samedi 19 avril 2014
Feuilles et branches
Pas de philosophie dans cette exploration, à vrai dire mal commencée puisque le feuillage neuf brouille les repères
et que j'ai complètement perdu hier, les miens.
Les roles sont inversés, ce sont d'habitude les mamans sauvages qui retrouvent leus petits, là, c'est Frisco qui je ne sais comment a réussi à me retrouver, il faut dire qu'après ça, il m'a toujours gardée "à l'oeil".
Toujours cramponnée dans les descentes, bien calculer mon coup, ne pas poser le pied sur une pierre dissimulée par des feuilles et dévaler sans controle...
Ce géant s'est déchiré au niveau de son anastomose.
Le terrain est actuellement d'une sécheresse inouie on se demande comment la végétation peut s'épanouir.
Heureusement de multiples ruisseaux dévalent les pentes, quelquefois périlleux à traverser
Dernière sortie avant l'automne, les fougères vont sortir, la chaleur déjà bien présente hier, va s'accentuer mais c'était hier des endroits où nous n'étions pas encore passés.
Frisco m'a amenée voir une souille avec les poils qui surnageaient et le tronc de hêtre lacéré par les ramures,
ce sera l'occasion d'expliquer ce processus du comportement des cervidés que vous tous ne connaissez pas peut-être ! ?
jeudi 17 avril 2014
Méditation
Vous avez été nombreux à aimer l'article sur les Génies, ce qui me donne des
indications sur vos goûts qui rejoignent les miens, pour le moins éclectiques
comme vous avez pu le constater.
Ils ont toujours trait aux beautés de la nature et de l'art, de l'histoire aussi.
C'est un départ très matinal, pour le bain de nature, dans lequel je me plonge
régulièrement.
La méditation sera partagée avec l'observation.
Le reportage sur ces aventures suivra, plutôt demain car je rentre souvent
"explosée" au terme des kilomètres de marche.
indications sur vos goûts qui rejoignent les miens, pour le moins éclectiques
comme vous avez pu le constater.
Ils ont toujours trait aux beautés de la nature et de l'art, de l'histoire aussi.
C'est un départ très matinal, pour le bain de nature, dans lequel je me plonge
régulièrement.
La méditation sera partagée avec l'observation.
Le reportage sur ces aventures suivra, plutôt demain car je rentre souvent
"explosée" au terme des kilomètres de marche.
mercredi 16 avril 2014
Des Génies
Chateaubriand
" Le XIXe siècle s'ouvre en 1802 aves la publication du Génie du Christianisme et la naissance de Victor Hugo. Le Génie, pour tout le Romantisme, apparut comme l'oeuvre majeure de son auteur
A une France qui "sortait du chaos révolutionnaire", qui" avait alors un besoin de foi, une avidité de consolation religieuse", Chateaubriand proposait une apologie du Christianisme destinée comme il l'écrira dans les mémoires d'Outre-Tombe, à "détruire l'influence de Voltaire" et des Philosophes du XVIIIe siècle.
Une telle ambition ne pouvait que diviser fièvreusement les premiers lecteurs: dénoncé comme rétrograde par les idéologues de la Décade philosophique, soutenu par Fontanes et le Mercure de france, Chateaubriand s'expliqua dans une Défense du Génie du Christianisme et des Notes et éclaircissements. L'ouvrage fit évènement
Il bénéficiait d'une heureuse conjoncture politique: Bonaparte, pour asseoir sa puissance, cherchait à se concilier l'Eglise. L'union fut de courte durée. Le temps des polémiques passé, l'ouvrage se révèle d'une extrême fécondité.
Inaugurant une nouvelle manière de sentir, il ouvre des temps nouveaux pour la création littéraire et pour la pensée religieuse au XIXe siècle, tout en conservant une fidèle lucidité à l'égard du XVIIIe siècle de Rousseau ( et même de Voltaire! de la tradition de classique de Pascal, Bossuet et Fénelon, de la culture antique d'Homère à Virgile.
S'affirment deux caractères originaux de l'oeuvre à venir: l'esprit de liberté y dialogue avec la fidélité, déjà la création se fonde chez l'écrivain dans les pouvoirs de la mémoire.
Le propos apologétique du génie du Christianisme se justifie en effet par la conviction que la révolution et ses séquelles n'ont pu effacer dans les mentalités collectives les souvenirs séculaires qu'y a déposé le christianisme: il suffit d'en réveiller les images et les émotions pour rendre à celui-ci sa vitalité
Ainsi le Génie, présenté comme le fruit d'une conversion personelle, répond-t-il dans l'espérance à l'Essai sur les révolutions de 1797 qui s'était achevé sur l'angoisse de voir la tradition chrétienne dénaturée et épuisée.
C'est une religion sensible au coeur et à l'imagination que le Génie veut promouvoir: non pas une sentimentalité religieuse mais un élan d'adhésion aux formes du sublime chrétien que recèlent aussi bien la doctrine, le culte la sensibilité nouvelle à la nature et aux arts que développe le christianisme.
C'est donc la" beauté de Dieu"selon le mot de Joubert qui inspire une telle apologie :sublime, grâce et mystère d'un Dieu qui appelle une heureuse contemplation de ses merveilles dans la nature mais aussi sublime terrible désert de la mort et de l'abîme, sublime christique et fénelonien qui joint douceur et douleur.
C'est aussi une anthropologie nouvelle que fonde le Génie du christianisme :elle s'illustre particulièrement dans les deux récits concus d'abord pour l'illustrer, Atala et René. Elle définit l'homme comme un être de manque et de désir, divisé entre l'inquiétude, cette impossibilité du repos qu'alimente l'insatisfaction devant ce qui est fini, et la mélancolie, nostalgie d'un absolu perçu comme évident et pourtant inaccessible.
Le Génie du christianisme propose encore une poétique d'une grande fécondité.
Loin de s'appuyer sur une révolution culturelle où s'oublieraient les beautés de l'héritage antique, elle les accueille au contraire dans une attitude d'hospitalité spirituelle. Racine n'abolit pas Virgile pas plus qu'il n'est aboli par le nouveau monde culturel issu de la Révolution: chacun dit l'absolu, à sa mesure et de la manière qui est adaptée à son temps.
