jeudi 11 janvier 2018

Musée des Beaux Arts

Quelques beaux immeubles plus loin ; une averse de grêle supplémentaire,

quelques belles pépites dans ce beau musée de marbre. 

Un dernier salut à Puppy de Jeff Koons : d'éphèmère il est devenu 

immuable, l'incontournable du Guggenheim.



                                le grand Hotel Domine Bilbao lui fait face



                   on contourne cette grande tour et l'on y est








































 Dans la cour du Musée des Beaux Arts, le Monument dédié au musicien Juan Crisóstomo Jacobo Antonio de Arriaga y Balzola  ; de  Paco Durrio.


En 1884, Paco Durrio, quitte  Bilbao,  pour Paris où il apprend les techniques de la céramique dans l'atelier d'Ernst Chaplet, ce qui lui permet de faire la connaissance de Paul Gauguin en 1886
 Cette amitié durable fera de Durrio le correspondant de l'artiste français lorsqu'il quittera l'Europe. 

Arriaga ira parfaire son éducation artistique à Paris : on l'appelait le "Mozart espagnol " car il avait la même date de naissance de Mozart,  cinquante ans plus tard et son père avait tenu à ce que l'on ajoute les deux premiers prénoms de Mozart à son Etat Civil.

Dans ce musée, vous allez en voir de toutes les couleurs !!  de toutes les époques 
autant dire qu'il y en aura pour tous les goûts  !!!

            Le long de la galerie d'accés un célébre sculpteur basque : 



 lui aussi quitta le Pays basque en 1936 pour Paris et la France en 1940 pour l'Argentine.

 http://www.eitb.eus/fr/infos/culture/detail/1268696/musee-beaux-arts-bilbao--retrospective-nestor-basterretxea/



























































https://fr.glosbe.com/fr/fr/cosmog%C3%A9nique























































































Parvenus dans l'entrée du musée : affutez vos mémoires, point de français !!!


 mais je suis là pour traduire ..........., pas sorcier !!! sauf le basque !!!

                            La mort d'Orphée: Nemesio Mogrobejo  Bronze
          Bilbao 1875 - Graz  Autriche 1910







                             du même sculpteur : Léandre et Hero



                         https://www.notesdumontroyal.com/note/251

                   un marbre, aussi de Moisés de Huerta. Une Hétaïre







Cette sculpture fut réalisée à Rome durant le séjour formateur de Moïse de Huerta, alors pensionnaire à l'Académie Espagnole des Beaux Arts.
D'un bloc de marbre compact émerge la tếte féminine d'une courtisane grecque dans une attitude pensive.
 Les mains et le visage sont traités avec finesse en opposition  à une partie de la chevelure et de la base de la sculpture à peine dégrossis.
L'influence de Miquel Ange est palpable dans l'exaltation du "canon" humain et l'utilisation du "non fini".
D'autre part les leçons de Rodin sont aussi présentes dans la valorisation de la matière et de la texture et un certain esprit symboliste .
 Sa technique parfaite et très méticuleuse dans tout son processus créatif lui permit d'extraire le meilleur aussi bien du marbre que du bois ou de la pierre.

Lui aussi fut un grand voyageur, de l'Italie à Londres en passant par les Pays- Bas, Paris et la Havane.

 De la Grèce, aussi quelques beaux éléments que je vous propose un peu plus tard

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire