Je ne changerai pas de comportement .....je m'imprègne toujours des lieux,
suis une idée et reviens à l'autre, attirée par une vision et repartant sur la
précédente que je n'ai pas suffisamment cernée ou bien en mêlant deux !!!
fiction, réalité, reflets ou similitudes,
dehors, dedans...
le puits et la fontaine
très drôle....
dimanche 12 octobre 2014
Martin Ware à Mauvaisin
A l'abri d'une de ces ondulations de terrain si caractéristiques du Lauragais
creux et bosses imbriquées,
le château de Mauvaisin a su se nicher tout à la fois dans un de ses creux et sur
une de ces bosses... adossé à l'église c'est un ensemble de ces briques
Toulousaines, harmonieusement engencées, qui a donné naissance à ce château
au XVII ème siècle.
Construit par François de Cousin de Mauvaisin, il appartient toujours à ses
descendants, qui, pour le faire vivre organisent diverses manifestations.
acrotère du pignon vers l'église
C'était un cadre de rêve pour Martin Ware et ses gravures: le parc jonché de
tapis de cyclamens de Naples ajoutait encore au charme du lieu ... et le maitre
de maison accueillait les invités de ce vernissage avec un plateau de boissons de
choix et de petits gateaux délicieux qui laissent présager de la qualité des plats
de son auberge.
J'ai beaucoup joué avec les reflets d'une journée qui baignait l'exposition de
lumière et aussi beaucoup évité de trop dénaturer les gravures de Martin.
Tsunami
"La gravure est une technique où l’image peut être développée sur le support et transformée presque indéfiniment. Elle se rapproche de la peinture mais offre des possibilités uniques. L’image finale reflète rarement l’intention initiale. Le plaisir se trouve dans le cheminement de l’opération et sa conclusion inattendue. Les mots suivants de Richard Eyre expriment bien mon approche :
"Pour moi, une œuvre d’art doit avoir une ambition au-delà de vouloir plaire au public ou se complaire dans la mode. Elle doit avoir l’ambition d’examiner le monde – les gens ou la nature ou la société – et le faire paraître nouveau." "Une œuvre d’art devrait introduire quelque chose qui n’existait pas avant. L’art doit être complexe – mais ce n’est pas synonyme d’obscurité. Il doit y avoir le mystère, un sentiment de l’inconnaissable – comme il y en a chez chaque être humain. En art, il faut donner à la réalité l’occasion d’être mystérieuse, et à la fantaisie la possibilité d’être ordinaire."
Après une longue carrière en Angleterre, Martin Ware continue ses recherches dans l'art de la gravure en Ariège, où il s'est installé depuis une dizaine d'années."
http://www.whitevarnish.com
l'artiste, dans exactement le cadre qu'il a représenté sur sa gravure.
creux et bosses imbriquées,
le château de Mauvaisin a su se nicher tout à la fois dans un de ses creux et sur
une de ces bosses... adossé à l'église c'est un ensemble de ces briques
Toulousaines, harmonieusement engencées, qui a donné naissance à ce château
au XVII ème siècle.
Construit par François de Cousin de Mauvaisin, il appartient toujours à ses
descendants, qui, pour le faire vivre organisent diverses manifestations.
acrotère du pignon vers l'église
C'était un cadre de rêve pour Martin Ware et ses gravures: le parc jonché de
tapis de cyclamens de Naples ajoutait encore au charme du lieu ... et le maitre
de maison accueillait les invités de ce vernissage avec un plateau de boissons de
choix et de petits gateaux délicieux qui laissent présager de la qualité des plats
de son auberge.
J'ai beaucoup joué avec les reflets d'une journée qui baignait l'exposition de
lumière et aussi beaucoup évité de trop dénaturer les gravures de Martin.
Tsunami
"La gravure est une technique où l’image peut être développée sur le support et transformée presque indéfiniment. Elle se rapproche de la peinture mais offre des possibilités uniques. L’image finale reflète rarement l’intention initiale. Le plaisir se trouve dans le cheminement de l’opération et sa conclusion inattendue. Les mots suivants de Richard Eyre expriment bien mon approche :
"Pour moi, une œuvre d’art doit avoir une ambition au-delà de vouloir plaire au public ou se complaire dans la mode. Elle doit avoir l’ambition d’examiner le monde – les gens ou la nature ou la société – et le faire paraître nouveau." "Une œuvre d’art devrait introduire quelque chose qui n’existait pas avant. L’art doit être complexe – mais ce n’est pas synonyme d’obscurité. Il doit y avoir le mystère, un sentiment de l’inconnaissable – comme il y en a chez chaque être humain. En art, il faut donner à la réalité l’occasion d’être mystérieuse, et à la fantaisie la possibilité d’être ordinaire."
Après une longue carrière en Angleterre, Martin Ware continue ses recherches dans l'art de la gravure en Ariège, où il s'est installé depuis une dizaine d'années."
http://www.whitevarnish.com
l'artiste, dans exactement le cadre qu'il a représenté sur sa gravure.
vendredi 10 octobre 2014
lisez-le
écoutez- le
http://www.babelio.com/livres/Modiano-Lherbe-des-nuits/407541
du grand art: celui de savoir organiser les mots pour transmettre des
sensations, des souvenirs ... et les écrire !
encore un Prix Nobel en France !!!
extrait du long poème de Paul Valéry auquel Modiano fait référence:
" Heureux vos corps fondus, Eaux planes et profondes !
Je suis seul !... Si les Dieux les échos et les ondes
Et si tant de soupirs permettent qu’on le soit !
Seul !... mais encor celui qui s’approche de soi
Quand il s’approche aux bords que bénit ce feuillage...
Des cimes, l’air déjà cesse le pur pillage ;
La voix des sources change, et me parle du soir ;
Un grand calme m’écoute, où j’écoute l’espoir.
J’entends l’herbe des nuits croître dans l’ombre sainte,
Et la lune perfide élève son miroir
Jusque dans les secrets de la fontaine éteinte...
Jusque dans les secrets que je crains de savoir,
Jusque dans le repli de l’amour de soi-même,
Rien ne peut échapper au silence du soir...
La nuit vient sur ma chair lui souffler que je l’aime.
Sa voix fraîche à mes vœux tremble de consentir ;
À peine, dans la brise, elle semble mentir,
Tant le frémissement de son temple tacite
Conspire au spacieux silence d’un tel site."
Charmes. Fragments du Narcisse
Nicolas Poussin
Echo et Narcisse
http://www.babelio.com/livres/Modiano-Lherbe-des-nuits/407541
du grand art: celui de savoir organiser les mots pour transmettre des
sensations, des souvenirs ... et les écrire !
encore un Prix Nobel en France !!!
« Pour l’art de la mémoire avec lequel il a évoqué les destinées humaines les plus insaisissables et dévoilé le monde de l’Occupation »,
extrait du long poème de Paul Valéry auquel Modiano fait référence:
" Heureux vos corps fondus, Eaux planes et profondes !
Je suis seul !... Si les Dieux les échos et les ondes
Et si tant de soupirs permettent qu’on le soit !
Seul !... mais encor celui qui s’approche de soi
Quand il s’approche aux bords que bénit ce feuillage...
Des cimes, l’air déjà cesse le pur pillage ;
La voix des sources change, et me parle du soir ;
Un grand calme m’écoute, où j’écoute l’espoir.
J’entends l’herbe des nuits croître dans l’ombre sainte,
Et la lune perfide élève son miroir
Jusque dans les secrets de la fontaine éteinte...
Jusque dans les secrets que je crains de savoir,
Jusque dans le repli de l’amour de soi-même,
Rien ne peut échapper au silence du soir...
La nuit vient sur ma chair lui souffler que je l’aime.
Sa voix fraîche à mes vœux tremble de consentir ;
À peine, dans la brise, elle semble mentir,
Tant le frémissement de son temple tacite
Conspire au spacieux silence d’un tel site."
Charmes. Fragments du Narcisse
Nicolas Poussin
Echo et Narcisse
jeudi 9 octobre 2014
autres chasses
Quand je ne suis plus en montagne, dans mon jardin,
je chasse aussi les contre-jours, les perles de rosée,
les rais de lumière,
les clairs de lune
ou les flirts dangereux
et je vous offre encore la Pullman Orient express
qui ne cesse de me faire rêver.
je chasse aussi les contre-jours, les perles de rosée,
les rais de lumière,
les clairs de lune
ou les flirts dangereux
et je vous offre encore la Pullman Orient express
qui ne cesse de me faire rêver.
mercredi 8 octobre 2014
eco construction
Est-ce un art de revenir aux origines avec une construction bois ?
c'est de toute façon un savoir-faire, un savoir-faire est une création et donc de
l'art.
Pour y aller, il m'a fallu passer par le Col du Chioula et sa vue imprenable sur les
sommets
les troupeaux profitent encore de ce début d'automne estival
et les insectes s'activent aux dernières provisions
en bord de route aussi une carline sur le déclin
et... le pourquoi de ce déplacement
du 100% Français
c'est de toute façon un savoir-faire, un savoir-faire est une création et donc de
l'art.
Pour y aller, il m'a fallu passer par le Col du Chioula et sa vue imprenable sur les
sommets
les troupeaux profitent encore de ce début d'automne estival
et les insectes s'activent aux dernières provisions
en bord de route aussi une carline sur le déclin
et... le pourquoi de ce déplacement
du 100% Français
je ne vous cacherai pas que je me suis
arrêtée à Ax pour un bain de pied et un bol de soufre dans le nouveau bassin en
granitebeaucoup plus chaud que l'ancien
mardi 7 octobre 2014
Les céramistes
J'émerge, je ne suis pas encore revenue, on ne peux se défaire d'une telle
immersion dans la nature sans avoir quelque mal à retrouver le quotidien.
