dimanche 18 mars 2018

Le phare de Sant Sebastià



 Il date de 1857,  l'un des plus puissants d'Espagne, il est le gardien des 

navigateurs qui longent ces côtes escarpées.

Ce matin-là, le vent commençait à souffler et transformer la mer en un 

immense troupeau de moutons blancs.

 Je ne descendrai pas à la Calella de Palafrugell, j'y étais en 2014 (article du  

4 06 2014 ) ; ce n'est pas une soirée d'été pour aller participer à une 

"habanera".

Ce n'est que la chanson du vent et de la mer que j'entendrai,  avec quelques 

réminiscences des poèmes de Josep Pla.



  • El paisatge us fa comprendre la literatura, perquè la literatura és la memòria del paisatge en el temps.

Book icoline.svg Cartes de lluny, a El nord, 1967.
C'est bien ainsi que je le ressens : "Le paysage vous fait comprendre la littérature parce que la littérature est la mémoire du paysage dans le temps".


       Côté Nord-Ouest les Pyrénées enneigées se profilent 


  
                    Demain, nous descendrons au ras des vagues.

 Revenons sur les "habaneras"

 https://alacant.wordpress.com/2007/07/27/havaneres-habaneras-catalanas-su-origen/

 https://www.youtube.com/watch?v=UphkhF-QR64

 https://www.youtube.com/watch?v=e-1vCLEwPnk

 https://www.youtube.com/watch?v=CqpeSVz7xog



Dicen que se muere el mar
Dicen que sus aguas lloran
Y que el rumor de las olas
Es gemido de expirar
Dicen que se muere el mar
Dicen que sorbe un veneno
Que calcinando su seno
Quema su fecundidad
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Olas que tristes lloráis
Haced de vuestro gemir
El grito lanzado al viento
Que haga los hombres sentir
Que de ellos es el lamento
Que de ellos es el morir.
Si se muere el mar
Morirá la brisa
Y sin ella la vida
No podrá respirar.
Si se muere el mar
Morirá el poema
De ilusiones que arrullan
Cada despertar
De esperanzas que alumbran
Nuevo despertar
Si se muere el mar…
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2.
Dicen que allá en alta mar
Se oye una sirena
Que entre quejidos y penas
Va tejiendo su cantar
Su voz de cristal, ¡Ay!
Se quiebra en sus pinos
En un adiós dolorido
A su viejo amigo el mar
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Olas que tristes lloráis…


                Joaquim Madurga Oteiza

 On dit que la mer se meurt
 On dit que ses eaux pleurent
 Et que la rumeur de ses vagues
 Est le dernier souffle
 On dit que la mer se meurt
 On dit qu'elle boit un poison
 Qui calcinant son sein
 Brûle sa fécondité

 (textuellement )

 Vagues , tristes, vous pleurez
 Faites de vos gémissements
 le cri lancé au vent
 qui fasse sentir aux hommes
 que  d'eux vient la lamentation
 Et que d'eux vient la mort.
 Si la mer meurt
 la brise mourra
 Et sans elle la vie
 ne pourra respirer
 Si la mer meurt
 le poème mourra
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