dimanche 29 juin 2014

Suspense

 Vont-ils réussir à se retrouver ?

si j'avais su  !! je ne l'ai trouvée qu'hier, à l'affut, Nistosien avait raison.....

 il y avait de la copulation dans l'air, cela va faire un couple d'exception ! tous

deux de taille respectable, je vais avoir des bébés "lucane".





 Trève de plaisanterie



Je n'avais pas encore eu l'opportunité de vous ramener au Museum

 quelques photos des oiseaux et de la lecture "Les oiseaux" d'Aristophane

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k365561/f6.imag

petit rappel de ce personnage: poète comique grec du V éme siècle avant JC

Dans la pénombre on les imagine faire des jacasseries...






remarques acerbes ou bienveillantes sur les visiteurs



ou s'essayer à quelques battements d'aile pour les effrayer !.....

quelques ululements lugubres, aussi ?






 J'ai une de mes filles qui ne rentrerait sous aucun prétexte dans ces pièces.





samedi 28 juin 2014

Rousseau

Jean-Jacques, bien sûr !!

pour les amoureux de la nature entre autres..

Quelle joie pour moi de voir que notre Guilhem, le prochain ingénieur en

agronomie de la famille soit allé se "recueillir " sur le rocher de Rousseau..



Je me souviens qu'il appréciait toute la bibliographie de cet auteur et rien

d'étonnant qu'il fasse référence à Julie ou la Nouvelle Héloise.

http://www.rousseau-2012.fr/connaitre-rousseau/loeuvre-et-lesprit-de-rousseau/rousseau-du-sentiment-de-la-nature-a-la-botanique/

Les grands auteurs savent organiser les mots pour transmettre au lecteur les

 facettes de leur sentiments, ils en avaient aussi "le vocabulaire" magnaient les

subjonctifs avec aisance et ceci dans toutes les langues, les Goethe, Schiller,

 Pouchkine, Dante, Shakespeare, pour ceux qui me viennent à l'esprit sur

 l'instant.

 Un autre "contemplateur" de la nature figure dans mes favoris :

 Caspar David  Friedrich l'a peint devant une mer de nuages






En ce qui me concerne, c'est plutôt une contemplation muette, une vacuité, qui

me permet de rentrer en communication avec l'état de la nature.





vendredi 27 juin 2014

Lucarne

Heureuse d'avoir ravivé les souvenirs de Nistosien..

couleurs, odeurs sont des sensations que l'on aimerait partager, si profondément ancrées en nous-mêmes, si vivaces malgré les années...

Ce lucarne cerf-volant voulait obstinément rentrer hier, chez moi, que pouvait être ce qui l'attirait?



 est-il arrivé dans le jardin avec l'inondation ? de même que cette truite retrouvée dans mon bassin..

peut-être cette misère qui n'allait pas le nourrir..



je l'ai confié à Mary-Lou en le poussant sur un journal tellement il était menaçant


Je vis un instant d'observation, un couple de mésanges qui alimente une deuxième portée, sur le rebord d'une fenêtre que je n'ouvre plus pour ne pas les déranger, un  rouge-queue qui niche sous le toit du préau et un temps de nettoyage que je ne suis pas prête de terminer tellement le limon déposé est épais.
Par égard pour ceux qui ont perdu  de l'électro ménager ou ont eu leurs voitures endommagées je ne me plains pas, mais le saccage de ma rive où j'aimais aller profiter des derniers rayons du soleil à l'abri des regards indiscrets est un chagrin, rappel des forces de la nature qu'on oublie trop souvent ....

jeudi 26 juin 2014

Promenade



DEUXIEME PROMENADE

Ayant donc formé le projet de décrire l'état habituel de mon âme dans la plus étrange position où se puisse jamais trouver un mortel, je n'ai vu nulle manière plus simple et plus sûre d'exécuter cette entreprise que de tenir un registre fidèle de mes promenades solitaires et des rêveries qui les remplissent quand je laisse ma tête entièrement libre, et mes idées suivre leur pente sans résistance et sans rêne. Ces heures de solitude et de méditation sont les seules de la journée où je sois pleinement moi et à moi sans diversion, sans obstacle, et où je puisse véritablement dire être ce que la nature a voulu.