Et si l'inspiration chrétienne l'emporte sur les beautés païennes, c'est dans la mesure où s'approfondissent l'inquiétude et la misère des passions dont la référence est désormais l'infini et le mystère qui viennent de Dieu.
Alors elles peuvent s'allier avec le grand ton du XVIIe siècle qui dénonce toute illusion, avec l'élégance de la grâce néo-classique, la fièvre du pathétique liè aux angoisses modernes, Chateaubriand écrit dans "la Préface testamentaire" des Mémoires d'outre-tombe qu'il a "vu finir et commencer un monde"
Riche d'un héritage librement transmis, il a en effet, dans le Génie du Christianisme, commencé un monde."
" Le XIXe siècle s'ouvre en 1802 aves la publication du Génie du Christianisme et la naissance de Victor Hugo. Le Génie, pour tout le Romantisme, apparut comme l'oeuvre majeure de son auteur
A une France qui "sortait du chaos révolutionnaire", qui" avait alors un besoin de foi, une avidité de consolation religieuse", Chateaubriand proposait une apologie du Christianisme destinée comme il l'écrira dans les mémoires d'Outre-Tombe, à "détruire l'influence de Voltaire" et des Philosophes du XVIIIe siècle.
Une telle ambition ne pouvait que diviser fièvreusement les premiers lecteurs: dénoncé comme rétrograde par les idéologues de la Décade philosophique, soutenu par Fontanes et le Mercure de france, Chateaubriand s'expliqua dans une Défense du Génie du Christianisme et des Notes et éclaircissements. L'ouvrage fit évènement
Il bénéficiait d'une heureuse conjoncture politique: Bonaparte, pour asseoir sa puissance, cherchait à se concilier l'Eglise. L'union fut de courte durée. Le temps des polémiques passé, l'ouvrage se révèle d'une extrême fécondité.
Inaugurant une nouvelle manière de sentir, il ouvre des temps nouveaux pour la création littéraire et pour la pensée religieuse au XIXe siècle, tout en conservant une fidèle lucidité à l'égard du XVIIIe siècle de Rousseau ( et même de Voltaire! de la tradition de classique de Pascal, Bossuet et Fénelon, de la culture antique d'Homère à Virgile.
S'affirment deux caractères originaux de l'oeuvre à venir: l'esprit de liberté y dialogue avec la fidélité, déjà la création se fonde chez l'écrivain dans les pouvoirs de la mémoire.
Le propos apologétique du génie du Christianisme se justifie en effet par la conviction que la révolution et ses séquelles n'ont pu effacer dans les mentalités collectives les souvenirs séculaires qu'y a déposé le christianisme: il suffit d'en réveiller les images et les émotions pour rendre à celui-ci sa vitalité
Ainsi le Génie, présenté comme le fruit d'une conversion personelle, répond-t-il dans l'espérance à l'Essai sur les révolutions de 1797 qui s'était achevé sur l'angoisse de voir la tradition chrétienne dénaturée et épuisée.
C'est une religion sensible au coeur et à l'imagination que le Génie veut promouvoir: non pas une sentimentalité religieuse mais un élan d'adhésion aux formes du sublime chrétien que recèlent aussi bien la doctrine, le culte la sensibilité nouvelle à la nature et aux arts que développe le christianisme.
C'est donc la" beauté de Dieu"selon le mot de Joubert qui inspire une telle apologie :sublime, grâce et mystère d'un Dieu qui appelle une heureuse contemplation de ses merveilles dans la nature mais aussi sublime terrible désert de la mort et de l'abîme, sublime christique et fénelonien qui joint douceur et douleur.
C'est aussi une anthropologie nouvelle que fonde le Génie du christianisme :elle s'illustre particulièrement dans les deux récits concus d'abord pour l'illustrer, Atala et René. Elle définit l'homme comme un être de manque et de désir, divisé entre l'inquiétude, cette impossibilité du repos qu'alimente l'insatisfaction devant ce qui est fini, et la mélancolie, nostalgie d'un absolu perçu comme évident et pourtant inaccessible.
Le Génie du christianisme propose encore une poétique d'une grande fécondité.
Loin de s'appuyer sur une révolution culturelle où s'oublieraient les beautés de l'héritage antique, elle les accueille au contraire dans une attitude d'hospitalité spirituelle. Racine n'abolit pas Virgile pas plus qu'il n'est aboli par le nouveau monde culturel issu de la Révolution: chacun dit l'absolu, à sa mesure et de la manière qui est adaptée à son temps.
Et si l'inspiration chrétienne l'emporte sur les beautés païennes, c'est dans la mesure où s'approfondissent l'inquiétude et la misère des passions dont la référence est désormais l'infini et le mystère qui viennent de Dieu.
Alors elles peuvent s'allier avec le grand ton du XVIIe siècle qui dénonce toute illusion, avec l'élégance de la grâce néo-classique, la fièvre du pathétique liè aux angoisses modernes, Chateaubriand écrit dans "la Préface testamentaire" des Mémoires d'outre-tombe qu'il a "vu finir et commencer un monde"
Riche d'un héritage librement transmis, il a en effet, dans le Génie du Christianisme, commencé un monde."
Arlette Michel
professeur émérite à l'université de Paris IV-Sorbonne
professeur émérite à l'université de Paris IV-Sorbonne
Johan Sébastien Bach http://youtu.be/KwY3STY0eD8
Léonard de Vinci
Salvador Dali
vous remarquerez un brouillage sur le texte de Chateaubriand que malgré mes efforts !... et la retranscription du texte (que je sais maintenant par coeur )
je n'ai pu effacer !!!
je n'ai pu effacer !!!
Le Pommier
Alors que le cerisier pleure ses pétales le pommier éclot:
Mais les martinets ne sont pas encore là.....
