mercredi 26 juillet 2017

Picasso et Lucien Clergue

Anne Clergue raconte : 

"Lorsque Lucien Clergue rencontre Picasso à Arles, il est loin  s'imaginer que cela va changer sa vie.
Sa mère vient de mourir, son père s'est éloigné du domicile conjugal.
Le jeune Clergue se noie dans le travail et trouvera dans Picasso un compagnon qui l'encourage et l'inspire.
















Picasso et la colombe 1955
Atelier
Lucien Clergue

villa La Californie
 Cannes















 Le jeune arlésien est vite adopté au sein du couple Picasso.
Souvent c'est à leur demande qu'il sort son appareil photographique et devient le témoin de leur quotidien.
 Le peintre est sans cesse au travail, à Cannes ou à Mougins, hormis lorsqu'il prend la pose sur la plage.
 En revanche lorsque le couple se trouve à Arles ou à Nimes, c'est la détente qui prime.
L'espagnol se sent chez lui, près des toreros et des gitans comme Manitas de Plata.




Il se mêle aux fanfares sonores des ferias, achète une mandoline, préside la corrida, reçoit l'hommagr d'un torero.
C'est dans ces moments de distraction qui le ressourcent, que l'accompagnent ses meilleurs amis





Ils assistent aux corridas, puis retrouvent les guitares ensorcelées de Manitas de Plata et Picasso esquisse quelques pas de danse.


https://www.youtube.com/watch?v=GmP8puD-0lo

Le témognage de Lusien Clergue nous fait découvrir un homme simple, à l'oeil aussi vif que coquin, qui cultive le sens de l'amitié sans oublier beaucoup d'humour.




Le photographe décédé en 2014, a tiré cet ensemble sur papier argentique Ilford Galerie, dans sa propre chambre noire arlésienne.
Il a annoté, signé et numéroté chaque épreuve photographique ce qui donne un caractère encore plus intime à cette exposition.
La salle Arago de l'Hôtel de ville est le meilleur écrin pour ces photographies qui nous font pénétrer dans l'univers de Picasso, le cercle le plus intime."

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire