mardi 13 juin 2017

Intérieur de la Bibliothèque

                               Dès l'entrée,



tout concourt  à rappeller que nous sommes dans un édifice art déco, tout d'abord le vitrail intitulé "l'Education de l'enfance" oeuvre du verrier Rapp suivant un dessin d'Edouard Bouillère.
La lectrice auprés de l'enfant est entourée des symboles des matières que doit étudier celui-ci, la palette symbolise les arts, le bateau, les voyages, la roue dentelée la mécanique, la panthère, la faune, les pyramides l'architecture et l'histoire ancienne : le tout surmonté des armoiries de Toulouse  ; au loin la basilique Saint Sernin.

                   D'Edouard Bouillère nous avons aussi ce paysage :


           mais la surprise vient de l'immense salle de lecture :


M. Letellier, l'architecte des Bâtiments de France qui a présidé à la rénovation de la bibliothèque a introduit quelques éléments de modernité, le sas d'entrée monumental en verre agrafé, un mobilier contemporain, tables de Norman Foster, chaises de Fritz Hansen, un parquet dont le motif en rose des vents: frêne, noyer et buis,  fait pendant à l'immense  coupole :




                       La surprise vient aussi de la fresque de Marc Saint Saens 
 intitulée "Le Parnasse occitan"
 Sept troubadours sont réunis autour de celui qui déclame la devise de Jacques Aragon :
                          "La fé sens obras morta es"




Sur le panneau de droite des artistes occitans sont groupés autour d'un bâtiment inspiré de l'Hotel d'Assézat : le poète qui déclame est Pierre Frayssinet, à sa gauche, les écrivains Pol Neveux, Antonin Perbosc, Pierre-Jean Toulet, au premier plan, Jean Giraudoux :


le panneau de gauche de ce tryptique   figure des muses qui se dirigent vers les troubadours : les artistes méridoniaux Déodat de Séverac, Antoine Bourdelle, Aristide Maillol sont dominés par divers monuments que l'architecte montre du doigt :


l'occasion aussi  pour moi de photographier quelques détails plus à portée dont ces branches de lauriers, caractéristiques des années 30 qui décorent tout le bâtiment ; peints au sulfate de cuivre, d'où leur couleur verte.



ou bien les grandes verrières carrées de part et d'autre de la coupole centrale



quelques frises encore et un passage dans les rayonnages "autoporteurs" dans la lignée de la pensée de Le Corbusier.



http://data.bnf.fr/13485111/pierre_frayssinet/

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_po%C3%A8tes_de_langue_occitane

 http://www.ina.fr/video/RBC86000033




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