Il faut plus d’une pomme,
Pour emplir un panier,
Il faut plus d’un pommier
Pour que chante un verger,
Mais il ne faut qu’un homme,
Pour qu’un peu de bonté,
Luise comme une pomme,
Que l’on va partager.
Maurice Carème
mais je n'ai qu'un pommier !!
ces quelques jours de grand beau-temps favorisent les travaux au jardin
et occupent toutes mes journées.
Le texte ci-dessous va me servir d'introduction pour les pommes des Hespérides
Carl Gustav Jung, Dialectique du Moi et de l'inconscient, 1933
La valeur personnelle ne peut résider que dans l'élaboration philosophique, et non point dans la vision primaire. Celle-ci, au début, chez le philosophe aussi, germe simplement et pousse ses bourgeons à partir du même fond d'idées communes à l'humanité, patrimoine auquel participe en principe tout un chacun : c'est du même pommier que proviennent toutes les pommes d'or, que ce soit un apprenti serrurier débile ou un Schopenhauer qui les ramasse, lorsqu'elles tombent au souffle de la vie.-
Dialectique du Moi et de l'inconscient (1933), Carl Gustav Jung (trad. Docteur Roland Cahen), éd. Gallimard, coll. Folio Essais, 1964 (ISBN 2-07-032372-2), partie I. Des effets de l'inconscient sur le conscient, chap. II. Les conséquences de l'assimilation de l'inconscient, p. 58
Hercule et les pommes du jardin des Hespérides
Tapisserie
Tapisserie
Laine et soie
309 x 272 cm
Don de Michel Demoortel
2007
Maison Jonathas, Enghien
Le onzième des Travaux consistait à rapporter les fruits d'or d'un
pommier, cadeau de la Gaia à Héra. Elle l'avait planté dans son jardin divin
qui se trouvait sur les pentes du mont Atlas, là où les chevaux du char du Soleil,
hors d'haleine achèvent leur randonnée et où les troupeaux d'Atlas (mille moutons
et mille vaches) se promenaient paisiblement dans les pâturages. Lorsqu'un jour
Héra s'aperçut que les filles d'Atlas, les Hespérides, à qui elle avait
confié la garde de l'arbre, volaient les pommes, elle plaça Ladon, le
dragon vigilant, autour du pommier pour en interdire l'approche.
Bien que les pommes fussent la propriété d'Héra, Atlas en était fier, comme un jardinier de ses beaux fruits, et Thémis l'avait averti qu'un jour son arbre serait dépouillé de son or par un fils de Zeus. Atlas, qui n'avait pas encore été condamné à porter le globe terrestre sur ses épaules, construisit des murs solides autour du jardin et chassa tous les étrangers de son territoire. Héraclès, ignorant dans quel endroit se trouvait le jardin des Hespérides, traversa l'Illyrie jusqu'au fleuve Pô, patrie du dieu marin, Nérée, l'Oracle. Quand enfin Héraclès arriva sur le Pô, les nymphes du fleuve, filles de Zeus et de Thémis, le conduisirent à Nérée qui était endormi. Héraclès se saisit du vénérable dieu de la mer et, s'agrippant à lui malgré ses multiples métamorphoses, le contraignit à lui dévoiler le moyen de prendre les pommes d'or.
Nérée avait conseillé à Héraclès de ne pas cueillir lui-même les pommes mais d'utiliser Atlas pour le faire à sa place et de le soulager pendant ce temps de son formidable fardeau, donc, en arrivant au jardin des Hespérides, il demanda à Atlas de lui rendre ce petit service.
Atlas aurait fait vraiment n'importe quoi en échange d'une heure de répit, mais il redoutait Ladon qu'Héraclès alors tua d'une flèche tirée par-dessus le mur du jardin. Héraclès s'était donc baissé pour recevoir le poids du globe terrestre sur les épaules et Atlas était parti; il s'en revenait à présent avec trois pommes cueillies par ses filles. Il trouvait que la liberté était bien agréable et il décida de porter lui-même les pommes à Eurysthée, à condition qu'Héraclès porte la terre pendant quelques mois encore. Héraclès fit semblant d'accepter, mais comme il avait été prévenu par Nérée de n'accepter aucune proposition de ce genre, il pria Atlas de reprendre le globe pendant un instant, afin de mettre un coussinet sur sa tête. Atlas, facilement trompé, posa les pommes sur le sol et reprit son fardeau, Héraclès alors les ramassa et s'éloigna en lui faisant un petit salut ironique.
A quelques mois de là, Héraclès apporta les pommes à Eurysthée qui les lui rendit; il les offrit alors à Athéna qui les restitua aux nymphes, car il était interdit que la propriété d'Héra leur fût enlevée.
- See more at: http://mythologica.fr/grec/heraclet11.htm#sthash.Q7904bdk.dpuf
Bien que les pommes fussent la propriété d'Héra, Atlas en était fier, comme un jardinier de ses beaux fruits, et Thémis l'avait averti qu'un jour son arbre serait dépouillé de son or par un fils de Zeus. Atlas, qui n'avait pas encore été condamné à porter le globe terrestre sur ses épaules, construisit des murs solides autour du jardin et chassa tous les étrangers de son territoire. Héraclès, ignorant dans quel endroit se trouvait le jardin des Hespérides, traversa l'Illyrie jusqu'au fleuve Pô, patrie du dieu marin, Nérée, l'Oracle. Quand enfin Héraclès arriva sur le Pô, les nymphes du fleuve, filles de Zeus et de Thémis, le conduisirent à Nérée qui était endormi. Héraclès se saisit du vénérable dieu de la mer et, s'agrippant à lui malgré ses multiples métamorphoses, le contraignit à lui dévoiler le moyen de prendre les pommes d'or.
Nérée avait conseillé à Héraclès de ne pas cueillir lui-même les pommes mais d'utiliser Atlas pour le faire à sa place et de le soulager pendant ce temps de son formidable fardeau, donc, en arrivant au jardin des Hespérides, il demanda à Atlas de lui rendre ce petit service.