Alors, j'hésite, et si on replongeait dans la vaisselle ?
Ce serait plus aimable pour toutes ces céramistes......
pour l'exotisme de leurs oeuvres, oursins ou cerf
Circaterra
ou, La chambre des chameaux ... on part certes en voyage, mais je n'en ai pas trouvé la raison, d'autant plus qu'elle avait déserté les lieux.
Mais un jeu de reflet intéressant....
J'ai beaucoup félicité "Terre d'Amont"
pour la finesse de son décor
www.poteriemeyer.fr
www.circaterraceramique.blogspot.fr
www.lachambredeschameaux.fr
immersion dans la nature sans avoir quelque mal à retrouver le quotidien.
Alors, j'hésite, et si on replongeait dans la vaisselle ?
Ce serait plus aimable pour toutes ces céramistes......
pour l'exotisme de leurs oeuvres, oursins ou cerf
Circaterra
ou, La chambre des chameaux ... on part certes en voyage, mais je n'en ai pas trouvé la raison, d'autant plus qu'elle avait déserté les lieux.
Mais un jeu de reflet intéressant....
pour la finesse de son décor
www.poteriemeyer.fr
www.circaterraceramique.blogspot.fr
www.lachambredeschameaux.fr
lundi 6 octobre 2014
Le Paradis terrestre
Je ne vous dirai pas où je l'ai trouvé, ce pourrait être au Kamchatka, ou en
Gaspésie, mais il manquerait les élans, ou ailleurs....
tous les ingrédients sont là, le Dieu cerf, la pomme et le serpent...
la pomme sauvage que le cerf grignotait, et le serpent qui faisait le mort....
Silence, écoute, les chasseurs de sensation sont en marche, tous les muscles bandés pour éviter le moindre craquement de branche.
Toujours un peu d'anxiété au rappel des consignes, s'il charge, rester couché en faisant aussi le mort,..c'est la bonne technique !..... mais je m'imagine déjà lardée de coups d'andouillers.
Concert, symphonie, oratorio de raires puissants, profonds, intimidants: casse-graine à flanc de montagne, celle d'en face coiffée à l'africaine,
chaud, très chaud !... à peine quelques feuilles de bouleau dorées à l'or fin; les
deux gros qui surveillent leur harpail ne cessent de bramer, dans le creux,
là-bas,
une chenille, déjà en boule à mon arrivée,
quelques champignons avant l'état de grâce.........
soudain un coup de raire nous immobilise, Frisco me fait signe de m'accroupir,
je reste immobile comme un tronc d'arbre, et il vient voir, il nous a entendu,
il est là face à moi, à 10 mêtres, nous nous regardons, une de ses oreilles
chasse une mouche... l'immortaliser, autrement que dans ma mémoire.. mais le
moindre geste vers l'appareil de photo va le faire fuir, alors je savoure sans
bouger.
Plus tard, dans la lente remontée qui m'épuise, dans les fougères plus hautes que
moi, les troncs de genêts qui me font des croche-pieds, un pin saigne encore de
la blessure de bois vengeurs ou dépités.
Eve est rentrée .......................et plonge au bain.
Gaspésie, mais il manquerait les élans, ou ailleurs....
tous les ingrédients sont là, le Dieu cerf, la pomme et le serpent...
la pomme sauvage que le cerf grignotait, et le serpent qui faisait le mort....
Silence, écoute, les chasseurs de sensation sont en marche, tous les muscles bandés pour éviter le moindre craquement de branche.
Toujours un peu d'anxiété au rappel des consignes, s'il charge, rester couché en faisant aussi le mort,..c'est la bonne technique !..... mais je m'imagine déjà lardée de coups d'andouillers.
Concert, symphonie, oratorio de raires puissants, profonds, intimidants: casse-graine à flanc de montagne, celle d'en face coiffée à l'africaine,
chaud, très chaud !... à peine quelques feuilles de bouleau dorées à l'or fin; les
deux gros qui surveillent leur harpail ne cessent de bramer, dans le creux,
là-bas,
une chenille, déjà en boule à mon arrivée,
quelques champignons avant l'état de grâce.........
soudain un coup de raire nous immobilise, Frisco me fait signe de m'accroupir,
je reste immobile comme un tronc d'arbre, et il vient voir, il nous a entendu,
il est là face à moi, à 10 mêtres, nous nous regardons, une de ses oreilles
chasse une mouche... l'immortaliser, autrement que dans ma mémoire.. mais le
moindre geste vers l'appareil de photo va le faire fuir, alors je savoure sans
bouger.
Plus tard, dans la lente remontée qui m'épuise, dans les fougères plus hautes que
moi, les troncs de genêts qui me font des croche-pieds, un pin saigne encore de
la blessure de bois vengeurs ou dépités.
Eve est rentrée .......................et plonge au bain.
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