Arbon pour la Chandeleur.
Réservée aux adolescents masculins elle est considérée comme la visite chtonienne où l'ours a encore sa place aux côtés des hadas,( mais où l'on trouve aussi les gravures rupestres de la rouelle solaire du néolithique).
Les siècles passent et les mythes restent; ainsi, pour des régions plus septentrionales de France, c'est dans la St Blaise que certains mythologues voient une continuité du culte de l'ours, pltôt que dans la Chandeleur.

Il y a dans le polyptyque Chandeleur, St Blaise, Sainte Véronique, Sainte Agathe -2,3,4,5 février,  unité, corrélation et identité de fonctions.
Cette plage calendaire de quatre jours est un tout qui porte en lui les mêmes thèmes du changement saisonnier, de la renaissance de la nature, de la purification par l'eau et par le feu.

S'il neige encore le 5 février prochain il me faudra penser à conserver la neige...
En Biros c'est la neige fondue de la St Agathe qui guérit les brûlures mais sur le versant Ouest du col du Portet d'Aspet, c'est celle de la Chandeleur.

Parmi toutes les survivances de ces coutumes, vous me permettrez de me souvenir que lorsque je faisais des crèpes, il fallait avoir une pièce ( de préférence en or) dans la poche, et lancer la première sur le haut du buffet où je devais la laisser jusqu'à l'année suivante. (logique, la première est souvent ratée, on ne perdait rien).
 La crèpe, survivance de la rouelle solaire que l'on trouve souvent dans les gravures rupestres ou le chaudron de Gundestrup, entre autres.

Mais ces cultes ne sont pas que Pyrénéens, ils sont universels.

                                                                           Paris 2011. Photo Isarde
à l'époque j'avais donné ma préférence au Dieu Cerf mais la rouelle solaire est à l'extrème droite. (Lors de cette exposition dédiée aux Celtes, j'avais aussi revu casques et carnyx de Tintignac)
Ce fut une époque, pas si lointaine, où je suis allée jusqu'à Hallstatt, étudier l'âge du Fer et les Celtes; que de l'argentique pour ce voyage.

Sans oublier les rouelles solaires qui figurent sur les piéces d'or Wallones.



 Les Lustrations que j'évoque au début de cet article ont rempacé les Lupercales,
 voir cette étude intéressante:

https://books.google.fr/books?id=LzJBAAAAcAAJ&pg=PA334&lpg=PA334&dq=f%C3%AAte+les+lustrations&source=bl&ots=NlBLnOGmww&sig=nxiaXk1ZlBhbTFsD0QkpVkO1fxk&hl=fr&sa=X&ei=YI_MVNOkKIHjUKHMguAD&ved=0CEkQ6AEwCA#v=onepage&q=f%C3%AAte%20les%20lustrations&f=false

vendredi 30 janvier 2015

Cumul

 C'est vraiment un temps à rester dans ma tanière, neige à gros flocons et qui reste; je me suis équipée pour aller voir la montée de l'Hers déjà marron, bouillonnant mais qui n'a pas encore escaladé la rive, je surveille.



 Il est plus facile de répondre à Nistosien depuis ce nouvel article; se découvrir des ancêtres, à Ercé, c'est passionnant!
Je suis tombée amoureuse de ce pays, il y a bien longtemps, mais vous en donner des récits est différent d'une visite.

 J'avais sous la main un article qu'il va falloir que je retrouve:
"d'Ercé à Manhattan", puisqu'en effet  ces habitants de la vallée du Garbet ont massivement émigré à la suite des "oussatès" vers les Amériques et particulièrement vers Manhattan où ils tiennent plusieurs restaurants réputés.

Il est un épisode célèbre que vous connaissez peut-âtre,.
En 1910 lorsque l'inventaire des biens d'église fut obligatoire, les gens de Cominac qui jouxte Ercé s'opposérent à cette démarche; ils firent venir les "oussatés" qui bien campés devant l'église avec leurs ours suffirent  à mettre les gendarmes en déroute, désarçonnés par leur chevaux terrorisés.
On trouve tojours cette carte postale qui a immortalisé cet épisode..
Je vais momentanément interrompre cet article , il y a des baisses de courant et la panne comme hier soir n'est pas loin.
J'aurai sûrement à vous montrer de belles photos de neige.
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Laquelle pour l'instant s'est arrêtée.

