dimanche 27 octobre 2024

Toulouse en fête: Astérion, Ariane et Lilith

  En ce week-end d'octobre, l'Europe et même au-delà se retrouve dans

 les rues de Toulouse pour accueillir la nouvelle création de ce

 gigantesque robot , Lilith. 


 

 Elle est venue rejoindre ses comparses le minotaure Astérion et 

l'araignée Ariane  qui avaient déjà investi Toulouse en 2018. Ils ont des

 milliers de fans.

          https://www.halledelamachine.fr/la-compagnie-la-machine/

 De Nantes à Toulouse ce concept a traversé la France ,  et s'ils évoluent

à Toulouse sur l'ancienne piste des géants qui voyait décoller les avions

 de Latécoère ou de l'aéropostale, pendant un week-end complet toutes 

les rues du centre de Toulouse les voient s'y promener en toute liberté au

 milieu de milliers d'admirateurs.


 

 Beaucoup les suivent dans leur parcours ou se massent à leurs pieds

 pour assister à leur éveil...

 Pas tous seuls, plusieurs techniciens veillent à ce que ce réveil se fasse 

en douceur. En ce qui me concerne j'ai surtout porté mon attention sur la 

petite dernière  et me suis postée sous ses grosses pattes sans craindre 

son crochet de scorpion. Parcours symbolique pour son premier parcours 

de  la place Saint Sernin  par la rue du Taur jusqu'à la place du Capitole.

 Exactement celui du martyr de Saint Saturnin attaché à un taureau pour 

expirer à l'emplacement de l'actuelle église du Taur.




  

 elle passait à 

peine dans cette

 rue et un

 technicien a dû 

rabattre 

momentanément 

une de ses pattes 

ou tentacules








Elle  tourne

 la tête, bat de ses longs cils ou tend les bras , avance semble-t-il à 

chaque mouvement de ses pattes que je n'ai pas pensé à compter.


  Elle est en route pour rejoindre Astérion devant le Capitole où lui-même

 l'attend.



 


 




















La place du capitole était aussi noire de monde que pour les grandes 

victoires du Stade Toulousain (rugby)


 Il ne restait plus qu'aller saluer, sur la Garonne, Ariane qui lançait de la

 neige, au bout du Pont Neuf.

   
    


          Tout en faisant un peu de lèche vitrine


 

Sans oublier le meilleur des poètes occitans, Goudouli


            ou notre célèbre chanteur Claude Nougaro


ou le donjon du Capitole


                   Le centre ville livré tout en entier aux piétons

 https://www.lamachine.fr/long-ma-a-toulouse/

 https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/spectacle-de-la-machine-a-toulouse-les-machines-sont-installees-dans-le-centre-de-la-ville-rose-9962018

 https://www.halledelamachine.fr/la-piste-des-geants/


Revoir mon article du vendredi 16 novembre 2018

 Un peu désolée de constater que la mise na page de mes articles ne corresponde pas à celle que j'écris

jeudi 24 octobre 2024

Collonges la Rouge et Turenne

 Et c'est bien pour cela qu'elle est célèbre !! aucun autre bâtiment d'une 

 couleur  différente ne vient troubler l'harmonie de ce village.

 Tout en grès ! avec des toits d'ardoise !


https://www.vallee-dordogne.com/la-vallee-de-la-dordogne/villes-et-villages/collonges-la-rouge

 Dans le cadre de cette incursion en Dordogne sur le chemin de St 

Jacques de Compostelle, il était logique de la mettre au programme.

 Dans leur trajectoire une halte à Turenne pour son château en plein 

travaux , mais le site seul vaut le détour.


  La tour César qui permet d'embrasser du regard tous les alentours

 


 
























                  Mais revenons à Collonges la Rouge


 






































https://www.vallee-dordogne.com/la-vallee-de-la-dordogne/villes-et-villages/noailhac/la-faille-geologique-de-meyssac

https://www.les-plus-beaux-villages-de-france.org/fr/nos-villages/curemonte/

Pour en savoir plus, revenez sur mon article du 15 novembre 2021 où je

 visitais déjà ce charmant  village

mardi 22 octobre 2024

Terrasson sur Vézère

 

Lassés des Courses Normandes ( il vaudrait mieux dire des pillages des 

Normands qui remontaient la Vézère jusqu'à Terrasson), les moines de 

l'Abbaye St Julien, fondée au VI ème siècle dans le Vallon, viendront se 

réfugier sur les hauteurs où s'élevait alors le Castrum de Terrazun, l'une 

des places fortes du Limousin. Ils construiront là un nouveau sanctuaire 

dans lequel ils transféreront les reliques de leur saint fondateur  en 

1064.

Au XII ème siècle, le Monastère de St Sour est sous la tutelle de l'Abbaye

 de Saint Michel de Limoges, l'une des plus riches de France qui 

contribuera à l'édification du pont de Terrasson. A l'origine , le Site de

 cette abbaye  bénédictine romane, était constitué de plusieurs terrasses

 à des niveaux différents et à, maintenant disparue ont succédé plusieurs

 édifices ravagés successivement par la Guerre de Cent Ans, puis les 

guerres de religion. Elle domine maintenant fièrement l'ancien et le 

nouveau Terrasson.


