samedi 18 novembre 2017

La maison Art Déco de Claude Augé

 C'est pratiquement la Casa Lis de Salamanque à l'Isle Jourdain ; les collections de Miguel de Lis et de Joaquim de Vargas, en moins ; mais, verrière y compris.

Vous tournez le dos au Musée d'Art Campanaire , vous traversez, passez devant la Mairie, très belle ( vous en avez vu le reflet sur la façade du Musée) que les  Lislois appellent leur petit "Capitole" vous changez alors d'époque.


 Claude Augé  a voulu doter sa ville d'une architecture dont il avait admiré les nombreuses facettes à Paris.

Longtemps habitée, plusieurs notaires s'y succédent avant qu'elle ne devienne la propriété de la commune.
 Une association de bénévoles l'ouvre au public d'avril à novembre.

Ce jour-là, la place était envahie par les tentes de la Foire de la St Martin qui fermaient un peu la perspective.


 Claude Augé, natif de l'Isle Jourdain, travaille donc à Paris où il est le directeur des Editions Larousse,  entouré, le dirait-on aujourd'hui, par son staff... dont son fils Paul.( au premier plan)


Il est l'inventeur de la célèbre formule "Je sème à tout vent"


La très aimable Lisloise, qui m'a fait les honneurs de la maison, m'a raconté que le dessin de la poitrine de la semeuse avait été modifié et légérement voilé !!!.....

Claude Augé, comme il l'a fait pour la cloche que vous avez vue, demande au verrier Louis de Saint-Blancat, établi à Toulouse, de la représenter sur un  de ses vitraux.


L'atelier Saint-Blancat a été fondé par Louis Saint-Blancat en 1880. Il a été dirigé par son fondateur pendant 50 ans. Il est repris en 1933 sous le nom de Saint-Blancat-Moulenc, puis, à la veille de la seconde guerre mondiale il devient l'atelier Saint-Blancat-Delombre. L'atelier arrête sa production vers 1952.

Du sol au plafond tout est art déco ou art nouveau, les portes qui donnent sur la cour intérieure, le sol, le papier peint, très "Mucha".

 Vous avez sur la cheminée la "Semeuse" drapée dans son châle.




 Tout est d'ailleurs très réfléchi, le plafond à la française, les cheminées toutes différentes, en marbres de diverses provenances.
 Le rez-de-chaussée était destiné à la réception : le 1er étage à la vie familliale et le dernier aux domestiques.

 Dommage que je n'ai pu prendre le recul nécessaire.



                                                                                           à suivre
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Larousse

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