Atlas aurait fait vraiment n'importe quoi en échange d'une heure de répit, mais il redoutait Ladon qu'Héraclès alors tua d'une flèche tirée par-dessus le mur du jardin. Héraclès s'était donc baissé pour recevoir le poids du globe terrestre sur les épaules et Atlas était parti; il s'en revenait à présent avec trois pommes cueillies par ses filles. Il trouvait que la liberté était bien agréable et il décida de porter lui-même les pommes à Eurysthée, à condition qu'Héraclès porte la terre pendant quelques mois encore. Héraclès fit semblant d'accepter, mais comme il avait été prévenu par Nérée de n'accepter aucune proposition de ce genre, il pria Atlas de reprendre le globe pendant un instant, afin de mettre un coussinet sur sa tête. Atlas, facilement trompé, posa les pommes sur le sol et reprit son fardeau, Héraclès alors les ramassa et s'éloigna en lui faisant un petit salut ironique.
A quelques mois de là, Héraclès apporta les pommes à Eurysthée qui les lui rendit; il les offrit alors à Athéna qui les restitua aux nymphes, car il était interdit que la propriété d'Héra leur fût enlevée.
- See more at: http://mythologica.fr/grec/heraclet11.htm#sthash.Q7904bdk.dpuf
Le onzième des Travaux consistait à rapporter les fruits d'or d'un
pommier, cadeau de la Gaia à Héra. Elle l'avait planté dans son jardin divin
qui se trouvait sur les pentes du mont Atlas, là où les chevaux du char du Soleil,
hors d'haleine achèvent leur randonnée et où les troupeaux d'Atlas (mille moutons
et mille vaches) se promenaient paisiblement dans les pâturages. Lorsqu'un jour
Héra s'aperçut que les filles d'Atlas, les Hespérides, à qui elle avait
confié la garde de l'arbre, volaient les pommes, elle plaça Ladon, le
dragon vigilant, autour du pommier pour en interdire l'approche.
Bien que les pommes fussent la propriété d'Héra, Atlas en était fier, comme un jardinier de ses beaux fruits, et Thémis l'avait averti qu'un jour son arbre serait dépouillé de son or par un fils de Zeus. Atlas, qui n'avait pas encore été condamné à porter le globe terrestre sur ses épaules, construisit des murs solides autour du jardin et chassa tous les étrangers de son territoire. Héraclès, ignorant dans quel endroit se trouvait le jardin des Hespérides, traversa l'Illyrie jusqu'au fleuve Pô, patrie du dieu marin, Nérée, l'Oracle. Quand enfin Héraclès arriva sur le Pô, les nymphes du fleuve, filles de Zeus et de Thémis, le conduisirent à Nérée qui était endormi. Héraclès se saisit du vénérable dieu de la mer et, s'agrippant à lui malgré ses multiples métamorphoses, le contraignit à lui dévoiler le moyen de prendre les pommes d'or.
Nérée avait conseillé à Héraclès de ne pas cueillir lui-même les pommes mais d'utiliser Atlas pour le faire à sa place et de le soulager pendant ce temps de son formidable fardeau, donc, en arrivant au jardin des Hespérides, il demanda à Atlas de lui rendre ce petit service.
Atlas aurait fait vraiment n'importe quoi en échange d'une heure de répit, mais il redoutait Ladon qu'Héraclès alors tua d'une flèche tirée par-dessus le mur du jardin. Héraclès s'était donc baissé pour recevoir le poids du globe terrestre sur les épaules et Atlas était parti; il s'en revenait à présent avec trois pommes cueillies par ses filles. Il trouvait que la liberté était bien agréable et il décida de porter lui-même les pommes à Eurysthée, à condition qu'Héraclès porte la terre pendant quelques mois encore. Héraclès fit semblant d'accepter, mais comme il avait été prévenu par Nérée de n'accepter aucune proposition de ce genre, il pria Atlas de reprendre le globe pendant un instant, afin de mettre un coussinet sur sa tête. Atlas, facilement trompé, posa les pommes sur le sol et reprit son fardeau, Héraclès alors les ramassa et s'éloigna en lui faisant un petit salut ironique.
A quelques mois de là, Héraclès apporta les pommes à Eurysthée qui les lui rendit; il les offrit alors à Athéna qui les restitua aux nymphes, car il était interdit que la propriété d'Héra leur fût enlevée.
- See more at: http://mythologica.fr/grec/heraclet11.htm#sthash.Q7904bdk.dpuf
Bien que les pommes fussent la propriété d'Héra, Atlas en était fier, comme un jardinier de ses beaux fruits, et Thémis l'avait averti qu'un jour son arbre serait dépouillé de son or par un fils de Zeus. Atlas, qui n'avait pas encore été condamné à porter le globe terrestre sur ses épaules, construisit des murs solides autour du jardin et chassa tous les étrangers de son territoire. Héraclès, ignorant dans quel endroit se trouvait le jardin des Hespérides, traversa l'Illyrie jusqu'au fleuve Pô, patrie du dieu marin, Nérée, l'Oracle. Quand enfin Héraclès arriva sur le Pô, les nymphes du fleuve, filles de Zeus et de Thémis, le conduisirent à Nérée qui était endormi. Héraclès se saisit du vénérable dieu de la mer et, s'agrippant à lui malgré ses multiples métamorphoses, le contraignit à lui dévoiler le moyen de prendre les pommes d'or.
Nérée avait conseillé à Héraclès de ne pas cueillir lui-même les pommes mais d'utiliser Atlas pour le faire à sa place et de le soulager pendant ce temps de son formidable fardeau, donc, en arrivant au jardin des Hespérides, il demanda à Atlas de lui rendre ce petit service.
Atlas aurait fait vraiment n'importe quoi en échange d'une heure de répit, mais il redoutait Ladon qu'Héraclès alors tua d'une flèche tirée par-dessus le mur du jardin. Héraclès s'était donc baissé pour recevoir le poids du globe terrestre sur les épaules et Atlas était parti; il s'en revenait à présent avec trois pommes cueillies par ses filles. Il trouvait que la liberté était bien agréable et il décida de porter lui-même les pommes à Eurysthée, à condition qu'Héraclès porte la terre pendant quelques mois encore. Héraclès fit semblant d'accepter, mais comme il avait été prévenu par Nérée de n'accepter aucune proposition de ce genre, il pria Atlas de reprendre le globe pendant un instant, afin de mettre un coussinet sur sa tête. Atlas, facilement trompé, posa les pommes sur le sol et reprit son fardeau, Héraclès alors les ramassa et s'éloigna en lui faisant un petit salut ironique.