 Le marché de Terrasson existe depuis le Moyen Age, favorisé par le roi 

François 1er, lui-même, on y trouve tous les produits phares du Périgord

 Noir. (le canard, la truffe les noix)




















































Les vitraux racontent

 la vie de l'ermite 

Saint Sour qui avait 

guéri de la lèpre le

 seigneur Gomtran







https://espritdepays.com/histoire-du-perigord/dates-cles-de-lhistoire-perigord

https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9z%C3%A8re

Incursion en Nouvelle Aquitaine

 Au centre de la France autour de Brive-la-Gaillarde, vous allez trouver

 quelques-uns des plus beaux villages de France, dominants  des

paysages verdoyants à perte de vue, en majorité plantés de chênes et 

particuièrement de chênes verts, propices  à la présence de la truffe,  ce 

champignon que les chiens truffiers savent dénicher sous terre.

 Il y a aussi les noyers grands pourvoyeurs des noix  dont  se 

nourrissaient les chasseurs-cueilleurs de la préhistoire qui ont vécu dans 

ces contrées.  

(grotte de la Magdelaine)

Dans le découpage  de cette région nous allons  privilégier la Dordogne, 

avec un site vertigineux " Rocamadour". sur le chemin de Compostelle , 

lieu de pèlerinage parmi les plus connus depuis le VI ème siècle. 


  A l'origine habité par un ermite "saint Amadour" dont le corps fut 

retrouvé intact, la dévotion à la Vierge Noire invoquée en cet endroit, fut

 et peut-être encore à l'origine de nombreux miracles.

 Je descendais forcément à pied le "Chemin Saint"  

 https://www.correzerando.com/Grands-itineraires/Un-chemin-vers-Saint-Jacques

 jalonné par quelques yuccas
 


 


















Ce flamboyant m'a rappelé que nous nous rapprochons de Noël...


 

Notre Dame de Rocamadour n’a jamais cessé de secourir tous ceux qui viennent se confier à Elle au creux du rocher.

Toutefois, les origines du pèlerinage sont inconnues. La tradition orale nous révèle que Roland est venu prier Notre Dame de Rocamadour en 778. Durandal laisse son témoignage dans le Roc.

Lorsque le Pape Léon IX, écrit en 1050, une bulle concernant Rocamadour, la protection de la Vierge Marie est déjà connue depuis des siècles, au creux de la « Roca Major ».

Le Pape Pascal II, en 1105, confirme le passage de la propriété du petit oratoire, des moines bénédictins de Marcilhac-sur-Célé, aux moines de Saint-Martin de Tulle. Géraud d’Escorailles décide alors de construire les Sanctuaires.

En ce XIIème siècle règne une grande frénésie de construction. La dévotion à la Vierge Marie est grande. Il manque toutefois une relique. La providence va s’en charger. Un corps en parfait état de conservation est découvert en 1166, devant la porte de la nouvelle chapelle romane de Notre Dame. Saint-Amadour vient au service de la Vierge noire. Il nous laisse son nom et attire les pèlerins, de plus en plus nombreux. Dans sa grande miséricorde, la Mère de notre Sauveur nous offre son Fils. Il soigne, guérit, exauce et protège. Le livre des miracles, publié par les moines en 1172 répand la nouvelle sur tous les chemins. Roc-amadour devient le quatrième lieu saint de la Chrétienté, après Jérusalem, Rome et Saint-Jacques de Compostelle.

De grands rois, de grands saints confient la France à Notre Dame de Rocamadour. L’archéologie nous dévoile toute l’histoire de notre pays.

Saint-Louis, marque l’âge d’or du pèlerinage ; accompagné de ses frères et de sa mère, Blanche de Castille, le roi entraîne la France entière à Rocamadour en 1244. Ils gravissent le « grand escalier » à genoux, rendent grâce à la Vierge pour la paix et lui demandent le bonheur pour la France.

Pendant la guerre de cent ans, une maison forte et ses remparts défendent la cité religieuse et ses habitants depuis le haut de la falaise. Tout un système défensif protège le village et le Sanctuaire devient une forteresse. Le grand pardon de 1428 instauré par le pape Martin V, voit sa prière exaucée avec la victoire de Jeanne d’Arc sur les Anglais.

La Renaissance est la plus violente et la plus tragique des périodes. En 1562, les huguenots pillent Rocamadour et brûlent le corps de Saint-Amadour. Ses reliques sont vénérées aujourd’hui dans la basilique.

Pendant la révolution, le château et les églises abandonnés tombent en ruines. Le Sanctuaire appartient de nouveau au diocèse de Cahors.

Trois abbés contribuent au XIXème siècle au renouveau du pèlerinage. L’abbé Chevalt, élève de Viollet-Le-Duc, restaure les Sanctuaires, pendant que l’abbé Caillau, guéri dans la chapelle miraculeuse, restaure le château pour y accueillir les chapelains et organiser des retraites avec l’abbé Pierre Bonhomme, curé de Gramat.

Aujourd’hui, de nombreux jeunes viennent accueillir touristes et pèlerins aux pieds de Notre Dame. Ils peuvent vous dire les nombreuses grâces reçues dans ce lieu magique, suspendu entre ciel et terre.