                                                                          Photo Isarde

La bibliothèque numérique de Toulouse,  Rosalis, permet de trouver beaucoup de documents notamment le fond d'Eugène Trutat:

 https://www.google.fr/?gws_rd=ssl#q=eug%C3%A8ne%20trutat

http://www.numerique.bibliotheque.toulouse.fr/cgi-bin/library?e=q-100off-pyrenees--00-2--0----0Homme-10-TE--4-------0-1l--10es-Zz-1---16-about-Costume--00-3-1-00-5-3-01-0utfZz-8-00----&a=q&r=1&results=1&duq=Montagne&ut=0

 Revenons-en à nos oursons.....s'il était facile de pister les tanières,  de capturer un ourson, de le dresser, il en allait autrement des combats  déjà cités par Froissard qui dans ses chroniques descriptives de la vie de Gaston Phoebus raconte celui de Pierre de Béarn son cousin qui  tue l'ours de son épée; plus dramatique fut celui qui opposa Arnaud de Lautrec (narré par Sully en 1557) où l'ours et l'homme enlaçés furent précipités dans les rochers.
Cette technique du corps à corps était d'ailleurs employée par les chasseurs d'ours, en Ariège, elle consistait à se protéger de plusieurs couches de cuir  puis à se laisser étreindre par l'ours dans un corps à corps où il fallait faire preuve de sang-froid et planter son coutelas dans le coeur du fauve.
Même Victor Hugo s'est penché sur ces récits et Bergés dans sa "Desciption des Pyrénées" raconte:
Des bergers qui arrivaient virent alors cette chose étonnante, un homme et un ours couverts de sang, lavant leurs plaies et buvant à quelques pas l'un de l'autre", au même torrent.




 mais la neige a repris .... toutes nos chances pour que le 2 février il ne fasse pas beau !!!




jeudi 29 janvier 2015

Le Dieu ours

La place particulière que tient l'ours dans la mythologie pyrénéenne, remonte à la nuit des temps.
Il était l'animal emblématique des Ossalois dont le nom signifierait "les hommes de l'ours."
Lorsque s'approche la Chandeleur, au 2 février, dans les montagnes, il serait le messager du printemps en sortant de sa tanière.


                                                                              Photo Isarde
Mais attention !  surveillons bien ce qui va se passer:

Se hè solelh eth dia dera Candelera
Eth ors que plora davant era tuta
Eh ivern que s'alonga de quaranta dias
Enta aquera sason sio arreguliera
Eth dia dera Candelera
Que cau que nieve o que hace mashant tents

S'il fait soleil le jour de la Chandeleur
L'ours pleure devant la tanière
L'hiver allonge de quarante jourss
Pour que cette saison soit normale
Le jour de la Chandeleur
Il faut qu'il neige ou qu'il fasse mauvais temps !!!

J'aime  beaucoup cette peinture du grand peintre Canadien Robert Bateman.

Dés le néolithique, les hommes avaient bien remarqué que sa réapparition signalait l'arrivée du printemps, mais qu'en est-il aujourd'hui avec les changements climatiques?
Voilà deux thèmes liés, mais que choisir, ours ou Chandeleur ?
Va pour l'ours, il reste encore quelques jours avant la Chandeleur et ses crèpes.

Je suis d'ailleurs moi-même un peu "ours" puisque c'est l'étymologie de mon deuxième prénom "Ursule" tout simplement parce que je suis née un 21 octobre;
j'ai mis aussi mes pas dans ceux des "Oussatès"; et fut bercée aussi par l'histoire de "la folle du Montcalm" qui avait  vécu avec les ours, dont mon père raffolait.

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Femme_sauvage_du_Vicdessos

 Il y a aussi les histoires des exploits des enfants élevés par des ours ou nès du monstrueux accouplement d'un ours et d'une femme comme celle de Jean-de-l'Ours, du folklore picard que les Basques connaissent aussi.

Nous ne sommes pas, dans les Pyrénées, d'anciens sauvages, on retrouve chez les "Aïnous" du Japon  ces rites pratiqués dans la grotte de Montespan où les sculptures de glaise sans têtes devaient être recouvertes de la tête et de la peau même de l'ours.