A quelques mois de là, Héraclès apporta les pommes à Eurysthée qui les lui rendit; il les offrit alors à Athéna qui les restitua aux nymphes, car il était interdit que la propriété d'Héra leur fût enlevée.
- See more at: http://mythologica.fr/grec/heraclet11.htm#sthash.Q7904bdk.dpuf
Le onzième des Travaux consistait à rapporter les fruits d'or d'un
pommier, cadeau de la Gaia à Héra. Elle l'avait planté dans son jardin divin
qui se trouvait sur les pentes du mont Atlas, là où les chevaux du char du Soleil,
hors d'haleine achèvent leur randonnée et où les troupeaux d'Atlas (mille moutons
et mille vaches) se promenaient paisiblement dans les pâturages. Lorsqu'un jour
Héra s'aperçut que les filles d'Atlas, les Hespérides, à qui elle avait
confié la garde de l'arbre, volaient les pommes, elle plaça Ladon, le
dragon vigilant, autour du pommier pour en interdire l'approche.
Bien que les pommes fussent la propriété d'Héra, Atlas en était fier, comme un jardinier de ses beaux fruits, et Thémis l'avait averti qu'un jour son arbre serait dépouillé de son or par un fils de Zeus. Atlas, qui n'avait pas encore été condamné à porter le globe terrestre sur ses épaules, construisit des murs solides autour du jardin et chassa tous les étrangers de son territoire. Héraclès, ignorant dans quel endroit se trouvait le jardin des Hespérides, traversa l'Illyrie jusqu'au fleuve Pô, patrie du dieu marin, Nérée, l'Oracle. Quand enfin Héraclès arriva sur le Pô, les nymphes du fleuve, filles de Zeus et de Thémis, le conduisirent à Nérée qui était endormi. Héraclès se saisit du vénérable dieu de la mer et, s'agrippant à lui malgré ses multiples métamorphoses, le contraignit à lui dévoiler le moyen de prendre les pommes d'or.
Nérée avait conseillé à Héraclès de ne pas cueillir lui-même les pommes mais d'utiliser Atlas pour le faire à sa place et de le soulager pendant ce temps de son formidable fardeau, donc, en arrivant au jardin des Hespérides, il demanda à Atlas de lui rendre ce petit service.
Atlas aurait fait vraiment n'importe quoi en échange d'une heure de répit, mais il redoutait Ladon qu'Héraclès alors tua d'une flèche tirée par-dessus le mur du jardin. Héraclès s'était donc baissé pour recevoir le poids du globe terrestre sur les épaules et Atlas était parti; il s'en revenait à présent avec trois pommes cueillies par ses filles. Il trouvait que la liberté était bien agréable et il décida de porter lui-même les pommes à Eurysthée, à condition qu'Héraclès porte la terre pendant quelques mois encore. Héraclès fit semblant d'accepter, mais comme il avait été prévenu par Nérée de n'accepter aucune proposition de ce genre, il pria Atlas de reprendre le globe pendant un instant, afin de mettre un coussinet sur sa tête. Atlas, facilement trompé, posa les pommes sur le sol et reprit son fardeau, Héraclès alors les ramassa et s'éloigna en lui faisant un petit salut ironique.
A quelques mois de là, Héraclès apporta les pommes à Eurysthée qui les lui rendit; il les offrit alors à Athéna qui les restitua aux nymphes, car il était interdit que la propriété d'Héra leur fût enlevée.
Héraclès, ayant soif, après avoir accompli ce labeur frappa la terre de son pied et fit jaillir un ruisseau qui, par la suite, devait sauver la vie des Argonautes lorsqu'ils furent pris par la soif dans le désert de Libye. Entre-temps Héra, pleurant Ladon, le plaça au milieu des étoiles où il figure la constellation du Dragon.
- See more at: http://mythologica.fr/grec/heraclet11.htm#sthash.JAbT3lYm.dpuf
Bien que les pommes fussent la propriété d'Héra, Atlas en était fier, comme un jardinier de ses beaux fruits, et Thémis l'avait averti qu'un jour son arbre serait dépouillé de son or par un fils de Zeus. Atlas, qui n'avait pas encore été condamné à porter le globe terrestre sur ses épaules, construisit des murs solides autour du jardin et chassa tous les étrangers de son territoire. Héraclès, ignorant dans quel endroit se trouvait le jardin des Hespérides, traversa l'Illyrie jusqu'au fleuve Pô, patrie du dieu marin, Nérée, l'Oracle. Quand enfin Héraclès arriva sur le Pô, les nymphes du fleuve, filles de Zeus et de Thémis, le conduisirent à Nérée qui était endormi. Héraclès se saisit du vénérable dieu de la mer et, s'agrippant à lui malgré ses multiples métamorphoses, le contraignit à lui dévoiler le moyen de prendre les pommes d'or.
Nérée avait conseillé à Héraclès de ne pas cueillir lui-même les pommes mais d'utiliser Atlas pour le faire à sa place et de le soulager pendant ce temps de son formidable fardeau, donc, en arrivant au jardin des Hespérides, il demanda à Atlas de lui rendre ce petit service.
Atlas aurait fait vraiment n'importe quoi en échange d'une heure de répit, mais il redoutait Ladon qu'Héraclès alors tua d'une flèche tirée par-dessus le mur du jardin. Héraclès s'était donc baissé pour recevoir le poids du globe terrestre sur les épaules et Atlas était parti; il s'en revenait à présent avec trois pommes cueillies par ses filles. Il trouvait que la liberté était bien agréable et il décida de porter lui-même les pommes à Eurysthée, à condition qu'Héraclès porte la terre pendant quelques mois encore. Héraclès fit semblant d'accepter, mais comme il avait été prévenu par Nérée de n'accepter aucune proposition de ce genre, il pria Atlas de reprendre le globe pendant un instant, afin de mettre un coussinet sur sa tête. Atlas, facilement trompé, posa les pommes sur le sol et reprit son fardeau, Héraclès alors les ramassa et s'éloigna en lui faisant un petit salut ironique.