J'ai bientôt senti que j'avais trop tardé d'exécuter ce projet. Mon imagination déjà moins vive ne s'enflamme plus comme autrefois à la contemplation de l'objet qui l'anime, je m'enivre moins du délire de la rêverie ; il y a plus de réminiscence que de création dans ce qu'elle produit désormais, un tiède alanguissement énerve toutes mes facultés, l'esprit de vie s'éteint en moi par degrés ; mon âme ne s'élance plus qu'avec peine hors de sa caduque enveloppe, et sans l'espérance de l'état auquel j'aspire parce que je m'y sens avoir droit, je n'existerais plus que par des souvenirs. Ainsi pour me contempler moi-même avant mon déclin, il faut que je remonte au moins de quelques années au temps où, perdant tout espoir ici-bas et ne trouvant plus d'aliment pour mon coeur sur la terre, je m'accoutumais peu à peu à le nourrir de sa propre substance et à chercher toute sa pâture au-dedans de moi. Cette ressource, dont je m'avisai trop tard, devint si féconde qu'elle suffit bientôt pour me dédommager de tout. L'habitude de rentrer en moi-même me fit perdre enfin le sentiment et presque le souvenir de mes maux, j'appris ainsi par ma propre expérience que la source du vrai bonheur est en nous, et qu'il ne dépend pas des hommes de rendre vraiment misérable celui qui sait vouloir être heureux. Depuis quatre ou cinq ans je goûtais habituellement ces délices internes que trouvent dans la contemplation les âmes aimantes et douces. Ces ravissements, ces extases que j'éprouvais quelquefois en me promenant ainsi seul étaient des jouissances que je devais à mes persécuteurs : sans eux je n'aurais jamais trouvé ni connu les trésors que je portais en moi-même. Au milieu de tant de richesses, comment en tenir un registre fidèle ? En voulant me rappeler tant de douces rêveries, au lieu de les décrire j'y retombais. C'est un état que son souvenir ramène, et qu'on cesserait bientôt de connaître en cessant tout à fait de le sentir.





Rêverie du promeneur solitaire. Jean Jacques Rousseau

mercredi 25 juin 2014

Le Quai des savoirs

 Sous le signe du déluge, une fin de Juin plus qu'arrosée..

 longue méditation en attendant l'ouverture du Museum sous un déluge,  malgré le parapluie et un magnifique érable choisi pour sa taille arrondie:  en me préparant pour une fin dernière possible car ce Jardin des Plantes Toulousain possède de magnifiques arbres très hauts et souvent pointus !!!.....comme l'orage battait son plein sur ma tête...
méditation sur la "Femme au paon" qui trône aussi sur le grand escalier du Musée des Augustins ( Jean Alexandre Falguière)





 Les Conservateurs des grands Musées Toulousains  se sont succédés à la tribune pour exposer  leurs méthodes de travail:

 les images suivantes parlent d'elles-mêmes


samedi 21 juin 2014

Les carnyx

Plusieurs arts se conjuguent dans cette création gauloise,  les carnyx.


l'art de la guerre, en terrorisant l'adversaire par les sons,  l'art du bronze pour

façonner ses énormes trompettes

Il m'a été donné deux fois de les admirer, une fois à Toulouse, l'autre à Paris.


ils  tournent  dans les expositions: découverts à Tintignac (nord de Tulle) ce site gaulois puis gallo-romain a livré un dépot votif unique en Europe, casques boucliers etc (IIIéme s av JC)

carnyx etc, non seulement sonores mais animés, les oreilles battantes sans doute pour modifier l'effet du son


Quel raffinement que ce casque en forme de cygne!


La représentation de ces guerriers figure sur le fameux chaudron de Gundestrup


http://www.cndp.fr/archive-musagora/gaulois/documents/gundestrup.htm


Vous avez sans doute cerné mes pôles d'intérêt, je vous quitte encore pour un séminaire de Muséologie, à la semaine prochaine!

vendredi 20 juin 2014

les lys

Le temps des roses est passé même si plusieurs vont rester encore longtemps

dans le jardin, celui des lys est arrivé,


 d'une élégance sobre




 aux symboles historiques, pureté, royauté



il se décline sur plusieurs couleurs


le lys rouge: Anatole France  l'a donné pour titre à un de ses romans


le jaune, si éblouissant au soleil que je préfère le photographier à l'ombre

c'est aussi un grand classique de la littérature française "Le lys dans la vallée"  écrit par Honoré de Balzac

http://www.ebooksgratuits.com/ebooksfrance/balzac_le_lys_dans_la_vallee.pdf