                                                                    Robert Bateman

 D'autres auteurs ce sont penchés sur ces anomalies, Olaüs Magnus, Conrad Lycosthénès, et Mérimée s'est probablement inspiré des histoires d'enfants-ours en Lituanie, dans sa nouvelle "Lokis."
Les savants parisiens ce sont aussi beaucoup penchés sur les origines de l'enfant-ours de l'Aveyron.
On parlait de l'ours avec respect:
Marti au pé descaous ou lou courailhat; Martin aux pieds nus ou le vagabond,
comme si le fait de prononcer son nom avait le pouvoir de le faire sortir de sa tanière.
et pour l'ours actuel:
http://www.midi-pyrenees.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_du_Reseau_Ours_Brun_2013_cle74f491.pdf

mercredi 28 janvier 2015

Le char de la lune




Domaine peinture
Dénomination tableau
Auteur/exécutant BLONDEL Merry Joseph
Titre Diane sur son char allant vers Endymion
Période création/exécution 1er quart 19e siècle
Lieu de conservation Fontainebleau ; musée national du château de Fontainebleau
Numéro d'inventaire SN Blondel 5
N° 16


Je ne peux passer sous silence ces légendes des coutumes Pyrénéennes déjà citées par Strabon qui rapporte que les Cantabres et les habitants du Nord de l'Espagne s'adonnaient aux cultes nocturnes et célébraient la pleine lune en dansant toute la nuit devant les portes de leurs demeures.
(C'est bien connu, même au XXI ème siècle on ne dort pas bien les nuits de pleine lune, sans pour autant rentrer en transe et danser devant la porte ...)
 
Aux environs de St Gaudens dans la Ht Garonne, il est, parait-il, une croix (mais y est-elle encore, à voir ?) où, au milieu  de figures astrales une femme assise sur un cheval sellé, une main posée sur la croupe de la bête, l'autre tenant la crinière, galope dans un espace où évoluent  des animaux marins et un animal monstrueux, mi-taureau, mi-poisson.
Vous aurez sans doute remarqué sur la peinture de Goya représentant Hannibal, à ses pieds, un homme à tête de taureau.
On dit aussi qu'Hérodiade, en exil, aux côtés d' Hérode Antipas, son mari, dans la cité de Lugdunum Convenarum ( St Bertrand de Comminges)  convoquait ses fidèles à des mystères abominables.  C'est Jean de Salisbury, évêque de Chartres qui évoque ces faits dans son livre"Polycraticus".
C'est probablement à Belisama soeur et parèdre de Belenus, dieu du soleil,  comme Diane est soeur d'Apollon, que ces rites  nocturnes étaient dédiés. Les canons ecclésiastiques de 905 donnent des détails étranges sur ces croyances.

" Certaines femmes perdues croient et professent ouvertement qu'au milieu de la nuit, elles chevauchent certaines bêtes en compagnie de la déesse païenne Diane et avec une horde innombrable de femmes et dans le silence de la nuit profonde, volent au-dessus de vastes contrées sur l'ordre de leur maîtresse, tandis que d'autres nuits, elles s'astreignent à son service"
                                                                         Du Mège, Archéologie pyrénéenne.

 Lorsque je survolais la toile à la recherche de toutes les peintures de Diane et ses cerfs, pour Cerf Passion, j'avais trouvé cette peinture qui illustre mon propos. Frisco sera ravi de voir cette moderne Diane chevaucher un lynx.



Mais il y a pire...... et beaucoup plus récent .
En 1900 en Haute Ariège, dans quelques cantons perdus, Daniel Saurat dans sa "La religion des géants" Denoël 1955, raconte:
"Les jeunes filles se promènent en groupe de huit à dix.
Elles espéraient rencontrer un jeune homme seul.
Les hommes mariés étaient laissés en paix; même les jeunes hommes du village étaient épargnés...Mais si un jeune étranger se rencontrait dans un endroit solitaire, les jeunes filles se précipitaient sur lui et se conduisaient comme les filles du Pacifique....."        Quelle réputation !!
Il évoque aussi dans cet ouvrage les récits de l'explorateut Malinowski.
En Nouvelle_Guinée, les tribus d'amazones violaient l'homme qui s'aventurait sur leur territoire sauf qu'on ne le tuait pas...