A quelques mois de là, Héraclès apporta les pommes à Eurysthée qui les lui rendit; il les offrit alors à Athéna qui les restitua aux nymphes, car il était interdit que la propriété d'Héra leur fût enlevée.
Héraclès, ayant soif, après avoir accompli ce labeur frappa la terre de son pied et fit jaillir un ruisseau qui, par la suite, devait sauver la vie des Argonautes lorsqu'ils furent pris par la soif dans le désert de Libye. Entre-temps Héra, pleurant Ladon, le plaça au milieu des étoiles où il figure la constellation du Dragon.
- See more at: http://mythologica.fr/grec/heraclet11.htm#sthash.JAbT3lYm.dpuf
Le onzième des Travaux consistait à rapporter les fruits d'or d'un
pommier, cadeau de la Gaia à Héra. Elle l'avait planté dans son jardin divin
qui se trouvait sur les pentes du mont Atlas, là où les chevaux du char du Soleil,
hors d'haleine achèvent leur randonnée et où les troupeaux d'Atlas (mille moutons
et mille vaches) se promenaient paisiblement dans les pâturages. Lorsqu'un jour
Héra s'aperçut que les filles d'Atlas, les Hespérides, à qui elle avait
confié la garde de l'arbre, volaient les pommes, elle plaça Ladon, le
dragon vigilant, autour du pommier pour en interdire l'approche.
Bien que les pommes fussent la propriété d'Héra, Atlas en était fier, comme un jardinier de ses beaux fruits, et Thémis l'avait averti qu'un jour son arbre serait dépouillé de son or par un fils de Zeus. Atlas, qui n'avait pas encore été condamné à porter le globe terrestre sur ses épaules, construisit des murs solides autour du jardin et chassa tous les étrangers de son territoire. Héraclès, ignorant dans quel endroit se trouvait le jardin des Hespérides, traversa l'Illyrie jusqu'au fleuve Pô, patrie du dieu marin, Nérée, l'Oracle. Quand enfin Héraclès arriva sur le Pô, les nymphes du fleuve, filles de Zeus et de Thémis, le conduisirent à Nérée qui était endormi. Héraclès se saisit du vénérable dieu de la mer et, s'agrippant à lui malgré ses multiples métamorphoses, le contraignit à lui dévoiler le moyen de prendre les pommes d'or.
Nérée avait conseillé à Héraclès de ne pas cueillir lui-même les pommes mais d'utiliser Atlas pour le faire à sa place et de le soulager pendant ce temps de son formidable fardeau, donc, en arrivant au jardin des Hespérides, il demanda à Atlas de lui rendre ce petit service.
Atlas aurait fait vraiment n'importe quoi en échange d'une heure de répit, mais il redoutait Ladon qu'Héraclès alors tua d'une flèche tirée par-dessus le mur du jardin. Héraclès s'était donc baissé pour recevoir le poids du globe terrestre sur les épaules et Atlas était parti; il s'en revenait à présent avec trois pommes cueillies par ses filles. Il trouvait que la liberté était bien agréable et il décida de porter lui-même les pommes à Eurysthée, à condition qu'Héraclès porte la terre pendant quelques mois encore. Héraclès fit semblant d'accepter, mais comme il avait été prévenu par Nérée de n'accepter aucune proposition de ce genre, il pria Atlas de reprendre le globe pendant un instant, afin de mettre un coussinet sur sa tête. Atlas, facilement trompé, posa les pommes sur le sol et reprit son fardeau, Héraclès alors les ramassa et s'éloigna en lui faisant un petit salut ironique.
A quelques mois de là, Héraclès apporta les pommes à Eurysthée qui les lui rendit; il les offrit alors à Athéna qui les restitua aux nymphes, car il était interdit que la propriété d'Héra leur fût enlevée.
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Le 11ème des travaux d'Hercule (Héraclès) consistait à ramener les pommes d'or d'un pommier qu'Héra (Junon) avait planté dans son jardin de l'Atlas. Cadeau de sa fille Gaïa il était gardé par Atlas et Ladon son dragon.Bien que les pommes fussent la propriété d'Héra, Atlas en était fier, comme un jardinier de ses beaux fruits, et Thémis l'avait averti qu'un jour son arbre serait dépouillé de son or par un fils de Zeus. Atlas, qui n'avait pas encore été condamné à porter le globe terrestre sur ses épaules, construisit des murs solides autour du jardin et chassa tous les étrangers de son territoire. Héraclès, ignorant dans quel endroit se trouvait le jardin des Hespérides, traversa l'Illyrie jusqu'au fleuve Pô, patrie du dieu marin, Nérée, l'Oracle. Quand enfin Héraclès arriva sur le Pô, les nymphes du fleuve, filles de Zeus et de Thémis, le conduisirent à Nérée qui était endormi. Héraclès se saisit du vénérable dieu de la mer et, s'agrippant à lui malgré ses multiples métamorphoses, le contraignit à lui dévoiler le moyen de prendre les pommes d'or.
Nérée avait conseillé à Héraclès de ne pas cueillir lui-même les pommes mais d'utiliser Atlas pour le faire à sa place et de le soulager pendant ce temps de son formidable fardeau, donc, en arrivant au jardin des Hespérides, il demanda à Atlas de lui rendre ce petit service.
