samedi 28 juillet 2018

Vanités d' hier

 Je vous avais prévenus,  j'ai toujours l'oeil qui traîne et se fixe sur mes 

préférences, mais,...   encore une vanité moderne sur laquelle s' est  inscrit le

 jeune couple de surveillants , je ne sais pas si c'est une fatalité mais j'étais 

encore seule dans cette salle  (je suis loin d'en être fâchée) et ils s'amusaient 

de mon enthousiasme.



 Jean-Michel Basquiat ; Peinture acrylique et crayons de couleur sur papier
 (1960-1988)
                                              Sans titre. 1983. Centre Pompidou. Paris

 Jean -Michel Basquiat est un enfant précoce, et ses premières années influent beaucoup sur sa sensibilité imaginative et écorchée vive. Il quitte très tôt la maison paternelle et fonde alors un groupe musical, et commence à graffer dans les rues de Manhattan ; puis il entreprend de vendre des collages ainsi que des dessins et des T-shirts qu'il peint lui-même. Il se met également à peindre sur des objets quotidiens C'est en 1981 qu'il fait sa percée artistique, lorsque ses travaux sont présentés à côtés de ceux d'artistes reconnus. Il a donc à peine 20 ans lorsque les galeries commencent à s'arracher ses oeuvres, toujours empreintes des graffitis de ses débuts, où il mélange couleurs vives et textes à thèmes. Il inspire toute une génération d'artistes et se lie d'amitié avec Andy Warhol avec lequel, à partir de 1984 il collabore régulièrement. La carrière de Basquiat se divise en trois grandes périodes, qui néammoins se chevauchent.
 D'abord, de 1980 à fin 1982, Basquiat privilégiait la peinture sur toile, représentant le plus souvent, outre des éléments tirés de la rue, des visages ressemblant à des masques. Une seconde période de fin 1982 à 1985 révèle un intérêt pour l'identité hispanique et noire de l'artiste. La surface de ces tableaux est alors dense avec des écritures et des collages. La dernière période de 1986 à sa mort, montre un nouveau genre de peinture figurative contrastant avec son style précédent.

                           https://vimeo.com/112151228
   

         au passage....  un petit Maillol ou Delft et Rouen, belles faïences




Cela a dû être très amusant  de courir apès les peintures de "crânes" . On revient aux vanités "classiques" j'aime bien celle-ci pour son crâne en deuxième plan


 attribué à Cornelis Norbertus Gysbrechts. (vers 1630-1675)

  Nature morte de chasse ou Attirail d'oiseleur.

                                                       Musée des beaux-Arts de Dole

 Peintre flamand, Cornelis Norbertus Gysbrechts actif à Anvers à partir de 1659, était spécialisé dans les natures mortes et les trompe-l'oeil, et notre "Nature morte de chasse" est un magnifique exemple de son art, même si l'oeuvre lui est seulement attribuée. Franc maître de la guilde de Saint Luc à Anvers, Gysbrechts est entre 1670 et 1672, peintre de la cour du roi Christian V de Danemark, à Copenhague, et c'est d'ailleurs dans cette dernière ville qu'il semble avoir fait une grande partie de sa carrière. Dirigeant parallèlement à son métier de peintre une maison de ventes aux enchères, il y fit vendre nombre de ses tableaux en trompe-l'oeil, alors particulièrement recherchés. Sujet assez rare, l'attirail d'oiseleur apparaît néammoins chez d'autres artistes, notamment chezle Hollandais Johannes Leemans (1633-1688)

                     Vanité aux bulles de savon ou Allégorie de la caducité

 Anonyme hollandais d'après Adrian van der Werff 
                                                  (Kralingen, 1659- Rotterdam 1722. 

 Cette "Allégorie de la caducité" a été peinte par un peintre anonyme hollandais d'après une oeuvre d'Adriaen van der Werff. Né près de Rotterdam et considéré par ses contemporains comme un des plus grands peintres néerlandais de son temps, Adriaen van der Werff fut l'élève d'Eglon Van der Neer, fameux peintre de scènes historiques, de portraits et de paysages. prisant les talents de Van der Werff, l'Electeur palatin le pensionnat et l'anoblit. Il peignit surtout, et principalement de petits formats des scènes tour à tour intimes ou historiques, mais aussi des portraits. Dans cette oeuvre située dans le cadre des catacombes, on notera la dramatisation du jeu de lumière tombant sur le" putto" dans un clair obscur théatral, mais aussi la gestuelle du personnage, dans une attitude extatique, bras ouverts et regard levé, schéma de représentation que l'on retrouve dans d'autres compositions d'Adrian Van der Werff. l'enfant occupé à faire des bulles de savon souligne la brieveté de l'existence, alors qu'une femme perdue dans sa méditation, joue du luth, et semble méditer sur le dérisoire de la vie.

                                                                                       à suivre

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