Atlas aurait fait vraiment n'importe quoi en échange d'une heure de répit, mais il redoutait Ladon qu'Héraclès alors tua d'une flèche tirée par-dessus le mur du jardin. Héraclès s'était donc baissé pour recevoir le poids du globe terrestre sur les épaules et Atlas était parti; il s'en revenait à présent avec trois pommes cueillies par ses filles. Il trouvait que la liberté était bien agréable et il décida de porter lui-même les pommes à Eurysthée, à condition qu'Héraclès porte la terre pendant quelques mois encore. Héraclès fit semblant d'accepter, mais comme il avait été prévenu par Nérée de n'accepter aucune proposition de ce genre, il pria Atlas de reprendre le globe pendant un instant, afin de mettre un coussinet sur sa tête. Atlas, facilement trompé, posa les pommes sur le sol et reprit son fardeau, Héraclès alors les ramassa et s'éloigna en lui faisant un petit salut ironique.
A quelques mois de là, Héraclès apporta les pommes à Eurysthée qui les lui rendit; il les offrit alors à Athéna qui les restitua aux nymphes, car il était interdit que la propriété d'Héra leur fût enlevée.
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Mais un jour Héra s'aperçoit que les filles d'Atlas, les Hespérides volent ses pommes d'or.
Hercule a toujours usé de subterfuges, il trompe Atlas qui en était le gardien auquel il fait lui-même cueillir les pommes, après avoir tué Ladon, et ramasse les pommes posées à terre.
Héra inconsolable de la mort de Ladon le transforme en Constellation du Dragon .
J'ai choisi de vous présenter la sculpture d'Hercule, de dos, avec les pommes dans sa main.
Le onzième des Travaux consistait à rapporter les fruits d'or d'un
pommier, cadeau de la Gaia à Héra. Elle l'avait planté dans son jardin divin
qui se trouvait sur les pentes du mont Atlas, là où les chevaux du char du Soleil,
hors d'haleine achèvent leur randonnée et où les troupeaux d'Atlas (mille moutons
et mille vaches) se promenaient paisiblement dans les pâturages. Lorsqu'un jour
Héra s'aperçut que les filles d'Atlas, les Hespérides, à qui elle avait
confié la garde de l'arbre, volaient les pommes, elle plaça Ladon, le
dragon vigilant, autour du pommier pour en interdire l'approche.
Bien que les pommes fussent la propriété d'Héra, Atlas en était fier, comme un jardinier de ses beaux fruits, et Thémis l'avait averti qu'un jour son arbre serait dépouillé de son or par un fils de Zeus. Atlas, qui n'avait pas encore été condamné à porter le globe terrestre sur ses épaules, construisit des murs solides autour du jardin et chassa tous les étrangers de son territoire. Héraclès, ignorant dans quel endroit se trouvait le jardin des Hespérides, traversa l'Illyrie jusqu'au fleuve Pô, patrie du dieu marin, Nérée, l'Oracle. Quand enfin Héraclès arriva sur le Pô, les nymphes du fleuve, filles de Zeus et de Thémis, le conduisirent à Nérée qui était endormi. Héraclès se saisit du vénérable dieu de la mer et, s'agrippant à lui malgré ses multiples métamorphoses, le contraignit à lui dévoiler le moyen de prendre les pommes d'or.
Nérée avait conseillé à Héraclès de ne pas cueillir lui-même les pommes mais d'utiliser Atlas pour le faire à sa place et de le soulager pendant ce temps de son formidable fardeau, donc, en arrivant au jardin des Hespérides, il demanda à Atlas de lui rendre ce petit service.
Atlas aurait fait vraiment n'importe quoi en échange d'une heure de répit, mais il redoutait Ladon qu'Héraclès alors tua d'une flèche tirée par-dessus le mur du jardin. Héraclès s'était donc baissé pour recevoir le poids du globe terrestre sur les épaules et Atlas était parti; il s'en revenait à présent avec trois pommes cueillies par ses filles. Il trouvait que la liberté était bien agréable et il décida de porter lui-même les pommes à Eurysthée, à condition qu'Héraclès porte la terre pendant quelques mois encore. Héraclès fit semblant d'accepter, mais comme il avait été prévenu par Nérée de n'accepter aucune proposition de ce genre, il pria Atlas de reprendre le globe pendant un instant, afin de mettre un coussinet sur sa tête. Atlas, facilement trompé, posa les pommes sur le sol et reprit son fardeau, Héraclès alors les ramassa et s'éloigna en lui faisant un petit salut ironique.
A quelques mois de là, Héraclès apporta les pommes à Eurysthée qui les lui rendit; il les offrit alors à Athéna qui les restitua aux nymphes, car il était interdit que la propriété d'Héra leur fût enlevée.
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Bien que les pommes fussent la propriété d'Héra, Atlas en était fier, comme un jardinier de ses beaux fruits, et Thémis l'avait averti qu'un jour son arbre serait dépouillé de son or par un fils de Zeus. Atlas, qui n'avait pas encore été condamné à porter le globe terrestre sur ses épaules, construisit des murs solides autour du jardin et chassa tous les étrangers de son territoire. Héraclès, ignorant dans quel endroit se trouvait le jardin des Hespérides, traversa l'Illyrie jusqu'au fleuve Pô, patrie du dieu marin, Nérée, l'Oracle. Quand enfin Héraclès arriva sur le Pô, les nymphes du fleuve, filles de Zeus et de Thémis, le conduisirent à Nérée qui était endormi. Héraclès se saisit du vénérable dieu de la mer et, s'agrippant à lui malgré ses multiples métamorphoses, le contraignit à lui dévoiler le moyen de prendre les pommes d'or.
Nérée avait conseillé à Héraclès de ne pas cueillir lui-même les pommes mais d'utiliser Atlas pour le faire à sa place et de le soulager pendant ce temps de son formidable fardeau, donc, en arrivant au jardin des Hespérides, il demanda à Atlas de lui rendre ce petit service.
Atlas aurait fait vraiment n'importe quoi en échange d'une heure de répit, mais il redoutait Ladon qu'Héraclès alors tua d'une flèche tirée par-dessus le mur du jardin. Héraclès s'était donc baissé pour recevoir le poids du globe terrestre sur les épaules et Atlas était parti; il s'en revenait à présent avec trois pommes cueillies par ses filles. Il trouvait que la liberté était bien agréable et il décida de porter lui-même les pommes à Eurysthée, à condition qu'Héraclès porte la terre pendant quelques mois encore. Héraclès fit semblant d'accepter, mais comme il avait été prévenu par Nérée de n'accepter aucune proposition de ce genre, il pria Atlas de reprendre le globe pendant un instant, afin de mettre un coussinet sur sa tête. Atlas, facilement trompé, posa les pommes sur le sol et reprit son fardeau, Héraclès alors les ramassa et s'éloigna en lui faisant un petit salut ironique.
A quelques mois de là, Héraclès apporta les pommes à Eurysthée qui les lui rendit; il les offrit alors à Athéna qui les restitua aux nymphes, car il était interdit que la propriété d'Héra leur fût enlevée.
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mardi 15 avril 2014
Gigantisme
dernière scénographie: illumination de la grotte sur symphonie de Mozart, grandiose!!!
Gigantisme encore de cette grotte du Mas d'Azil que je fréquente au moins pour les mises en scènes de Dreamtime.
art contemporain d'une pléiade d'artistes internationaux depuis 2008
cascade de chaines
art controversé, plus ou moins apprécié du grand public et de moi-même
crane d'ours des cavernes
Tapez Dreamtime vous aurez des sites qui vous parlent des aborigénes d'Australie ou Caza d'oro qui effectue ce travail en lien avec le Musée d'Art moderne des Abattoirs à Toulouse.
Vous pourriez vous émouvoir de ce titre, pour mes lecteurs lointains, rassurez-vous cette dénomination vient de ce que ces locaux soient ceux des anciens abattoirs de Toulouse.
http://www.lesabattoirs.org/enseignants/dossiers/2009/dreamtime.pdf
En mot clé je vous donne aussi Azilien. http://www.creap.fr/imgsExpo/expo-module7.htm
galets peints azilien
je vous donne aussi: salle Piette au Musée d'archéologie de St Germain en Laye.
le Mas d'Azil et les protestants : http://www.histariege.com/le_mas_d_azil.htm
Bref oui, bien sûr le temps du rêve, en tout cas de l'imagination.
holographie de Magda, magda pour la jeune magdalénienne dont on a retrouvé le crane dans cette grotte
Je finirai par ces "larmes de l'ourse" ( lacrimae ursae) qui, avec ses grognements qui résonnaient m'ont beaucoup émue.
(vous pouvez les retrouver au Château de Foix dans la tour ronde mais elles n'y ont pas la même résonance)
oui, émue pour ce destin que les ours ont en Ariège.
http://www.cazadoro.org/wp-content/uploads/2013/05/Dossier-de-presse-Dreamtime-2.pdf
et mon "chouchou" le propulseur": Musée du Mas d'Azil
improprement appellé le faon aux oiseaux et qui est plutôt la naissance d'un faon, (-13.000)
je ne voudrais pas être trop didactique, arrêtez-moi !!
mais,... le propulseur est un élément de sagaie qui accentue la force du lancer:
qu'un tel élément décoratif au temps des magdaléniens, pour un outil,... accentue bien la puissance créative de ces hommes de la préhistoire.
l'original
lundi 14 avril 2014
Des Géants
et des géants laineux qui plus est !!!
Il s'agit de la faune Ariègeoise de l'Age de Glace. (30.000-10.000ans)
C'est le titre du nouvel espace ludique du Parc de la Préhistoire de Tarascon.
Placés en situation, je pense qu'ils vont impressionner les petits visiteurs.
En ce qui me concerne j'en attendais plus.
Je n'y étais pas revenue depuis le Congrès de l'IFRAO (2010) qui sous la direction scientifique de Jean Clottes m'avait permis d'écouter et de voir pendant une semaine les communications mondiales sur l'Art Pléistocène.
Mammouth de Baulou Ariège
C'est un congrès qui se tient tous les ans dans différentes parties du monde et c'était un grand événement de le voir sièger en Ariège.
Deux grandes raisons d'accueillir ce congrès: l'extrème richesse de l'Art Parietal
dans toutes les grottes ariègeoises,( Niaux, la Vache, Bédeilhac etc ) et
la notoriété mondiale de Jean Clottes.
fac similé du mammouth de la grotte de Domme (dordogne)
J'ai fait remarquer l'absence de l'ours des cavernes, mais qui est présent actuellement dans l'expo de Toulouse et dans la grotte du Masd'Azil.
ramure de renne
Mais c'est toujours avec la même admiration que j'ai contemplé les petites merveilles des magdaléniens,( sous vitrine).
le dessin qui repose sur le bois de cerf permet de comprendre le cheminement de la sculpture à venir
C'est vrai qu'il faut changer notre vision de ces peuples de la préhistoire.
la mienne a changé depuis longtemps!!
toutes les oeuvres sur os de renne quelquefois de mamouth
http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/lart_rupestre_et_le_chamanisme.asp
samedi 12 avril 2014
une fleur, encor
Pour vous montrer ma dernière plantée et dernière née la; la Success.Magenta
j'ai bichonné hier ma grimpeuse, une autre clématite dont j'ai oublié le nom,
beaucoup se sont perdues, trop d'humidité sans doute
au Béarn si vous y passez, allez les voir au château de Gaujac
je me souviens aussi de celles du Parc de Bagatelle alternées avec des rosiers
j'aurais dû d'ailleurs vous parler aussi de Bagatelle pour les iris.
Dernière suggestion du jour, la lecture de L'homme des Champs
Géorgiques Françaises
Jacques Delille
et pour finir en beauté; Oeillets et clématite dans un vase de cristal
Edouard Manet
Musée d'Orsay
http://books.google.fr/books?id=I9gFAAAAQAAJ&pg=PA221&lpg=PA221&dq=cl%C3%A9matites+l%27homme+des+champs&source=bl&ots=bOTfM9rpYI&sig=ftfSWeaWNl4RpAD2ogbWHys8vw8&hl=fr&sa=X&ei=GTdKU6rhGIea1AX64ICAAg&ved=0CDoQ6AEwAw#v=onepage&q=cl%C3%A9matites%20l%27homme%20des%20champs&f=false
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